The Long Goodbye Tour

enregistré par denis de rock meeting
http://rockmeeting.com/news/8703-festival-pause-guitare-deep-purple-santana-texas-albi-3-au-8-juillet-2018

En fait je serais à tours le 14
Qui ? Y va
Mp et téléphone ? Ok

Très bon concert dimanche à Mönchengladbach, setlist complète, un Paicey en forme (visible dès Pictures et Bloodsucker), Airey bien aussi. Morse nous a sorti des trucs assez différents, inattendus peut être, mais du coup pas du tout en pilote automatique. Du coup, solo pas très Sometimes (pas pas mal du tout) sur Sometimes et je pense le plus long solo de Birds Of Prey qu'il m'a été donné de voir. Gillan plutot en forme. J'avais trouvé sur la vidéo de Moscou qu'il n'y était pas trop, notamment à la ramasse sur Knockin, et super mou sur Blooduscker (là ou le titre dépend beaucoup de sa dynamique). Ici, il a été impérial sur Pictures, très bon sur Bloodsucker, mais commence a caler sur des trucs "simples" comme dans Strange Kind, quand il doit garder des notes plus longtemps (et je ne parle pas de longtemps comme les wouuhouuu ou Steve le double à la guitare depuis longtemps, je parle de parties chantées). Bref, il va avoir 73 ans et ça se voit par moment, mais ça passe vraiment bien. Glover efficace, mais pas plus en avant que ça (même s'il fait des trucs super, par exemple sur la fin du solo d'Airey sur Uncommon Man ou autres ou on voit qu'il en fait plus que sur le disque). Setlist bien foutue, même si ça fait fort deux blocs que vieilleries entourant un bloc que "nouveautés", avec juste Lazy intercalée...

A noter dans les Gillanismes extraordinaires un blabla à la sortie de The Surprising "which is a new one, or one of the most recent ones, which is about the same of course, in my book at least. But the new ones are just maturing, they will become old ones with time, just like the very old ones. Talking about very old ones, let me introduce you to the Magnificent, Don Airey !!". Tout ceux qui ont compris étaient écroulés !!

Bref, dommage que c'était mon seul de la tournée. Par rapport à l'année passée, mieux que Luxembourg (facile), qu'Amsterdam et peut-être que Dortmund, mais un peu moins bien que Lille et surtout Cologne qui était extraordinaire !

Merci pour les retours .
Sur le plan perso, je pleure de rien pouvoir faire . Ils passent vendredi à 50 km de chez moi et bien sur, fin du taf à 21 heures ...

C'était un choix délicat . Soit Deep Purple à Musilac à Aix les Bains, soit Satriani, Dead Daisies à Guitare en scene à St Julien en Genevois .
Ce sont 2 festoches, mais le 1er est à grande échelle tandis que guitare en scene se limite à 5000 personnes . De plus, la date de Satriani est à priori "spéciale" avec des guests (comme souvent sur ce festoche), et je sens bien Hughes venir, sachant qu'il avait joué l'année dernière et qu'il avait beaucoup apprécié l'acceuil .

stephs66 a écrit:C'était un choix délicat . Soit Deep Purple à Musilac à Aix les Bains, soit Satriani, Dead Daisies à Guitare en scene à St Julien en Genevois .
Ce sont 2 festoches, mais le 1er est à grande échelle tandis que guitare en scene se limite à 5000 personnes . De plus, la date de Satriani est à priori "spéciale" avec des guests (comme souvent sur ce festoche), et je sens bien Hughes venir, sachant qu'il avait joué l'année dernière et qu'il avait beaucoup apprécié l'acceuil .

J’a 2 copains qui vont à Aix

stephs66 a écrit:Merci pour les retours .
Sur le plan perso, je pleure de rien pouvoir faire . Ils passent vendredi à 50 km de chez moi et bien sur, fin du taf à 21 heures ...

Tu vas nous manquer!

Jack tu ne crois pas si bien dire avec tes histoires de Sncf, je viens de recevoir un sms et un mail : glissement de terrain, train déturné et donc 20mn de retard déjà prévues demain!

Apollo a écrit:Très bon concert dimanche à Mönchengladbach, setlist complète, un Paicey en forme (visible dès Pictures et Bloodsucker), Airey bien aussi. Morse nous a sorti des trucs assez différents, inattendus peut être, mais du coup pas du tout en pilote automatique. Du coup, solo pas très Sometimes (pas pas mal du tout) sur Sometimes et je pense le plus long solo de Birds Of Prey qu'il m'a été donné de voir. Gillan plutot en forme. J'avais trouvé sur la vidéo de Moscou qu'il n'y était pas trop, notamment à la ramasse sur Knockin, et super mou sur Blooduscker (là ou le titre dépend beaucoup de sa dynamique). Ici, il a été impérial sur Pictures, très bon sur Bloodsucker, mais commence a caler sur des trucs "simples" comme dans Strange Kind, quand il doit garder des notes plus longtemps (et je ne parle pas de longtemps comme les wouuhouuu ou Steve le double à la guitare depuis longtemps, je parle de parties chantées). Bref, il va avoir 73 ans et ça se voit par moment, mais ça passe vraiment bien. Glover efficace, mais pas plus en avant que ça (même s'il fait des trucs super, par exemple sur la fin du solo d'Airey sur Uncommon Man ou autres ou on voit qu'il en fait plus que sur le disque). Setlist bien foutue, même si ça fait fort deux blocs que vieilleries entourant un bloc que "nouveautés", avec juste Lazy intercalée...

A noter dans les Gillanismes extraordinaires un blabla à la sortie de The Surprising "which is a new one, or one of the most recent ones, which is about the same of course, in my book at least. But the new ones are just maturing, they will become old ones with time, just like the very old ones. Talking about very old ones, let me introduce you to the Magnificent, Don Airey !!". Tout ceux qui ont compris étaient écroulés !!

Bref, dommage que c'était mon seul de la tournée. Par rapport à l'année passée, mieux que Luxembourg (facile), qu'Amsterdam et peut-être que Dortmund, mais un peu moins bien que Lille et surtout Cologne qui était extraordinaire !

Merci Régis.

J'ai eu de très bons retours de Verone aussi, de Gillan et des autres.

Très bon ton Gillanisme


D'ailleurs du coup je raconte celui d'Albi : j'étais sur le côté de la scène et sur Lazy on voit IG partir en marchant assez vite vers les loges, qui n'étaient vraiment pas à côté (des chapiteaux très sympas mais un peu éloignés donc)...on se regarde tous, un peu inquiets...puis le vlà qui revient, fait semblant de ne pas me voir et me bouscule puis devant ma tête médusée, me montre ses lunettes de soleil... "ah tu t'attendais pas à celle-là!"

"Euh, ben...c'est que t'as 3 assistantes dont c'est le boulot"... Ce à quoi il me répond "je ne vais pas les déranger pour ça", puis rentre en scène comme d'hab à la seconde où il faut... Ian Gillan quoi

Hello à tous !

Je fais ce bref message, je ne peux me rendre au concert de deep purple à tours demain...j’ai un pass 3 jours que je revends...
Des intéressés ?

Tu veux qu'on transmette sur mes 2 forums ?

De retour du concert de tours set list  Albi + bird of prey et hush et black night plus long
1h35 de concert



alain, denis ( moi tangmo),christian et arnaud

alain et arnaud ont encore une date a faire en Vendée lundi soir

ah oui ian gilan a du faire une plaisanterie sur les habitudes de vieux de don airey il me semble

le concert du 14 juillet à tours

http://www.info-tours.fr/articles/tours/2018/07/15/9246/la-machine-deep-purple-a-l-american-tours-festival/
La machine Deep Purple à l’American Tours Festival
Contactez Info-Tours.fr

Publié le 15 Juillet 2018 à 11:14

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Le reportage photo d’Info-Tours.fr.

Deep Purple, c’est un groupe que tout le monde connait, un band ancré dans l’histoire musicale. Beaucoup de leurs fans ont vieilli avec eux mais à les voir danser devant la scène de l’American Tours Festival samedi soir, ils ont conservé la même énergie. Car, aucun doute n’est possible, Ian Gillan et son groupe sont des rouleaux compresseurs du rock… Les 20 premières minutes du concert, ils enchaînent sans une pause, pas un instant de répit lors des premiers morceaux, laissant à peine le temps à la foule de respirer.

Avec eux, le parc expo vibre, les guitares se déchaînent : tout est calibré, pas de place à l’improvisation, très peu d’échanges avec le public mais les Tourangeaux aiment et en redemandent, même les plus jeunes.

Le set a duré 1h30 rappel compris, et sur scène chacun a eu le droit à son heure de gloire, avec une petite préférence pour le solo aux claviers de Don Airey qu’il a conclu avec un drapeau tricolore en main après avoir joué quelques notes de La Marseillaise : 6h à peine après la défaite de l’Angleterre en petite finale du mondial, c’est fair play.

Enfin, ça va de soi, le moment que tout le monde attendait c’était Smoke on the water. Le tube interplanétaire a commencé à retentir à 23h39 précises… Top départ pour 6 minutes en apesanteur… Un refrain chanté à l’unisson, celui d’un tubé intergénérationnel pour un groupe qui a traversé les décennies en prenant quelques rides mais en gardant foi en la musique.

Découvrez ci-dessous le reportage photo de Laurent Depeigne et James Techer :



A noter : nous aurions voulu publier des photos du public de Deep Purple à Tours, capter la joie des fans, vous montrer l’ampleur de la foule. Impossible : la production a fermement interdit à notre équipe d’entrer dans la fosse avec un appareil photo. Motivée par la volonté d’éviter la publication de clichés du groupe en dehors des conditions imposées au préalable, cette décision restreint fortement notre capacité de travail et sa qualité. Elle est d’autant plus ridicule que de nombreux spectateurs ont filmé le concert avec leurs smartphones, certains ont même vissé des objectifs sur leur téléphone pour faire des vidéos de qualité. Tant mieux pour eux, tant pis pour l’information.

http://www.lefigaro.fr/automobile/2018/07/15/30002-20180715ARTFIG00048-deep-purple-enflamme-l-american-tours-festival.php
Après ZZ Top et Les Insus l'an dernier, le festival a accueilli le groupe mythique samedi soir à Tours.

Ils étaient des milliers, samedi soir à Tours, à se presser devant la grande scène de l'American Tour Festival. Des milliers à vibrer sur les premières notes de «Highway Star» qui ouvre le concert de Deep Purple. Le groupe mythique et intemporel passe à une vitesse incroyable: «Pictures of Home», «Bloodsucker»... Puis la bande à Roger Glover (chant) enchaîne avec «Strange Kind of Woman», «Perfect Strangers», «Space Truckin'»... Ian Pace, l'homme aux lunettes noires, martyrise sa batterie tandis que Steve Morse multiplie des solos à faire saigner sa guitare. Don Arey s'amuse avec des sons de nulle part sortis de ses claviers.

Les précurseurs avec Black Sabbath et Led Zeppelin du hard-rock ne laissent aucun répit aux festivaliers, en grande majorité des bikers, en dégainant les plus beaux hits de leur répertoire parmi lesquels l'incontournable «Smoke On The Water». Dès les premières notes, tout le public se met à chanter, danser, crier: la messe est dite. «Ils ont gardé la dextérité de leur jeunesse. C'est un vrai retour aux sources, se félicite Stéphane Sahakian, le grand manitou du HOG France (Harley Owners Group). Après le succès de Lenny Kravitz, ils viennent concrétiser le succès grandissant que rencontre l'American Tours Festival d'année en année. Il est aujourd'hui incontournable au même titre que ceux de Grimaud, Morzine, Gérardmer ou encore Hardelot.»

«C'est l'occasion d'admirer des milliers de Harley-Davidson»
Harley-Davidson, bières et danses
Plus de 100.000 festivaliers sont attendus par les organisateurs de l'American Tours Festival qui a ouvert ses portes vendredi et se poursuit ce week-end au parc des expositions de la cité tourangelle. Les amoureux du pays de l'Oncle Sam et de son art de vivre s'y sont donné rendez-vous: les bikers et leurs grosses cylindrées aux chromes rutilants forment le gros des troupes. «C'est un rendez-vous immanquable auquel je participe tous les ans, confie Franck au guidon de son énorme engin. C'est l'occasion d'admirer des milliers de Harley-Davidson, de boire des bières avec des copains, de danser. De faire la fête dans une ambiance décontractée.» Sue, sa passagère approuve: «C'est notre plaisir de se retrouver avec des gens qui partagent la même passion. On a l'impression que nous faisons partie de la même famille. On vit pendant quelques heures à l'unisson. C'est génial.»


Des activités ne manquent pas. Entre rock et vintage, western et rodéo, hall Harley-Davidson, l'American trucks show ou encore l'immanquable scène parquet country, les festivaliers ont de quoi faire. Michel, qui participe pour la première fois à l'événement, est ravi. «J'ai l'impression d'être en Amérique sans y avoir jamais mis les pieds, s'amuse-t-il. J'ai vu des Harley-Davidson extraordinaires customisées comme jamais. Je ne suis pas sûr que je pourrais rouler avec mais qu'est-ce qu'elles sont belles. Peu être trop... Disons qu'elles ne passent pas inaperçues!»

On peut plus loin, d'autres comme Marc et Emmy, Stetson visés sur la tête, jouent aux cowboys et aux indiens dans une ambiance western-salon avec musique appropriée, rodéo et village de tipis. «Nous avons en projet un voyage en Amérique: en participant à ce festival, nous prenons nos premières marques, expliquent-ils. Nous avons récupéré plusieurs brochures qui vont nous servir pour construire notre voyage. Ce festival est une bonne approche sur ce qui nous attend là-bas.» Les épreuves de tracteur pulling avec ses monstres d'acier dont il est parfois bien difficile de maîtriser la puissance - certains peuvent développer 12 000 chevaux! -, les expositions de voitures et camions US, le kustom show, les shows de voitures lowrider, le poker et Line dance aux rythmes rock'n'roll, boogie-woogie, swing, jive, lindy ou rockabilly..., tout indique que l'espace d'un week-end, Tours est bien le 51e État d'Amérique!

Salut à tous,

De reTours du American Tours -- ah ben oui, un jeu de mots de ce niveau ça se file comme une métaphore!
J'ai eu le plaisir d'y assister avec ma copine, nullement hardeuse, mais que j'ai "préparée" avec des CD très proches de la setlist actuelle.

Je commence par elle, parce que c'est toujours intéressant d'avoir un regard extérieur -- moi je les ai vus 20 fois depuis 2007 (je ne compte pas les deux concerts de 1987 et 1991), alors je suis un peu "en boucle"... Citations en vrac: "Gillan a de beaux restes, mais il est très diminué par rapport aux CD que tu m'as fait écouter"... "Quand ça se calme un peu, on entend qu'il chante encore bien, on retrouve un peu sa tessiture"... "Le claviériste est impressionnant!"... "Ils sont TOUS très impressionnants...""La DEXTERITE du batteur! Il s'appelle comment, encore?" "Pas mon truc, mais bien... Je suis contente de les avoir vus... Sans doute la première et la dernière fois ...""Combien de carrière, encore? 50 ans, incroyable!""Putain, j'imagine ton père sur scène, ils ont à peu près son âge... Waow..."

En ce qui me concerne, une forte appréhension à voir le public "biker" et "country" de ce festival incroyable(ment ringard)... Lorsque je signale aimablement à mes voisins quinquas-sexas+ que je risque de manifester un peu pendant le concert (on n'est jamais trop prudent), je rencontre un scepticisme anxieux -- "vous n'allez tout de même pas lever les bras pendant tout le concert????" (sic!!!)
Mais bon, au final, ce n'est pas tellement pire (juste un peu) que le public standard de Purple lors d'un show de province où de toutes façons 80% des gens viennent pour Smoke... Au moins il y a du monde, presque la foule d'un fest...
On se retrouve beaucoup plus loin que d'hab... Le son est bon, mais un poil moins qu'en salle tout de même...

Au début, j'apprécie bien, la force des morceaux -- Highway Star, Pictures of Home (yeah!), c'est tout simplement irrésistible pour le grand fan que je suis... Un bémol: Gillan mâchonne et trainasse un poil sur Bloodsucker. C'est bien, mais pas top... Et un constat s'impose au plus tard sur Strange Kind: ce n'est pas le GRAND Gillan de certains concerts précédents, Bercy 2017 compris (où il avait été vraiment excellent pour son âge). Sans aller aussi loin que ma copine qui se réfère aux albums de 70-72, je trouve qu'il décline gentiment. Perso, je sais que l'Everest c'est fini depuis 40 ans (1978-79), et n'ai aucun problème avec ça: je l'ai vu et entendu niveau Pyrénées plusieurs fois, et putain, quelle beauté, quelle intensité, quel PLAISIR -- pas besoin de monter à 8850 mètres pour que ce soit absolument splendide!! Mais là, soyons francs, c'est davantage la Grand Ballon des Vosges: Il est encore beau, parfois très beau, mais il y a une lente érosion -- je parle de son niveau récent. Le Gillanien que je suis prend acte avec une larmichette. On va encore avoir quelques hauts et bas -- s'ils continuent -- mais la tendance générale est à la baisse, et c'est sans doute inéluctable. Je serais presque favorable à ce que ce soit VRAIMENT le long goodbye...

Côté musiciens, rien de mauvais à signaler! Que du bon. Beaucoup de petits changements musicaux (impros) par rapport à 2017. Simplement, je ne rentre pas dans le truc autant qu'à Bercy l'an dernier. C'est peut-être subjectif, va savoir.

Côté setlist, outre l'excellent retour de Pictures, j'apprécie celui de Sometimes..., et salue le maintien de Uncommon Man, Birds of prey et Time for Bedlam. Malheureusement, pas de "Surprising". L'horaire tardif (22.30), sans doute... Le reste est bien connu... TROP connu? C'est l'aficionado qui parle, car les 5 titres habituels de la fin sont bien appréciés par le public.

Parfois, je me prends à rêver d'une fin de carrière à la Led Zep... Ou Beatles, même ... Et parfois je me dis: ferme ta gueule, espèce de gros connard, ce que tu as vécu depuis 2007 est juste FABULEUX, tu as VIBRE comme rarement dans ta vie de fan, et une prestation un brin convenue comme celle du 14 juillet à Tours n'y changera rien.

En conclusion, j'aimerais vraiment les revoir une dernière fois. Mais c'était peut-être la dernière. En ce cas, je garderai en mémoire Bercy 2017... Et tant d'autres (dont Tours 2010!!).

Super, un grand merci pour ce retour ! Dommage que ces concerts en France cette année soient tous en festival avec des setlists réduites.

Je crains de partager ton avis sur Gillan, il a toujours eu des hauts et des bas, mais irrémédiablement les hauts actuels sont un tout petit peu plus bas que ceux d'il y a quelques années, les années qui passent sont impitoyables là dessus. Et comme toi, j'en arrive a espérer qu'avec Purple ils n'aillent pas trop loin, sachant que ça reste un très bon niveau maintenant, mais que ça pourrait vite diminuer, et en sachant que je suis sur qu'en solo il peut encore faire du très bon en choisissant son répertoire (là ou dans Purple il doit y avoir certains classiques...). Bloodsucker c'est l'impression que j'avais eu sur la vidéo de Moscou, ça ne claquait pas assez pour le titre qui le demande. Ca m'avait semblé mieux à 'Gladbach, mais la vérité d'un soir n'est pas celle du lendemain...

Et comme toi, je pense qu'on doit s'estimer plus qu'heureux de tout le bonheur délivrée sur les multiples concerts et tournées des x dernières années (un peu plus de 50 pour moi depuis 2003 ).

Merci Régis,

C'est la fin. Comment réagir à cela ? En regrettant qu'ils soient sur pilote semi-automatique en cette fin de carrière ? J'ai plutôt envie de repenser à la fête que j'ai vécue avec tous ces concerts exceptionnels dont je garde la mémoire (sans parler de ceux que j'ai aimés mais que je ne mentionne pas):

Saarbrücken 1987 (avec des bémols, mais quand même)

Bordeaux 2007
Angoulême 2007
Londres 2009
Bordeaux 2010
Pau 2010
Tours 2010
Künzelsau 2011
Dresden 2011
Vienne 2011
Toulouse 2012
Zénith 2013
Lac de Constance (Allemagne, nom du patelin ?) 2014
Bordeaux 2015
Bercy 2017

Par un improbable clin d’œil du destin (avec un petit "d", n’exagérons rien!), je me suis retrouvé projeté 20 ans en arrière l'espace d'un week-end.
Flash-back: le 9 juillet 1998, je suis au Zénith de Paris pour ce qui est à l'époque mon 3ème concert de DP. On est le lendemain de la qualification de l' e.d.France pour la finale de sa coupe du monde, à 3 jours du sacre.
Avance (très) rapide jusqu'au week-end dernier: j'assiste de nouveau à un concert de DP (le 85ème...) la veille d'une finale de coupe du monde pour l'e.d.France...
Et si le résultat des footeux aura été le même que 20 ans auparavant, force est d'admettre que pour DP, la prestation de 2018 ne soutiendra pas la comparaison avec celle de 1998 (qui au passage est la conséquence de l'un des tous meilleurs concerts de Purple que j'ai pu voir en 22 ans de passion pourpre).
Difficile pour autant de leur en vouloir, eux qui n'ont pas été remplacé par des gamins de 20 ans, et qui a 70 piges et plus (ou moins, c'est selon), donnent encore sacrément le change.

Malgré certaines réticences liées aux prestations récentes du groupe (par récentes, j'entends depuis 2013, la tournée InFinite ayant été meilleure à mes yeux -et oreilles- que la tournée Now What), impossible pour moi de manquer cette date à Tours. A Tours, donc à domicile. Un domicile distant de quelques 500 bornes de chez moi, mai j'ai grandi ici, et il m'était impossible d'imaginer manquer un tel concert. Et si ça doit être le dernier, et bien je me souviendrai qu'il aura été à la maison. C'est con mais ça compte.

Je reviendrai sur l'avant concert un peu particulier qu'on a vécu grâce à John, mais je ne peux pas passer sous silence le contexte du jour: un festival (sur 3 jours) dédié à la culture américaine, avec pêle-mêle des grosses bagnoles, des grosses motos, les bikers qui vont dessus, des cow-boys, quelques indiens, des amateurs de country, de rockabilly, sans oublier le rodéo. Rodéo qui prend place dans le Grand Hall, lieu habituel des concerts tourangeaux, que DP avait fréquenté en 2007 et 2010. Et donc à ma grande surprise, c'est un concert plein air auquel on va assister, et la jauge passe de 12 000 à environ 20 000. A vu de nez, on en était pas loin, ce qui devrait faire de ce Tours 2018 un des plus gros concerts français de l'histoire du groupe (derrière les intouchables Fête de l'Huma, Vieilles Charrues et autre Hellfest).

Conséquence de tout ça et de l'avant concert, on arrive très tard sur le motor speedway où a lieu le concert, et il est bien trop tard pour espérer être bien placé. Ça se passera en fond de fosse, plein centre, à 30 m de la scène. Je n'ai jamais été aussi loin de la barrière, les temps changent...
Le concert commence, et assez rapidement, mes doutes se dissipent. Le son est un peu moins bon que d'habitude (trop de basses), mais ça ira en s'améliorant, et ça reste plus que correct pour du plein air.
Gillan ne souffre pas franchement sur Highway Star, et confirme ses bonnes dispositions sur Pictures of Home. C'est un poil plus compliqué sur Bludsucker, mais tranquille sur Strange Kind of Woman. Il est à l'aise, et plutôt impliqué dans son concert, là où je lui reprochais ces derniers temps d'être un peu ailleurs. Est-ce du grand Gillan? Non. Mais c'est bon an mal an du même niveau que 2017. Je prends.
Paice rassure aussi: c'est d'après John celui qui a le plus de mal en ce moment. Impensable il y a encore quelques années, le travail de sape du temps qui passe est terrible. Mais en dehors d'un Pictures of Home douteux, il n'y aura pas de couacs notoires. Juste que les plans sont peut-être un peu simplifiés, beaucoup plus sur les temps qu'avant...
Rien, absolument rien, à reprocher en revanche aux trois autres protagonistes: c'est toujours aussi solide du côté de Glover, et les solistes sont dans un bon soir. Est-ce parceque mon dernier concert remonte à un an, mais j'ai la forte impression que beaucoup de choses ont changé dans leurs interprétations respectives, j'entends des choses dont je n'avais pas souvenir. Morse a de toute évidence sacrément ralenti la cadence, la majorité de ses interventions étant plus lentes que par le passé, et ça me va.
L'un dans l'autre, je passe un bon moment, même si il manque peut-être ce petit je-ne-sais-quoi qui rendrait la chose meilleure. Le public n'aide pas, car sil il est venu en nombre (entre 15 et 20 000 on dira), il est surtout composé de curieux, l'ambiance étant simplement bonne. Mais à ma grande surprise, peu de monde quittera le site avant la fin.
Niveau set-list, comme un peu tout le monde ici j'imagine, j'attends beaucoup plus des 2 1ers tiers que du dernier. Un concert de DP qui commence par Highway Star est toujours une bonne chose, et retrouver Pictures of Home après tout ce temps (9 ans, je viens de vérifier...) est carrément jouissif. Comme quoi, rendre le moment rare, ça a du bon, et pas qu'un peu. J'aurais pu, du dire la même chose à propos de Sometimes I feel like screaming, pas vu depuis 2012, mais le plaisir a été un peu gâché par une version tronquée, et je ne parle pas de la fin abrupte du morceau, mais bien de la disparition pure et simple d'un couplet. Je ne comprendrai jamais ce genre d'arrangement inutile et malvenu... La suite justifie le déplacement, Uncommon Man, Birds of Prey, Time for Bedlam, c'est pour ça que je suis venu, c'est pour ça que je ne regretterai pas la démarche. Le long solo de Morse sur la fin de Birds of Prey est salué comme il se doit par un public juste attentif et poli.
Je n'aurai pas grand chose à dire du final, si ce n'est que le solo de clavier de Don comportait un passage piano très réussi, ou encore que Morse a interprété le solo de Smoke on the Water presque à l'identique de l'original. Que pour les mêmes raisons de timing qui nous ont privé de The Surprising, Hush a été écourté (pas de solo de basse, pas de jam). Que ces 5 morceaux restent monumentaux, mais ne me font plus le même effet...
Le concert se termine, et ça se bouscule un peu dans ma tête... Et si c'était la dernière fois? Peut-être, mais peu probable. Était-ce un bon concert? Plutôt oui, surtout dans le contexte festival. Il ne s'agira pas de dire que j'ai juste fait un concert de plus, mais aussi que j'ai passé un bon moment. Une année s'est écoulée depuis la dernière fois, et je ne trouve pas de baisse significative quant au niveau du groupe. Je regrette un peu les absences de Knocking at your back Door ou the Surprising et les versions raccourcies de Sometimes I feel like screaming et Black Night, mais c'est le prix à payer en festival.
Ont-ils raison de continuer? Et moi de faire 1000 bornes dans un week end pour les voir? Oui et oui, il sera trop tard pour avoir des regrets quand ça sera vraiment fini. Mais quelque chose me dit que ce n'est pas tout à fait pour tout de suite...

Merci Mat pour cette excellente review.

Hello Math' ... Merci beaucoup, excellent CR .

De rien de rien, tout le plaisir est pour moi!
Un peu déçu d'avoir vu si peu de monde de connaissance, et d'avoir loupé Stéphane (Hip Booties, ex Schiele). Quand je repense à Tours 2010 et encore plus à Tours 2007 (y avait quoi, une 15aine de personnes qui avait débarqué chez mes parents...!). Le temps passe, les gens changent, mais je peux comprendre: si le concert n'avait pas eu lieu dans ma ville natale, je n'aurais probablement pas fait un tel déplacement. Contrairement à il y a 10 ans.
Je m'attaque de ce pas au compte rendu du "before show".

On se voit pour Sons Of Appollo à Caluire . J'ai le ticket et jour de congé posé ...

Grâce à John, toujours dans les bons coups, on a eu droit à 2 pass. Et pas n'importe quels pass: des pass vip tant qu'à faire!
Pass avec lesquels on pouvait accéder backstage avant ET après le concert. En théorie...

Bref, à l'heure et à l'endroit indiqués sur le message accompagnant les pass (ça se professionnalise chez Purple, il n'est jamais trop tard!), on retrouve la jolie Maria qui nous emmène backstage.
Il n'y aura pas foule (comme souvent en France), puisque nous serons en tout et pour tout 4, un couple d'allemands nous accompagnant.

On attend tranquillement que quelquechose se passe, des boissons étant mises à notre disposition (ça aussi, c'est nouveau), et je me rends compte que je suis nerveux. J'ai vécu ce moment un paquet de fois, mais je suis nerveux. Parce que c'est peut-être la dernière fois? Parce que ma dernière rencontre avec le groupe remonte à 4 ans? Parcequ'avec l'âge, j'ai conscience de la futilité de la chose...? Un peu de tout ça, m'est avis!

Et donc Glover pointe le bout de son nez. Glover et personne d'autre. Parceque, ça aussi, ça vient de sortir, au moins chez Purple (paraît que c'est comme ça partout ailleurs depuis toujours...), mais étant tous les 4 invités par Glover, seul ce dernier viendra backstage. Et c'est super frustrant, d'autant plus que le groupe au complet est dans la pièce d'à côté. On le sait, on les entend discuter, on entend même Morse faire ses arpèges! Qu'il est loin, le temps où les backstages de Purple étaient un joyeux bordel, et ou sur un malentendu, tu pouvais te retrouver avec les 5 gusses...

Pour autant je ne vais pas bouder mon plaisir ni minimiser la chance que j'ai de rencontrer une nouvelle fois l'un de mes musiciens préférés. Et puis, à 5, on est presque dans un échange intimiste, Glover est très décontracté, assez bavard, accueillant, bref, égal à lui même.
Avant de relater les quelques "infos" qu'il nous a lâché, je ne résiste pas au plaisir de vous décrire la scène sur-réaliste de notre ami (d'un soir) allemand, persuadé que Glover (qu'il connaît un peu ceci-dit) est amateur de camping, qui va pendant 5 bonnes minutes lui raconter, photos à l'appui, ses vacances dans un camping de la côte landaise... Glover a pourtant essayé de lui dire que non, une tente, un réchaud et des conserves, c'était pas son truc, mais notre teuton est allé au bout de son histoire...!

Sinon, pèle-mêle, on a appris que:
-le groupe n'avait pas de couvre-feu pour le concert du soir, mais un avion à prendre. Glover est allé à la pêche aux infos, et est revenu nous annoncer que The Surprising était dropé...
-le groupe n'aura passé que quelques heures à Tours, arrivés en début d'après-midi directement sur le site du festival, repartant tout de suite après le concert (pas d'after show pour nous, donc). Ils ont visiblement trouvé le temps trèèès long.
-le morceau Paranormal sur le dernier Alice Cooper est carrément co-écrit par Glover. Quand AC lui a demandé d'être guest sur l'album, il lui a demandé un morceau. Glover a fait le tour des démos qui dormaient chez lui, et a proposé ce qui, après réécriture, est devenu le titre Paranormal.
-en parlant d'Alice Cooper, Glover s'est vu proposé le poste de bassiste pour la tournée des Hollywood Vampires! Avant même de réfléchir à la question, il a demandé à Payne si les emplois du temps étaient compatibles. Réponse: non. Dans la foulée, il a demandé à Ezrin (qui a produit l'album) si ce dernier était  derrière une telle idée. Apparemment pas, mais Ezrin aurait déconseillé à Glover de se lancer dans l'aventure, si l'envie l'en avait pris: les Hollywood Vampires ne sont pas bons, au moins sur scène! Ce que Glover nous a confirmé: il les a vu à Montreux, et n'a pas aimé... Aucun regret, donc, presque un soulagement!
-le plus beau pour la fin: dans la discussion, quand on évoquait l'emploi du temps des mois à venir, Glover, spontanément, sans qu'on lui demande, a évoqué la possibilité d'un dernier album. Ses termes sont on ne peut plus clairs: les musiciens ont envie. Ça n'est pas Payne qui les pousse au cul, ni la maison de disque, ce sont eux qui veulent. Ils pensent avoir enregistré 2 très bons albums avec NW et InFinite, et que la passe de 3 est réalisable...

Pour finir, petit plaisir perso: j'avais 3 pochettes InFinite (cd, vinyle et gold edition) à faire signer, et je m'étais fait à l'idée de n'avoir que Glover. C'était sans compter la classe du bonhomme, qui est allé faire signer à tous les membres du groupes mes 3 pochettes! C'st pas comme si je les avais vu tous les 5, mais des albums dédicacés par l'ensemble du groupe, j'en ai peu. Je ne boude pas mon plaisir!

stephs66 a écrit:On se voit pour Sons Of Appollo à Caluire . J'ai le ticket et jour de congé posé ...

Je pense faire Saxon aussi. C'est un peu avant, non?