Ecosse 2017
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Ecosse 2017
Dimanche 6 août 2017
Levés très tôt (3h), Mme Phil et moi, c'est donc en ce dimanche un peu frais au petit matin si je me souviens bien que nous entreprenons notre périple écossais. 33 ans après ma première venue, ce n'était donc pas sans nostalgie que je revenais dans ce beau pays qui, à l'époque déjà, m'avait sacrément impressionnant. La voiture avait changé, les protagonistes aussi.
Direction l'A1 vers Calais où après un trajet sans encombres, nous parvenons sous un soleil radieux à l'Eurotunnel qui nous achemine en une petite demi-heure seulement, vers Folkestone.
Le trajet est très simple : Londres > Oxford > Birmingham > Liverpool > Manchester > Carlisle puis l'Ecosse. Ca va dans l'ensemble assez vite car nous ne sommes pas embêtés par le trafic sauf à Birmingham où malheureusement, nous sommes contraints d'abandonner l'idée de nous rendre à la maison (14 Lodge Street) où avait habité Ozzy Osbourne dans son enfance.
Nous poursuivons donc notre remontée septentrionale émaillée de paysages mettant en valeur la campagne anglaise et après plusieurs heures, nous franchissons la frontière anglo-écossaise.
Là, le contraste est saisissant. Devant nous se dressent des collines majestueuses entourées de verts pâturages et ce, malgré un ciel un peu plombé. Mais bon, il ne pleut pas, c'est déjà ça. On en prend plein les mirettes et ce n'est que le début.
Après la frontière, il ne nous reste qu'une petite centaine de kilomètres à parcourir avant notre première étape qui a pour nom Jedburgh que nous atteignons aux alentours des 20h. Les centres d'intérêt de cette jolie petite bourgade se résument à deux sites : l'abbaye et le château.
Pour l'heure, il nous faut nous restaurer car il est déjà tard et sur les conseils avisés de notre hôtesse, nous nous rabattons sur un charmant petit restaurant qui nous propose un repas généreux et bien consistant accompagné d'une bonne bière locale.
Puis au terme de ce dîner, nous optons pour une petite balade digestive et nous nous mettons en quête dont on parle tant et que pour ma part, j'avais déjà vue il y a 33 ans. Empruntant une ruelle, nous débouchons sur ce spectacle absolument grandiose. Cela me procure exactement la même sensation que celle vécue 7 ans plus tôt à Rome alors que nous tombions au sortir du même genre de ruelle sur le Colisée.
Nous remontons ensuite sur le château évidemment fermé mais illuminé à cette heure tardive.
Bien fatigués par la journée de voyage, nous regagnons la guest house pour un repos réparateur bien mérité.
Levés très tôt (3h), Mme Phil et moi, c'est donc en ce dimanche un peu frais au petit matin si je me souviens bien que nous entreprenons notre périple écossais. 33 ans après ma première venue, ce n'était donc pas sans nostalgie que je revenais dans ce beau pays qui, à l'époque déjà, m'avait sacrément impressionnant. La voiture avait changé, les protagonistes aussi.
Direction l'A1 vers Calais où après un trajet sans encombres, nous parvenons sous un soleil radieux à l'Eurotunnel qui nous achemine en une petite demi-heure seulement, vers Folkestone.
Le trajet est très simple : Londres > Oxford > Birmingham > Liverpool > Manchester > Carlisle puis l'Ecosse. Ca va dans l'ensemble assez vite car nous ne sommes pas embêtés par le trafic sauf à Birmingham où malheureusement, nous sommes contraints d'abandonner l'idée de nous rendre à la maison (14 Lodge Street) où avait habité Ozzy Osbourne dans son enfance.
Nous poursuivons donc notre remontée septentrionale émaillée de paysages mettant en valeur la campagne anglaise et après plusieurs heures, nous franchissons la frontière anglo-écossaise.
Là, le contraste est saisissant. Devant nous se dressent des collines majestueuses entourées de verts pâturages et ce, malgré un ciel un peu plombé. Mais bon, il ne pleut pas, c'est déjà ça. On en prend plein les mirettes et ce n'est que le début.
Après la frontière, il ne nous reste qu'une petite centaine de kilomètres à parcourir avant notre première étape qui a pour nom Jedburgh que nous atteignons aux alentours des 20h. Les centres d'intérêt de cette jolie petite bourgade se résument à deux sites : l'abbaye et le château.
Pour l'heure, il nous faut nous restaurer car il est déjà tard et sur les conseils avisés de notre hôtesse, nous nous rabattons sur un charmant petit restaurant qui nous propose un repas généreux et bien consistant accompagné d'une bonne bière locale.
Puis au terme de ce dîner, nous optons pour une petite balade digestive et nous nous mettons en quête dont on parle tant et que pour ma part, j'avais déjà vue il y a 33 ans. Empruntant une ruelle, nous débouchons sur ce spectacle absolument grandiose. Cela me procure exactement la même sensation que celle vécue 7 ans plus tôt à Rome alors que nous tombions au sortir du même genre de ruelle sur le Colisée.
Nous remontons ensuite sur le château évidemment fermé mais illuminé à cette heure tardive.
Bien fatigués par la journée de voyage, nous regagnons la guest house pour un repos réparateur bien mérité.
Re: Ecosse 2017
Lundi 7 août
Bien remis de notre longue équipée à bord de la Mondéo et après un petit déjeuner britannique fort copieux, nous prenons congé de notre hôtesse au demeurant très distinguée pour ensuite aller flâner dans les rues pittoresques de Jedburgh, ce que nous avions fait très brièvement la veille au soir. Ainsi que je vous l'ai précisé précédemment, l'attrait majeur de cette petite ville, c'est l'abbaye imposante et magnifiquement dentelée qui se dresse au centre. Admirez les photos de la veille et pense que vous serez impressionnés.
La ville, bâtie en pente, dispose d'un capital charme avéré, synonyme de calme et de repos pour ceux et celles qui désireraient y séjourner pendant un certain temps.
Avant de repartir, nous en profitons pour visiter la maison d'enfance de Mary Stuart, une reine d'Ecosse qui, aujourd'hui, reste encore bien ancrée dans le coeur des Ecossais puisqu'elle fut LA souveraine qui osa s'opposer à la reine d'Angleterre Elisabeth I (cette dernière n'ayant jamais dû être reine). Nous reviendrons sur ce point un peu plus tard car cette reine d'Ecosse fut omniprésente durant notre périple.
Dans cette maison entourée de superbes jardins, on y trouve un musée lui étant consacré avec notamment des meubles et des objets personnels lui ayant appartenu.
Direction Edimbourg mais avant cela, nous optons pour effectuer quelques haltes sur des sites susceptibles d'être intéressants. La première petite bourgade se nomme Melrose, bourgade dans laquelle j'étais passé il y a de cela 33 ans. J'y avais déjà remarqué cette magnifique abbaye en ruines mais je n'avais guère pris le temps de l'observer en détail. Imposante, elle aussi, mais à la différence de celle de Jedburgh, celle-ci fut construite en pierre rouge, ce qui lui confère un cachet tout à fait singulier.
Non loin de là, de superbes jardins tondus au millimètre près, entourant l'abbaye s'étalent devant nous.
Melrose se veut être aussi une ville au charme évident attirant bien évidemment de nombreux touristes. Ca fourmille de partout. Nous en profitons pour nous y restaurer consommant une soupe bien chaude accompagnée d'un délicieux sandwich au jambon garni de chèvre et de chutney.
(http://www.cuisineaz.com/recettes/chutney-d-oignons-90654.aspx).
Nous repartons ensuite pour Floors Castle situé dans la paisible petite ville de Kelso. En 1984, en ce lieu grandiose, entouré par un superbe parc très fleuri et offrant une superbe sur la rivière Tweed, fut tourné Greystoke-la légende de Tarzan avec Christophe Lambert et Andie MacDowell dans les rôles principaux. Je me souviens être allé dans les jardins il y a 33 ans mais là, nous le visiterons, accueillis par des guides très sympathiques et passionnés par leur fonction au sein de ce magnifique édifice.
Prochaine étape : un délicieux petit port répondant au doux nom de St Abbs. Le temps y est très frais et venteux. Quelques instants plus tard, nous repartons, les conditions ne permettant de rester plus longtemps.
La dernière étape avant Edimbourg, c'est North Berwick une station balnéaire quelque peu désuète qui recèle néanmoins un charme non dissimulé. Au loin, se dessine The Bass Rock, un rocher accueillant des espèces protégées d'oiseaux.
Il nous reste environ 45 kilomètres avant d'atteindre Edimbourg alors en plein festival. Nous décidons ainsi de nous y rendre rapidement surtout que nous serons à même de conduire sur des routes parfois "limite". Après une petite heure de route, nous parvenons enfin à notre hôtel accueillis chaleureusement que nous sommes par un hôte très convivial qui, compte tenu de l'heure tardive, nous indique les meilleurs restaurants du secteur. Nous nous rabattons sur une pizzeria où une excellente pizza vient réjouir nos mines déconfites par la fatigue qui se lit sur nos visages. Edimbourg, c'est pour le lendemain.
Bien remis de notre longue équipée à bord de la Mondéo et après un petit déjeuner britannique fort copieux, nous prenons congé de notre hôtesse au demeurant très distinguée pour ensuite aller flâner dans les rues pittoresques de Jedburgh, ce que nous avions fait très brièvement la veille au soir. Ainsi que je vous l'ai précisé précédemment, l'attrait majeur de cette petite ville, c'est l'abbaye imposante et magnifiquement dentelée qui se dresse au centre. Admirez les photos de la veille et pense que vous serez impressionnés.
La ville, bâtie en pente, dispose d'un capital charme avéré, synonyme de calme et de repos pour ceux et celles qui désireraient y séjourner pendant un certain temps.
Avant de repartir, nous en profitons pour visiter la maison d'enfance de Mary Stuart, une reine d'Ecosse qui, aujourd'hui, reste encore bien ancrée dans le coeur des Ecossais puisqu'elle fut LA souveraine qui osa s'opposer à la reine d'Angleterre Elisabeth I (cette dernière n'ayant jamais dû être reine). Nous reviendrons sur ce point un peu plus tard car cette reine d'Ecosse fut omniprésente durant notre périple.
Dans cette maison entourée de superbes jardins, on y trouve un musée lui étant consacré avec notamment des meubles et des objets personnels lui ayant appartenu.
Direction Edimbourg mais avant cela, nous optons pour effectuer quelques haltes sur des sites susceptibles d'être intéressants. La première petite bourgade se nomme Melrose, bourgade dans laquelle j'étais passé il y a de cela 33 ans. J'y avais déjà remarqué cette magnifique abbaye en ruines mais je n'avais guère pris le temps de l'observer en détail. Imposante, elle aussi, mais à la différence de celle de Jedburgh, celle-ci fut construite en pierre rouge, ce qui lui confère un cachet tout à fait singulier.
Non loin de là, de superbes jardins tondus au millimètre près, entourant l'abbaye s'étalent devant nous.
Melrose se veut être aussi une ville au charme évident attirant bien évidemment de nombreux touristes. Ca fourmille de partout. Nous en profitons pour nous y restaurer consommant une soupe bien chaude accompagnée d'un délicieux sandwich au jambon garni de chèvre et de chutney.
(http://www.cuisineaz.com/recettes/chutney-d-oignons-90654.aspx).
Nous repartons ensuite pour Floors Castle situé dans la paisible petite ville de Kelso. En 1984, en ce lieu grandiose, entouré par un superbe parc très fleuri et offrant une superbe sur la rivière Tweed, fut tourné Greystoke-la légende de Tarzan avec Christophe Lambert et Andie MacDowell dans les rôles principaux. Je me souviens être allé dans les jardins il y a 33 ans mais là, nous le visiterons, accueillis par des guides très sympathiques et passionnés par leur fonction au sein de ce magnifique édifice.
Prochaine étape : un délicieux petit port répondant au doux nom de St Abbs. Le temps y est très frais et venteux. Quelques instants plus tard, nous repartons, les conditions ne permettant de rester plus longtemps.
La dernière étape avant Edimbourg, c'est North Berwick une station balnéaire quelque peu désuète qui recèle néanmoins un charme non dissimulé. Au loin, se dessine The Bass Rock, un rocher accueillant des espèces protégées d'oiseaux.
Il nous reste environ 45 kilomètres avant d'atteindre Edimbourg alors en plein festival. Nous décidons ainsi de nous y rendre rapidement surtout que nous serons à même de conduire sur des routes parfois "limite". Après une petite heure de route, nous parvenons enfin à notre hôtel accueillis chaleureusement que nous sommes par un hôte très convivial qui, compte tenu de l'heure tardive, nous indique les meilleurs restaurants du secteur. Nous nous rabattons sur une pizzeria où une excellente pizza vient réjouir nos mines déconfites par la fatigue qui se lit sur nos visages. Edimbourg, c'est pour le lendemain.
Re: Ecosse 2017
Mardi 8 août
En cette période estivale, Edimbourg est en pleine effervescence et ce, grâce à son festival qui dure pendant 3 semaines.
"Le festival international d'Édimbourg (Edinburgh International Festival ou EIF), est un festival artistique inauguré en 1947 qui a lieu chaque année en août à Édimbourg (Écosse) pendant trois semaines. C'est le plus ancien des festivals d'Édimbourg, et il est en quelque sorte considéré comme le festival « officiel ».
Plusieurs domaines artistiques sont représentés : pièces de théâtre, spectacles vivants, spectacles musicaux (de musique classique principalement), opéras, chorégraphies et expositions se succèdent. Il attire chaque année plusieurs centaines de milliers de spectateurs." (Wiki).
Donc une ville extrêmement animée où se mêlent différents saltimbanques dans les rues et quelques rabatteurs qui font l'éloge de diverses représentations théâtrales en des lieux prestigieux tels que l'Usher Hall ou même le Playhouse en vous distribuant des flyers.
A l'heure (aux alentours des 9:00) où nous décidons de visiter le superbe château qui domine la ville, celle-ci se réveille tout doucement mais cela ne nous empêche pas de constater que déjà beaucoup de touristes comme nous s'empressent de faire la queue. Fouilles des sacs et au corps obligatoires sont de rigueur et c'est au bout d'une bonne 1/2 heure que nous accédons à la cour intérieure de ce magnifique édifice.
Il faut au moins 3 bonnes heures voire peut-être plus pour visiter ce château quoiqu'à notre décharge, nous avons pris le temps de nous y restaurer juste après le fameux "coup de canon" de 13:00 orchestré par un garde qui, après le tir, vient présenter l'obus encore brûlant.
http://blog.lec.info/2013/05/24/pourquoi-entend-on-un-coup-de-canon-tire-du-chateau-dedimbourg-tous-les-jours-a-13h/
Le château regorge de pièces magnifiques notamment la grande salle où se tenaient les festins royaux.
Dans ce dédale absolument impressionnant, nous traversons également les appartements pour lesquels en termes de mobilier, il ne subsiste plus grand chose.
Mary Stuart
En ressortant, nous tombons sur un panorama absolument grandiose sur la ville ensoleillée. Qui a dit qu'il ne faisait pas beau en Ecosse ?
Dans l'enceinte du château se trouve également un petit musée consacré aux régiments écossais qui combattaient aux côtés de l'armée britannique au cours des nombreux conflits dans lesquels celle-ci est engagée. Intéressant mais bon voilà, ça ne me passionne pas plus que cela.
Nous poursuivons notre visite qui nous mène aux geôles du château.
Château qui nous offre de multiples facettes et ce, grâce à des petits recoins insolites ou bien encore des placettes mettant à l'honneur de valeureux officiers s'étant illustrés lors des nombreuses guerres dans lesquelles la Grande-Bretagne était impliquée.
Une dernière fois, nous admirons l'extraordinaire vue sur la ville avec au loin l'emblématique stade de Murrayfield.
Quittant le château au milieu des badauds qui se pressent pour y entrer, nous nous dirigeons vers le National Museum Of Scotland qui présente un intérêt relatif à nos yeux. Vous en jugerez par vous-mêmes. C'est joli mais bon voilà......
Nous entreprenons une petite balade dans la ville afin d'y admirer de belles façades. Mme Phil voue une véritable passion pour les façades en tout genre.....
Après une petite pause dans un des parcs de la ville, notre attention est attirée par un groupe de gens qui donnent un show de percussions à la sauce "Tambours du Bronx", groupe qui est dirigée par un virevoltant "chef d'orchestre". C'est sympa...
Nous nous rendons sur un site bucolique nommé Dean Village situé un peu en retrait de la ville. Après l'effervescence citadine, le calme d'un charmant petit village. Rien de tel pour bien terminer la journée...
Nous rentrons tranquillement dans le centre ville en quête d'un restaurant car, reconnaissons-le, nous sommes affamés... Encore une excellente journée.
En cette période estivale, Edimbourg est en pleine effervescence et ce, grâce à son festival qui dure pendant 3 semaines.
"Le festival international d'Édimbourg (Edinburgh International Festival ou EIF), est un festival artistique inauguré en 1947 qui a lieu chaque année en août à Édimbourg (Écosse) pendant trois semaines. C'est le plus ancien des festivals d'Édimbourg, et il est en quelque sorte considéré comme le festival « officiel ».
Plusieurs domaines artistiques sont représentés : pièces de théâtre, spectacles vivants, spectacles musicaux (de musique classique principalement), opéras, chorégraphies et expositions se succèdent. Il attire chaque année plusieurs centaines de milliers de spectateurs." (Wiki).
Donc une ville extrêmement animée où se mêlent différents saltimbanques dans les rues et quelques rabatteurs qui font l'éloge de diverses représentations théâtrales en des lieux prestigieux tels que l'Usher Hall ou même le Playhouse en vous distribuant des flyers.
A l'heure (aux alentours des 9:00) où nous décidons de visiter le superbe château qui domine la ville, celle-ci se réveille tout doucement mais cela ne nous empêche pas de constater que déjà beaucoup de touristes comme nous s'empressent de faire la queue. Fouilles des sacs et au corps obligatoires sont de rigueur et c'est au bout d'une bonne 1/2 heure que nous accédons à la cour intérieure de ce magnifique édifice.
Il faut au moins 3 bonnes heures voire peut-être plus pour visiter ce château quoiqu'à notre décharge, nous avons pris le temps de nous y restaurer juste après le fameux "coup de canon" de 13:00 orchestré par un garde qui, après le tir, vient présenter l'obus encore brûlant.
http://blog.lec.info/2013/05/24/pourquoi-entend-on-un-coup-de-canon-tire-du-chateau-dedimbourg-tous-les-jours-a-13h/
Le château regorge de pièces magnifiques notamment la grande salle où se tenaient les festins royaux.
Dans ce dédale absolument impressionnant, nous traversons également les appartements pour lesquels en termes de mobilier, il ne subsiste plus grand chose.
Mary Stuart
En ressortant, nous tombons sur un panorama absolument grandiose sur la ville ensoleillée. Qui a dit qu'il ne faisait pas beau en Ecosse ?
Dans l'enceinte du château se trouve également un petit musée consacré aux régiments écossais qui combattaient aux côtés de l'armée britannique au cours des nombreux conflits dans lesquels celle-ci est engagée. Intéressant mais bon voilà, ça ne me passionne pas plus que cela.
Nous poursuivons notre visite qui nous mène aux geôles du château.
Château qui nous offre de multiples facettes et ce, grâce à des petits recoins insolites ou bien encore des placettes mettant à l'honneur de valeureux officiers s'étant illustrés lors des nombreuses guerres dans lesquelles la Grande-Bretagne était impliquée.
Une dernière fois, nous admirons l'extraordinaire vue sur la ville avec au loin l'emblématique stade de Murrayfield.
Quittant le château au milieu des badauds qui se pressent pour y entrer, nous nous dirigeons vers le National Museum Of Scotland qui présente un intérêt relatif à nos yeux. Vous en jugerez par vous-mêmes. C'est joli mais bon voilà......
Nous entreprenons une petite balade dans la ville afin d'y admirer de belles façades. Mme Phil voue une véritable passion pour les façades en tout genre.....
Après une petite pause dans un des parcs de la ville, notre attention est attirée par un groupe de gens qui donnent un show de percussions à la sauce "Tambours du Bronx", groupe qui est dirigée par un virevoltant "chef d'orchestre". C'est sympa...
Nous nous rendons sur un site bucolique nommé Dean Village situé un peu en retrait de la ville. Après l'effervescence citadine, le calme d'un charmant petit village. Rien de tel pour bien terminer la journée...
Nous rentrons tranquillement dans le centre ville en quête d'un restaurant car, reconnaissons-le, nous sommes affamés... Encore une excellente journée.
Re: Ecosse 2017
Mercredi 9 août
Une nouvelle fois, et je tiens à les convaincre car en effet, je dirai aux détracteurs qu'il fait beau en Ecosse. La preuve en est que lorsque nous prenons la voiture pour aller visiter le Britannia, le yacht de la famille royale, le soleil brille de mille feux. Voilà, c'est dit.
Un peu désuet puisque mis en service en 1953 un an donc après le couronnement d'Elizabeth II, le navire nous offre l'intimité de ses royaux passagers. La visite dure quand même un certain temps, une heure et demie presque deux heures si je me souviens bien.
La mascotte du navire...
Le gouvernement britannique décida en 1994 de le désarmer pour raisons budgétaires. Cela fut fait en décembre 1997 dans le port militaire de Portsmouth puis le navire fut acheminé dans le port de Leith à Edimbourg.
La faim nous gagne et c'est d'un commun accord que nous décidons de nous restaurer dans la cafétéria attenante au Britannia où des tacos bien épicés nous arrachent le palais. Un peu normal car nous venions à peine sortir du........... "palais" flottant de Sa Majesté la Reine.
Après déjeuner, nous repartons vers le centre ville pour nous rendre à Holyrood Palace qui fut au départ un monastère aujourd'hui en ruines. Se construisit ensuite à proximité une résidence royale où la reine Marie Stuart séjourna quelques temps. Le palais est entouré d'immenses jardins garnis de fleurs magnifiques (que nous apercevons au loin), vous vous en doutez.
Devant l'entrée du château, accompagnées par un ensemble de joueurs de cornemuse, des danseuses se produisent devant un modeste public sur des airs traditionnels.
C'est sympa mais bon, ça va 5 minutes...
Ce qui est étrange par rapport à ce lieu, c'est que je n'ai pas de souvenirs précis d'avoir vu des pièces absolument marquantes à part des photos de famille à la limite sans intérêt.
Il est donc encore assez tôt pour enquiller une petite ascension vers Arthur's Seat, une colline assez abrupte qui domine la ville ainsi que je vous l'avais précisé dans un précédent exposé. Le temps est idéal pour vaquer à cette occupation puisque le soleil radieux accompagné d'une légère brise sera notre meilleur ami. La vue sur Edimbourg est magnifique.
Le sommet d'Arthur's Seat, encombré de touristes, n'est franchement pas transcendant puisque l'on y trouve deux espèces de blocs de pierre qui auraient pu s'apparenter à des tables d'orientation. Rien de tout ça et puis vu le nom du truc, j'espérais quelque chose d'un peu plus pittoresque. Le temps de prendre quelques photos, je redescends rejoindre Mme Phil qui n'a pas souhaité effectuer l'ascension finale. Vu le truc, elle a bien eu raison.
Sur le chemin du retour, nous croisons une alpiniste "en herbe" qui s'essaie à grimper quelques centimètres sur une paroi abrupte. Mais bon à la hauteur où elle se trouvait (2 mètres tout au plus), elle ne risquait pas de se faire bien mal.
Pour redescendre, cela ne nous prend que 3 petits quarts d'heure et donc au terme de cet effort non négligeable, la fringale nous envahit soudainement et donc après les tacos du midi, c'est donc un resto mexicain qu'il nous faut. Des fajitas, je veux, des fajitas j'aurai....
Le plat de Mme Phil.
Une nouvelle fois, et je tiens à les convaincre car en effet, je dirai aux détracteurs qu'il fait beau en Ecosse. La preuve en est que lorsque nous prenons la voiture pour aller visiter le Britannia, le yacht de la famille royale, le soleil brille de mille feux. Voilà, c'est dit.
Un peu désuet puisque mis en service en 1953 un an donc après le couronnement d'Elizabeth II, le navire nous offre l'intimité de ses royaux passagers. La visite dure quand même un certain temps, une heure et demie presque deux heures si je me souviens bien.
La mascotte du navire...
Le gouvernement britannique décida en 1994 de le désarmer pour raisons budgétaires. Cela fut fait en décembre 1997 dans le port militaire de Portsmouth puis le navire fut acheminé dans le port de Leith à Edimbourg.
La faim nous gagne et c'est d'un commun accord que nous décidons de nous restaurer dans la cafétéria attenante au Britannia où des tacos bien épicés nous arrachent le palais. Un peu normal car nous venions à peine sortir du........... "palais" flottant de Sa Majesté la Reine.
Après déjeuner, nous repartons vers le centre ville pour nous rendre à Holyrood Palace qui fut au départ un monastère aujourd'hui en ruines. Se construisit ensuite à proximité une résidence royale où la reine Marie Stuart séjourna quelques temps. Le palais est entouré d'immenses jardins garnis de fleurs magnifiques (que nous apercevons au loin), vous vous en doutez.
Devant l'entrée du château, accompagnées par un ensemble de joueurs de cornemuse, des danseuses se produisent devant un modeste public sur des airs traditionnels.
C'est sympa mais bon, ça va 5 minutes...
Ce qui est étrange par rapport à ce lieu, c'est que je n'ai pas de souvenirs précis d'avoir vu des pièces absolument marquantes à part des photos de famille à la limite sans intérêt.
Il est donc encore assez tôt pour enquiller une petite ascension vers Arthur's Seat, une colline assez abrupte qui domine la ville ainsi que je vous l'avais précisé dans un précédent exposé. Le temps est idéal pour vaquer à cette occupation puisque le soleil radieux accompagné d'une légère brise sera notre meilleur ami. La vue sur Edimbourg est magnifique.
Le sommet d'Arthur's Seat, encombré de touristes, n'est franchement pas transcendant puisque l'on y trouve deux espèces de blocs de pierre qui auraient pu s'apparenter à des tables d'orientation. Rien de tout ça et puis vu le nom du truc, j'espérais quelque chose d'un peu plus pittoresque. Le temps de prendre quelques photos, je redescends rejoindre Mme Phil qui n'a pas souhaité effectuer l'ascension finale. Vu le truc, elle a bien eu raison.
Sur le chemin du retour, nous croisons une alpiniste "en herbe" qui s'essaie à grimper quelques centimètres sur une paroi abrupte. Mais bon à la hauteur où elle se trouvait (2 mètres tout au plus), elle ne risquait pas de se faire bien mal.
Pour redescendre, cela ne nous prend que 3 petits quarts d'heure et donc au terme de cet effort non négligeable, la fringale nous envahit soudainement et donc après les tacos du midi, c'est donc un resto mexicain qu'il nous faut. Des fajitas, je veux, des fajitas j'aurai....
Le plat de Mme Phil.
Re: Ecosse 2017
Jeudi 10 août
Au revoir Edimbourg !!!!! Direction Stirling, une ville ô combien importante dans l'histoire écossaise. Mais avant cela, des haltes qui le sont toutes autant, importantes vont émailler notre périple de la journée.
Première étape : les Kelpies. Ce sont d'immenses structures métalliques représentant deux impressionnantes têtes de chevaux que l'on aperçoit depuis l'autoroute qui remonte vers Stirling. Fait pas bien chaud mais ceci ne nous empêche pas d'entreprendre la petite balade au demeurant très bucolique, qui mène à ce superbe site.
Prochaine étape : Falkirk, lieu de la défaite de William Wallace face aux Brits en 1298. Malheureusement, nous ne prendrons pas le temps de nous rendre sur le champ de bataille qui, paraît-il, est très mal indiqué. Volonté sans doute de la part des locaux d'oublier ce tragique évènement.
http://www.battlefieldsofbritain.co.uk/battle_falkirk_1298.html
A part cela, Falkirk est également le lieu où se trouve ce que l'on appelle communément la Falkirk Wheel, un site quelque peu intrigant car on se demande où elle se situe, cette foutue roue. En fait, elle se situe au pied de la construction de béton. Les visiteurs embarquent dans une sorte de bateau mouche qui les fait passer à une allure escargotique sous un tunnel (que nous empruntons pour notre part à pied). Sympa mais à ne pas faire vu le prix qui, si je me souviens bien, n'était pas donné.
Impatient que je suis de me rendre au Wallace Monument, une tour de presque 70 mètres de hauteur qui surplombe la ville de Stirling.
Tout le monde sait que cet homme avec Robert "The Bruce" à la bravoure inégalée reste pour les Ecossais, le symbole de la rebellion anti-anglaise remportant une victoire décisive en l'an de grâce 1297 à Stirling. Illustré et romancisé en 1995 par le film Braveheart et de et avec Mel Gibson dans le rôle principal, le mythe n'a cessé de grandir avec le temps non seulement pour cette bataille mais aussi pour le courage dont il fit preuve lors de son exécution à Londres.
La visite se répartit sur 3 niveaux. 3 niveaux sur lesquels, après gravi un très étroit escalier en colimaçon, on admire successivement des vitraux, des armes (dont l'épée supposée du héros écossais), des bustes et quelques côtes de maille.
Parvenus en haut, nous admirons un magnifique panorama sur Stirling et ses environs. Aujourd'hui d'ailleurs, le site de la bataille est occupé par un terrain de sport comme indiqué ci-dessous. Au sommet, ça souffle pas mal et puis la hauteur et moi, on n'a jamais été très copains.
Après un déjeuner un peu bourratif et sans saveur consommé à proximité du monument, déjeuner que j'aurai attendu pendant une bonne demi-heure notamment pour le plat chaud, nous prenons la direction du château de Stirling situé sur une colline faisant face au National Wallace Monument. Considéré comme l'un des plus grands châteaux du pays, les bâtiments qui le composent, datent pour la plupart des XV et XVIèmes siècles même s'il subsiste quelques constructions du XIVème.
La vieille ville de Stirling a ses attraits, c'est un fait. En voici la preuve en photos :
Même les cimetières sont magnifiques.........
La fatigue commençant à se faire sentir, nous nous dirigeons vers l'hôtel afin d'y déposer les bagages, accueillis par un hôte très convivial puis nous nous mettons en quête d'un p'tit resto car la faim nous a entre temps gagnés. Prenant le temps de nous promener de nouveau dans cette ville magnifique qu'est Stirling, nous regagnons très péniblement l'hôtel pour nous reposer après cette journée bien remplie.
Au revoir Edimbourg !!!!! Direction Stirling, une ville ô combien importante dans l'histoire écossaise. Mais avant cela, des haltes qui le sont toutes autant, importantes vont émailler notre périple de la journée.
Première étape : les Kelpies. Ce sont d'immenses structures métalliques représentant deux impressionnantes têtes de chevaux que l'on aperçoit depuis l'autoroute qui remonte vers Stirling. Fait pas bien chaud mais ceci ne nous empêche pas d'entreprendre la petite balade au demeurant très bucolique, qui mène à ce superbe site.
Prochaine étape : Falkirk, lieu de la défaite de William Wallace face aux Brits en 1298. Malheureusement, nous ne prendrons pas le temps de nous rendre sur le champ de bataille qui, paraît-il, est très mal indiqué. Volonté sans doute de la part des locaux d'oublier ce tragique évènement.
http://www.battlefieldsofbritain.co.uk/battle_falkirk_1298.html
A part cela, Falkirk est également le lieu où se trouve ce que l'on appelle communément la Falkirk Wheel, un site quelque peu intrigant car on se demande où elle se situe, cette foutue roue. En fait, elle se situe au pied de la construction de béton. Les visiteurs embarquent dans une sorte de bateau mouche qui les fait passer à une allure escargotique sous un tunnel (que nous empruntons pour notre part à pied). Sympa mais à ne pas faire vu le prix qui, si je me souviens bien, n'était pas donné.
Impatient que je suis de me rendre au Wallace Monument, une tour de presque 70 mètres de hauteur qui surplombe la ville de Stirling.
Tout le monde sait que cet homme avec Robert "The Bruce" à la bravoure inégalée reste pour les Ecossais, le symbole de la rebellion anti-anglaise remportant une victoire décisive en l'an de grâce 1297 à Stirling. Illustré et romancisé en 1995 par le film Braveheart et de et avec Mel Gibson dans le rôle principal, le mythe n'a cessé de grandir avec le temps non seulement pour cette bataille mais aussi pour le courage dont il fit preuve lors de son exécution à Londres.
La visite se répartit sur 3 niveaux. 3 niveaux sur lesquels, après gravi un très étroit escalier en colimaçon, on admire successivement des vitraux, des armes (dont l'épée supposée du héros écossais), des bustes et quelques côtes de maille.
Parvenus en haut, nous admirons un magnifique panorama sur Stirling et ses environs. Aujourd'hui d'ailleurs, le site de la bataille est occupé par un terrain de sport comme indiqué ci-dessous. Au sommet, ça souffle pas mal et puis la hauteur et moi, on n'a jamais été très copains.
Après un déjeuner un peu bourratif et sans saveur consommé à proximité du monument, déjeuner que j'aurai attendu pendant une bonne demi-heure notamment pour le plat chaud, nous prenons la direction du château de Stirling situé sur une colline faisant face au National Wallace Monument. Considéré comme l'un des plus grands châteaux du pays, les bâtiments qui le composent, datent pour la plupart des XV et XVIèmes siècles même s'il subsiste quelques constructions du XIVème.
La vieille ville de Stirling a ses attraits, c'est un fait. En voici la preuve en photos :
Même les cimetières sont magnifiques.........
La fatigue commençant à se faire sentir, nous nous dirigeons vers l'hôtel afin d'y déposer les bagages, accueillis par un hôte très convivial puis nous nous mettons en quête d'un p'tit resto car la faim nous a entre temps gagnés. Prenant le temps de nous promener de nouveau dans cette ville magnifique qu'est Stirling, nous regagnons très péniblement l'hôtel pour nous reposer après cette journée bien remplie.
Re: Ecosse 2017
Vendredi 11 août
Lever aux aurores comme d'habitude, la prochaine étape, c'est Dundee. Mais avant cela, la journée promet encore d'être chargée puisque nous comptons naturellement nous arrêter sur des sites particulièrement pittoresques.
Il nous reste cependant un lieu à voir à Stirling. Le vieux pont où s'est déroulé l'un des instants déterminants de la bataille de 1297.
Sous un ciel très plombé et une pluie très fine (la cape s'imposera), la Mondéo, 21 ans d'âge, crû millésimé, s'engage pour une petite vingtaine de kilomètres sur les routes sinueuses écossaises en direction du château de Campbell situé près d'un bled nommé..........Dollar. Pas de distillerie à proximité mais juste une forêt abondante qui cerne la bâtisse de part en part que nous atteignons à pied au bout d'une petite vingtaine de minutes.
Distant d'un peu plus de 20km du château de Campbell, Culross, charmante petite bourgade, située en bord de mer, nous offre un spectacle magnifique. Petites maisons de caractère, une abbaye superbe et...........un cimetière une nouvelle fois très inquiétant. L'Ecosse sans cimetières ne serait plus l'Ecosse.
Cette jolie balade nous met en appétit et c'est donc dans ce petit restaurant non dénué de cachet que nous posons "nos valises" pendant une petite heure. Un restaurant pour lequel je viens de rédiger un avis très positif....
https://www.tripadvisor.fr/UserReviewEdit-g1925511-d2239705-Biscuit_Cafe-Culross_Fife_Scotland.html
Nous quittons le bucolisme de Culross pour la ville de Dumfermline. Celle-ci abrite une superbe abbaye où est enterré l'un des personnages les plus importants de l'histoire écossaise, Robert The Bruce, qui comme William Wallace, vainquit les Anglais.......à Bannockburn en 1314.
La tombe de Robert The Bruce.
L'effervescence de la ville de Dumfermline ne nous convenant pas trop, nous repartons vers Anstruther (Enster en écossais, Eanstar en gaélique d'Écosse et dont le sens est « petit ruisseau ») qui est "une petite ville dans la Council Area de Fife, en Écosse. Anstruther est séparé en deux par un petit ruisseau, le Dreel Burn Graver. Anstruther se trouve à 9 miles au sud-est de St Andrews." (Wiki). Autrefois très actif comme port de pêche, la petite ville vit aujourd'hui d'un tourisme florissant notamment par le biais de son petit musée consacré à ce qui en fit sa notoriété à savoir la pêche.
En longeant la côte est, nous remontons ensuite sur Crail, pittoresque petit port de plaisance à partir duquel il est possible d'effectuer une balade bien sympa le long du front de mer. Vous pourrez noter la couleur du ciel qui, au fil de la journée, s'est bien dégagée.
Une petite dizaine de kilomètres nous sépare maintenant de St Andrews, une étape incontournable pour sa cathédrale en ruines, un des hauts lieux d'Ecosse à absolument voir. Avant de nous y rendre, St Andrews nous offre son lot de façades insolites que Mme Phil tient à prendre en photo donc oui, ça prend du temps....
Sur la dernière photo avec l'arc en ciel, nous apercevons enfin la cathédrale qui se dresse majestueusement devant nous. Comme coupée en deux, la "bâtisse" qui n'en est plus une, tient mais on se demande par quel "miracle"......Bah justement, elle tient miraculeusement....
Le Gardien des lieux...
Avant de regagner Dundee par les petites routes, il nous reste à voir le magnifique château en ruines situé sur le front de mer.
Arrivés à Dundee (qui ne possède aucun charme apparent soit dit en passant) trois quarts d'heure plus tard, nous constatons après avoir emménagé dans notre nouvel "hôtel" (qui ressemble davantage à une cité universitaire) et avoir été accueilli très froidement par le tôlier, que tout est déjà fermé, même les restos chinois ou italiens. Nous nous rabattons sur un Fish & Chips bien graisseux que nous consommons très rapidement puis remontons à pied les 600 mètres qui nous séparent de l'hôtel pour un repos réparateur bien mérité. La journée du lendemain sera riche en émotions.
Lever aux aurores comme d'habitude, la prochaine étape, c'est Dundee. Mais avant cela, la journée promet encore d'être chargée puisque nous comptons naturellement nous arrêter sur des sites particulièrement pittoresques.
Il nous reste cependant un lieu à voir à Stirling. Le vieux pont où s'est déroulé l'un des instants déterminants de la bataille de 1297.
Sous un ciel très plombé et une pluie très fine (la cape s'imposera), la Mondéo, 21 ans d'âge, crû millésimé, s'engage pour une petite vingtaine de kilomètres sur les routes sinueuses écossaises en direction du château de Campbell situé près d'un bled nommé..........Dollar. Pas de distillerie à proximité mais juste une forêt abondante qui cerne la bâtisse de part en part que nous atteignons à pied au bout d'une petite vingtaine de minutes.
Distant d'un peu plus de 20km du château de Campbell, Culross, charmante petite bourgade, située en bord de mer, nous offre un spectacle magnifique. Petites maisons de caractère, une abbaye superbe et...........un cimetière une nouvelle fois très inquiétant. L'Ecosse sans cimetières ne serait plus l'Ecosse.
Cette jolie balade nous met en appétit et c'est donc dans ce petit restaurant non dénué de cachet que nous posons "nos valises" pendant une petite heure. Un restaurant pour lequel je viens de rédiger un avis très positif....
https://www.tripadvisor.fr/UserReviewEdit-g1925511-d2239705-Biscuit_Cafe-Culross_Fife_Scotland.html
Nous quittons le bucolisme de Culross pour la ville de Dumfermline. Celle-ci abrite une superbe abbaye où est enterré l'un des personnages les plus importants de l'histoire écossaise, Robert The Bruce, qui comme William Wallace, vainquit les Anglais.......à Bannockburn en 1314.
La tombe de Robert The Bruce.
L'effervescence de la ville de Dumfermline ne nous convenant pas trop, nous repartons vers Anstruther (Enster en écossais, Eanstar en gaélique d'Écosse et dont le sens est « petit ruisseau ») qui est "une petite ville dans la Council Area de Fife, en Écosse. Anstruther est séparé en deux par un petit ruisseau, le Dreel Burn Graver. Anstruther se trouve à 9 miles au sud-est de St Andrews." (Wiki). Autrefois très actif comme port de pêche, la petite ville vit aujourd'hui d'un tourisme florissant notamment par le biais de son petit musée consacré à ce qui en fit sa notoriété à savoir la pêche.
En longeant la côte est, nous remontons ensuite sur Crail, pittoresque petit port de plaisance à partir duquel il est possible d'effectuer une balade bien sympa le long du front de mer. Vous pourrez noter la couleur du ciel qui, au fil de la journée, s'est bien dégagée.
Une petite dizaine de kilomètres nous sépare maintenant de St Andrews, une étape incontournable pour sa cathédrale en ruines, un des hauts lieux d'Ecosse à absolument voir. Avant de nous y rendre, St Andrews nous offre son lot de façades insolites que Mme Phil tient à prendre en photo donc oui, ça prend du temps....
Sur la dernière photo avec l'arc en ciel, nous apercevons enfin la cathédrale qui se dresse majestueusement devant nous. Comme coupée en deux, la "bâtisse" qui n'en est plus une, tient mais on se demande par quel "miracle"......Bah justement, elle tient miraculeusement....
Le Gardien des lieux...
Avant de regagner Dundee par les petites routes, il nous reste à voir le magnifique château en ruines situé sur le front de mer.
Arrivés à Dundee (qui ne possède aucun charme apparent soit dit en passant) trois quarts d'heure plus tard, nous constatons après avoir emménagé dans notre nouvel "hôtel" (qui ressemble davantage à une cité universitaire) et avoir été accueilli très froidement par le tôlier, que tout est déjà fermé, même les restos chinois ou italiens. Nous nous rabattons sur un Fish & Chips bien graisseux que nous consommons très rapidement puis remontons à pied les 600 mètres qui nous séparent de l'hôtel pour un repos réparateur bien mérité. La journée du lendemain sera riche en émotions.
Re: Ecosse 2017
Samedi 12 août
Ainsi que je vous l'ai indiqué dans mon précédent message, Dundee ne présente pas d'attrait particulier et c'est donc sans regret que nous la quittons pour prendre la direction d'Aberdeen.
A peine quelques kilomètres effectués, le contraste est saisissant.........de beauté. Un paysage majestueux s'offre à nous. Des collines verdoyantes et recouvertes de bruyère nous coupent le souffle. Vite ma Ventoliiiiiiiiiiine...... Ces grandes étendues sont traversées par des petites rivières ou des torrents de montagne au charme évident.
C'est peut-être "Ford" de café mais elle tient l'coup.....
Tomber en panne au milieu de tout ça pourrait s'avérer être catastrophique. Pas de réseau bien évidemment. Vous croisez une voiture toutes les heures et encore je suis généreux. Par conséquent, il convient de conduire prudemment en prenant soin d'éviter les multiples "nids de poule" qui jalonnent notre parcours.
Première étape de la journée : Glamis Castle. Un superbe château où la Reine Mère Elizabeth, la mère de l'actuelle reine Élisabeth II, fut elle-même sacrée reine en 1937. Elle y passa également son enfance. Cet édifice maintes fois remodelé fut le théâtre de légendes pour le moins rocambolesques comme celle de la Dame Grise "que l'on dit s'appeler Janet Douglas, épouse du 6ème seigneur de Glamis ; accusée de sorcellerie, elle fut torturée afin de la faire avouer, puis envoyée au bûcher à Édimbourg en 1537. D'après les guides, la chapelle est toujours utilisée régulièrement par la famille mais personne n'a le droit de s'asseoir sur le siège de la Dame Grise. Sir David Bowes-Lyon (1902 – 1961), l'un des oncles maternels de la reine Élisabeth II, se promenant sur la pelouse une nuit après le souper, déclara avoir vu une fille s'agrippant aux barreaux d'une fenêtre et regardant fixement dans la nuit. Alors qu'il allait lui parler, elle disparut soudainement, comme si quelqu'un l'avait arrachée de la fenêtre." (Wiki).
Le petit cimetière des animaux compagnie de la Reine Mère.
Attenant au château, un joli musée présentant des tenues de sâcre peut se visiter gratuitement
Seconde étape que j'attends avec impatience puisqu'il s'agit de Kirriemuir, ville natale du regretté Bon Scott, chanteur d'AC/DC. En mai 2016, y a été inaugurée une superbe statue rendant donc hommage à l'enfant du pays et ce, en présence de l'ancien bassiste du groupe, Mark Evans. Celle-ci est située sur un parking à l'entrée de la ville par Bellies Brae. Nous y garons la voiture. Une statue en tout point magnifique représentant un Bonny tenant à la fois un micro et une superbe cornemuse, se dresse fièrement au milieu de nulle part. On imaginerait presque le reste du groupe arrivant sur un toit de bus pour venir le chercher comme au bon vieux temps de It's A Long Way To The Top.
Kirriemuir est une charmante petite ville très animée ponctuée chaque année par la Bon Fest. En 2018, celle-ci se tiendra du 4 au 6 mai 2018. Différents tribute bands reprennent ainsi des standards du groupe période Bon Scott. A noter que pour la prochaine édition, Phil Campbell And The Bastard Sons seront en tête d'affiche.
Nous nous restaurons dans ce petit établissement où nous dégustons un sandwich genre panini garni de , jambon, fromage fondu et chutney. A conseiller vraiment et ce, pour une somme modique :
https://www.google.fr/maps/uv?hl=fr&pb=!1s0x4886656e7146d567:0x1c0c1281f0f98750!2m22!2m2!1i80!2i80!3m1!2i20!16m16!1b1!2m2!1m1!1e1!2m2!1m1!1e3!2m2!1m1!1e5!2m2!1m1!1e4!2m2!1m1!1e6!3m1!7e115!4shttps://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname%3D107546601292851862524%26id%3D6440995755079797458%26target%3DPHOTO!5sRecherche+Google&imagekey=!1e3!2s-FcoZyeMZqbk/WWMDg21UitI/AAAAAAABA4I/WYfi6mt0NKQXku9214YEkRZW30hE06f2wCLIBGAYYCw
Désirant me procurer un t-shirt d'AC/DC avec Bonny, j'arpente ensuite les quelques rues de la ville pour en dénicher un. Après quelques essayages, j'opte pour le noir.
https://www.bonfest.com/
https://www.bonfest.com/what-s-on
L'office de tourisme de la ville n'est autre qu'un musée à la gloire locale notre Bonny, rassemblant ainsi une multitude d'objets insolites. Emouvant, ce lieu....
L'ex-boulangerie familiale.
Nous regagnons le parking où se trouve garée la Mondéo, faisons un dernier cliché de Bonny puis prenons la direction de Stonehaven et de Dunnottar Castle où nous attend un spectacle absolument magnifique voire enivrant. Je vous laisse seuls juges.
Salut Bonny....!!!!!!
Dunnottar Castle
Et là, je puis vous dire que nous nous attardons sur ce site exceptionnel alors que la lumière du soleil commence à baisser tout doucement. Nous rencontrons d'ailleurs un couple local qui, muni d'un drone, se plait à prendre des photos du château à une hauteur d'environ 30 m.
C'est à regret que nous prenons la décision de quitter les lieux pour Aberdeen (30 km environ) où se situe notre prochain hôtel. Aberdeen qui ne nous procure pas une super impression soit dit en passant, sans doute, sommes-nous sous le charme de Dunnottar Castle. Les restos sont quasi tous fermés et du coup, on se rabat bon gré mal gré sur un McDo. Pas bien grave, on a vu de belles choses durant cette journée captivante.
Ainsi que je vous l'ai indiqué dans mon précédent message, Dundee ne présente pas d'attrait particulier et c'est donc sans regret que nous la quittons pour prendre la direction d'Aberdeen.
A peine quelques kilomètres effectués, le contraste est saisissant.........de beauté. Un paysage majestueux s'offre à nous. Des collines verdoyantes et recouvertes de bruyère nous coupent le souffle. Vite ma Ventoliiiiiiiiiiine...... Ces grandes étendues sont traversées par des petites rivières ou des torrents de montagne au charme évident.
C'est peut-être "Ford" de café mais elle tient l'coup.....
Tomber en panne au milieu de tout ça pourrait s'avérer être catastrophique. Pas de réseau bien évidemment. Vous croisez une voiture toutes les heures et encore je suis généreux. Par conséquent, il convient de conduire prudemment en prenant soin d'éviter les multiples "nids de poule" qui jalonnent notre parcours.
Première étape de la journée : Glamis Castle. Un superbe château où la Reine Mère Elizabeth, la mère de l'actuelle reine Élisabeth II, fut elle-même sacrée reine en 1937. Elle y passa également son enfance. Cet édifice maintes fois remodelé fut le théâtre de légendes pour le moins rocambolesques comme celle de la Dame Grise "que l'on dit s'appeler Janet Douglas, épouse du 6ème seigneur de Glamis ; accusée de sorcellerie, elle fut torturée afin de la faire avouer, puis envoyée au bûcher à Édimbourg en 1537. D'après les guides, la chapelle est toujours utilisée régulièrement par la famille mais personne n'a le droit de s'asseoir sur le siège de la Dame Grise. Sir David Bowes-Lyon (1902 – 1961), l'un des oncles maternels de la reine Élisabeth II, se promenant sur la pelouse une nuit après le souper, déclara avoir vu une fille s'agrippant aux barreaux d'une fenêtre et regardant fixement dans la nuit. Alors qu'il allait lui parler, elle disparut soudainement, comme si quelqu'un l'avait arrachée de la fenêtre." (Wiki).
Le petit cimetière des animaux compagnie de la Reine Mère.
Attenant au château, un joli musée présentant des tenues de sâcre peut se visiter gratuitement
Seconde étape que j'attends avec impatience puisqu'il s'agit de Kirriemuir, ville natale du regretté Bon Scott, chanteur d'AC/DC. En mai 2016, y a été inaugurée une superbe statue rendant donc hommage à l'enfant du pays et ce, en présence de l'ancien bassiste du groupe, Mark Evans. Celle-ci est située sur un parking à l'entrée de la ville par Bellies Brae. Nous y garons la voiture. Une statue en tout point magnifique représentant un Bonny tenant à la fois un micro et une superbe cornemuse, se dresse fièrement au milieu de nulle part. On imaginerait presque le reste du groupe arrivant sur un toit de bus pour venir le chercher comme au bon vieux temps de It's A Long Way To The Top.
Kirriemuir est une charmante petite ville très animée ponctuée chaque année par la Bon Fest. En 2018, celle-ci se tiendra du 4 au 6 mai 2018. Différents tribute bands reprennent ainsi des standards du groupe période Bon Scott. A noter que pour la prochaine édition, Phil Campbell And The Bastard Sons seront en tête d'affiche.
Nous nous restaurons dans ce petit établissement où nous dégustons un sandwich genre panini garni de , jambon, fromage fondu et chutney. A conseiller vraiment et ce, pour une somme modique :
https://www.google.fr/maps/uv?hl=fr&pb=!1s0x4886656e7146d567:0x1c0c1281f0f98750!2m22!2m2!1i80!2i80!3m1!2i20!16m16!1b1!2m2!1m1!1e1!2m2!1m1!1e3!2m2!1m1!1e5!2m2!1m1!1e4!2m2!1m1!1e6!3m1!7e115!4shttps://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname%3D107546601292851862524%26id%3D6440995755079797458%26target%3DPHOTO!5sRecherche+Google&imagekey=!1e3!2s-FcoZyeMZqbk/WWMDg21UitI/AAAAAAABA4I/WYfi6mt0NKQXku9214YEkRZW30hE06f2wCLIBGAYYCw
Désirant me procurer un t-shirt d'AC/DC avec Bonny, j'arpente ensuite les quelques rues de la ville pour en dénicher un. Après quelques essayages, j'opte pour le noir.
https://www.bonfest.com/
https://www.bonfest.com/what-s-on
L'office de tourisme de la ville n'est autre qu'un musée à la gloire locale notre Bonny, rassemblant ainsi une multitude d'objets insolites. Emouvant, ce lieu....
L'ex-boulangerie familiale.
Nous regagnons le parking où se trouve garée la Mondéo, faisons un dernier cliché de Bonny puis prenons la direction de Stonehaven et de Dunnottar Castle où nous attend un spectacle absolument magnifique voire enivrant. Je vous laisse seuls juges.
Salut Bonny....!!!!!!
Dunnottar Castle
Et là, je puis vous dire que nous nous attardons sur ce site exceptionnel alors que la lumière du soleil commence à baisser tout doucement. Nous rencontrons d'ailleurs un couple local qui, muni d'un drone, se plait à prendre des photos du château à une hauteur d'environ 30 m.
C'est à regret que nous prenons la décision de quitter les lieux pour Aberdeen (30 km environ) où se situe notre prochain hôtel. Aberdeen qui ne nous procure pas une super impression soit dit en passant, sans doute, sommes-nous sous le charme de Dunnottar Castle. Les restos sont quasi tous fermés et du coup, on se rabat bon gré mal gré sur un McDo. Pas bien grave, on a vu de belles choses durant cette journée captivante.
Dernière édition par Phil le 23/10/2017, 12:35, édité 2 fois
Re: Ecosse 2017
tu as fait tout ce voyage avec ta "poubelle " mondeo
tangmo- Lazy
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Re: Ecosse 2017
et super fiable:cheers: ...et polluante un peuPhil a écrit:En attendant, elle, elle roule........
tangmo- Lazy
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Re: Ecosse 2017
Dimanche 13 août
Aberdeen ne brille pas particulièrement par son charme et c'est donc sans regret que nous quittons cette ville assez banale au final. A noter le grand ciel bleu et le soleil radieux qui nous accompagnent malgré tout.
Sur le trajet qui doit nous mener jusqu'au Loch Muick où nous attend une randonnée pittoresque, nous croisons de superbes paysages à couper le souffle. Vite ma Ventoline.... Mieux vaut ne pas tomber en panne car me semble t-il, je crois l'avoir mentionné précédemment, cela serait synonyme de véritable catastrophe. En effet, il n'y a rien aux alentours et par ailleurs, très peu d'automobilistes semblent utiliser l'itinéraire que nous empruntons. "On la ménage" la Mondéo et c'est donc sans encombres que nous parvenons à destination : le Loch Muick.
La randonnée s'étale sur 3 longues heures. Devant nous s'étire cette majestueuse étendue d'eau entourée de collines verdoyantes et recouvertes de bruyère.
La balade est belle et n'est pas trop difficile à négocier à part les midges, sorte de petits moustiques qui vous attaquent et vous piquent par nuées. Et des midges, il y en a presque partout en Ecosse notamment à proximité des lochs à tel point que vous croisez des touristes qui ont prévu la moustiquaire autour du visage. Pour ce qui nous concerne, nous devrons faire face à ces insectes voraces au moment de passer le pavillon de vacances de la Reine Victoria.
Le pavillon de vacances de la Reine Victoria.
Wesh Man...
Bien évidemment, cette balade nous a mis l'estomac dans les talons et c'est donc aux alentours des 13h-13h30 que nous nous mettons en quête d'un petit restaurant dans la petite ville la plus proche à savoir Ballater au demeurant très charmante.
Nous prenons donc le temps de visiter cette petite bourgade et décidons de repartir pour Elgin distante de plus de 60 kilomètres. Elgin est surtout connue pour son abbaye en ruines, abbaye que j'avais déjà eue l'opportunité d'admirer en 1984.
Compte tenu de l'heure tardive à laquelle nous atteignons notre destination, la ville guère animée, est déjà plongée dans l'obscurité. Et puis, reconnaissons-le, la balade nous a bien épuisés et c'est donc un hôtel cossu qui nous accueille pour nous offrir un repos réparateur.
Aberdeen ne brille pas particulièrement par son charme et c'est donc sans regret que nous quittons cette ville assez banale au final. A noter le grand ciel bleu et le soleil radieux qui nous accompagnent malgré tout.
Sur le trajet qui doit nous mener jusqu'au Loch Muick où nous attend une randonnée pittoresque, nous croisons de superbes paysages à couper le souffle. Vite ma Ventoline.... Mieux vaut ne pas tomber en panne car me semble t-il, je crois l'avoir mentionné précédemment, cela serait synonyme de véritable catastrophe. En effet, il n'y a rien aux alentours et par ailleurs, très peu d'automobilistes semblent utiliser l'itinéraire que nous empruntons. "On la ménage" la Mondéo et c'est donc sans encombres que nous parvenons à destination : le Loch Muick.
La randonnée s'étale sur 3 longues heures. Devant nous s'étire cette majestueuse étendue d'eau entourée de collines verdoyantes et recouvertes de bruyère.
La balade est belle et n'est pas trop difficile à négocier à part les midges, sorte de petits moustiques qui vous attaquent et vous piquent par nuées. Et des midges, il y en a presque partout en Ecosse notamment à proximité des lochs à tel point que vous croisez des touristes qui ont prévu la moustiquaire autour du visage. Pour ce qui nous concerne, nous devrons faire face à ces insectes voraces au moment de passer le pavillon de vacances de la Reine Victoria.
Le pavillon de vacances de la Reine Victoria.
Wesh Man...
Bien évidemment, cette balade nous a mis l'estomac dans les talons et c'est donc aux alentours des 13h-13h30 que nous nous mettons en quête d'un petit restaurant dans la petite ville la plus proche à savoir Ballater au demeurant très charmante.
Nous prenons donc le temps de visiter cette petite bourgade et décidons de repartir pour Elgin distante de plus de 60 kilomètres. Elgin est surtout connue pour son abbaye en ruines, abbaye que j'avais déjà eue l'opportunité d'admirer en 1984.
Compte tenu de l'heure tardive à laquelle nous atteignons notre destination, la ville guère animée, est déjà plongée dans l'obscurité. Et puis, reconnaissons-le, la balade nous a bien épuisés et c'est donc un hôtel cossu qui nous accueille pour nous offrir un repos réparateur.
Re: Ecosse 2017
Lundi 14 août
Elgin est certes une bien jolie ville et donc après être repassés devant la cathédrale en ruines, nous devons gagner Inverness le plus rapidement possible. Avant cela, un long périple à la fois historique, bucolique, ésotérique et mystérieux nous attend.
Première étape : le champ de bataille de Culloden. J'y étais passé aux alentours il y a 34 ans et donc comme je m'étais passionné pour ce fait historique s'étant déroulé le 16 avril 1746, je n'avais trouvé d'autres moyens que de me procurer un petit livret bien agencé dans une petite échoppe avoisinante.
Cette fois-ci, je tiens donc à visiter le site dans son intégralité.Nous n'avons pas de chance car des pluies diluviennes se sont invitées pour l'occasion. Ainsi, nous optons tout d'abord pour la visite du musée qui prend un certain temps mais qui recèle de pièces absolument remarquables.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Culloden
Malgré les éléments défavorables, nous tentons ensuite une sortie aventureuse alors qu'il nous est indiqué de suivre un itinéraire bien précis afin de bien situer les positions des deux belligérants en présence.
Il est l'heure de nous restaurer et de nous réchauffer car la température est autant le dire loin d'être agréable. En effet, une soupe bien chaude ainsi qu'un savoureux sandwich au chèvre accompagné de chutney viennent nous remplir la panse.
Direction pour ce qui constitue l'un des lieux les plus visités en Ecosse à savoir le Loch Ness long de 39 km. L'atmosphère qui y règne est étrange, mystérieuse mais aussi fort bucolique et ce, grâce à une petite route forestière que nous empruntons et qui nous permet d'éviter le trafic assez dense car vous vous doutez bien que la grande route (qui fait le tour du Loch et qui ne présente pas toujours de vues avantageuses sur le site) est très prisée.
La route forestière rejoint de nouveau la grande route au niveau de Boleskine. Alors bien évidemment, pour nous, fans de rock, Boleskine est assimilé à Aleister Crowley puis Jimmy Page qui en 1971 avait fait l'acquisition du lugubre manoir Boleskine House. A noter le "charmant" petit cimetière à proximité....
Boleskine House
La réputation de ce manoir était déjà toute faite dans la région bien avant la venue du sinistre mage en 1898 puisque moults évènements étranges s'y étaient produits (suicides de propriétaires, bruits singuliers). L'article que je vais vous soumettre ci-dessous raconte même que la bâtisse avait été construite sur les ruines d'une église qui avait brûlé avec toute une congrégation à l'intérieur.
http://www.lepoint.fr/chroniques-ete-maison-vacances/boleskine-house-le-manoir-maudit-de-jimmy-page-19-07-2010-1216093_196.php
Contre l'avis de Mme Phil, j'escalade un parapet puis tente une incursion dans la propriété laissée à l'abandon depuis l'incendie de 2015 qui a ravagé 60% de la bâtisse. Pas bien, je sais. L'herbe est très haute et comme il tombe un crachin intermittent, mon jean est bien trempé. L'ambiance est effectivement extrêmement pesante et donc, je préfère ne pas trop attarder surtout qu'il nous reste du chemin à parcourir. Le temps d'effectuer quelques clichés, je rejoins Mme Phil qui commençait à s'inquiéter.
Le tour du Loch Ness est loin d'être terminé. Il nous reste une bonne vingtaine de kilomètres à effectuer. Après être revenu vers l'intérieur des terres, nous passons à Errogie connue surtout pour sa cabine téléphonique située à un carrefour très passant. Dans cette cabine, les gens de passage y déposent un livre qu'ils ont aimé et ce, dans un souci de partage et y apposent un petit mot sur ce que l'on pourrait considérer comme un "livre d'or" de fortune.
Nous poursuivons notre petit crochet pour atteindre le Loch Mhor dont le Guide du Routard vantait les mérites et effectivement, nous ne sommes pas déçus du spectacle. Je me remets au ricochet, pratique j'avais délaissée depuis trop longtemps.
Nous rejoignons de nouveau la grande route pour atteindre Fort Augustus, une charmante petite bourgade située à l'extrémité sud du Loch Ness.
Nous remontons le Loch Ness côté ouest et nous arrêtons sur le site le plus emblématique là, on l'on disait que notre ami Nessie était "apparu" à savoir près des ruines du château d'Urquhart. L'endroit est à couper le souffle, c'est un fait et en plus, nous avons droit à l'apparition au loin d'un superbe arc en ciel.
Nessie était bien là...........
Etape finale vers Inverness que nous atteignons sans trop d'encombres en fin d'après-midi. L'hôte, prénommé Kenny, fait preuve d'une réelle convivialité à notre égard. Fan de rock des 70's, il me fait part de ses groupes préférés dont le Sensational Alex Harvey Band.........
Nous nous mettons en quête d'un petit resto dans le centre ville assez sympa d'Inverness.
On voulait manger là à la base mais c'était complet...
Arrivant pourtant vers 19h30, nous sentons que nous ne sommes pas les bienvenus. Bref, nous mangeons fissa notre plat (un hamburger sans saveur) et faisons donc l'impasse sur le dessert. La journée fut longue et rude et c'est donc très logiquement que nous regagnons notre gite pour nous reposer.
Elgin est certes une bien jolie ville et donc après être repassés devant la cathédrale en ruines, nous devons gagner Inverness le plus rapidement possible. Avant cela, un long périple à la fois historique, bucolique, ésotérique et mystérieux nous attend.
Première étape : le champ de bataille de Culloden. J'y étais passé aux alentours il y a 34 ans et donc comme je m'étais passionné pour ce fait historique s'étant déroulé le 16 avril 1746, je n'avais trouvé d'autres moyens que de me procurer un petit livret bien agencé dans une petite échoppe avoisinante.
Cette fois-ci, je tiens donc à visiter le site dans son intégralité.Nous n'avons pas de chance car des pluies diluviennes se sont invitées pour l'occasion. Ainsi, nous optons tout d'abord pour la visite du musée qui prend un certain temps mais qui recèle de pièces absolument remarquables.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Culloden
Malgré les éléments défavorables, nous tentons ensuite une sortie aventureuse alors qu'il nous est indiqué de suivre un itinéraire bien précis afin de bien situer les positions des deux belligérants en présence.
Il est l'heure de nous restaurer et de nous réchauffer car la température est autant le dire loin d'être agréable. En effet, une soupe bien chaude ainsi qu'un savoureux sandwich au chèvre accompagné de chutney viennent nous remplir la panse.
Direction pour ce qui constitue l'un des lieux les plus visités en Ecosse à savoir le Loch Ness long de 39 km. L'atmosphère qui y règne est étrange, mystérieuse mais aussi fort bucolique et ce, grâce à une petite route forestière que nous empruntons et qui nous permet d'éviter le trafic assez dense car vous vous doutez bien que la grande route (qui fait le tour du Loch et qui ne présente pas toujours de vues avantageuses sur le site) est très prisée.
La route forestière rejoint de nouveau la grande route au niveau de Boleskine. Alors bien évidemment, pour nous, fans de rock, Boleskine est assimilé à Aleister Crowley puis Jimmy Page qui en 1971 avait fait l'acquisition du lugubre manoir Boleskine House. A noter le "charmant" petit cimetière à proximité....
Boleskine House
La réputation de ce manoir était déjà toute faite dans la région bien avant la venue du sinistre mage en 1898 puisque moults évènements étranges s'y étaient produits (suicides de propriétaires, bruits singuliers). L'article que je vais vous soumettre ci-dessous raconte même que la bâtisse avait été construite sur les ruines d'une église qui avait brûlé avec toute une congrégation à l'intérieur.
http://www.lepoint.fr/chroniques-ete-maison-vacances/boleskine-house-le-manoir-maudit-de-jimmy-page-19-07-2010-1216093_196.php
Contre l'avis de Mme Phil, j'escalade un parapet puis tente une incursion dans la propriété laissée à l'abandon depuis l'incendie de 2015 qui a ravagé 60% de la bâtisse. Pas bien, je sais. L'herbe est très haute et comme il tombe un crachin intermittent, mon jean est bien trempé. L'ambiance est effectivement extrêmement pesante et donc, je préfère ne pas trop attarder surtout qu'il nous reste du chemin à parcourir. Le temps d'effectuer quelques clichés, je rejoins Mme Phil qui commençait à s'inquiéter.
Le tour du Loch Ness est loin d'être terminé. Il nous reste une bonne vingtaine de kilomètres à effectuer. Après être revenu vers l'intérieur des terres, nous passons à Errogie connue surtout pour sa cabine téléphonique située à un carrefour très passant. Dans cette cabine, les gens de passage y déposent un livre qu'ils ont aimé et ce, dans un souci de partage et y apposent un petit mot sur ce que l'on pourrait considérer comme un "livre d'or" de fortune.
Nous poursuivons notre petit crochet pour atteindre le Loch Mhor dont le Guide du Routard vantait les mérites et effectivement, nous ne sommes pas déçus du spectacle. Je me remets au ricochet, pratique j'avais délaissée depuis trop longtemps.
Nous rejoignons de nouveau la grande route pour atteindre Fort Augustus, une charmante petite bourgade située à l'extrémité sud du Loch Ness.
Nous remontons le Loch Ness côté ouest et nous arrêtons sur le site le plus emblématique là, on l'on disait que notre ami Nessie était "apparu" à savoir près des ruines du château d'Urquhart. L'endroit est à couper le souffle, c'est un fait et en plus, nous avons droit à l'apparition au loin d'un superbe arc en ciel.
Nessie était bien là...........
Etape finale vers Inverness que nous atteignons sans trop d'encombres en fin d'après-midi. L'hôte, prénommé Kenny, fait preuve d'une réelle convivialité à notre égard. Fan de rock des 70's, il me fait part de ses groupes préférés dont le Sensational Alex Harvey Band.........
Nous nous mettons en quête d'un petit resto dans le centre ville assez sympa d'Inverness.
On voulait manger là à la base mais c'était complet...
Arrivant pourtant vers 19h30, nous sentons que nous ne sommes pas les bienvenus. Bref, nous mangeons fissa notre plat (un hamburger sans saveur) et faisons donc l'impasse sur le dessert. La journée fut longue et rude et c'est donc très logiquement que nous regagnons notre gite pour nous reposer.
Re: Ecosse 2017
Mardi 15 août
Au revoir Inverness, soi-disant la ville où l'on parle le mieux anglais en Ecosse et donc direction le point extrême nord-est à savoir John O' Groats. Avant cela, nous prenons congé du fort sympathique et dynamique Kenny qui, voyant, un vinyle d'Alex Harvey que je rangeais dans la voiture, commence tout de go à entonner de fort belle façon Delilah (une reprise de Tom Jones soit dit en passant).
Non sans regret, nous quittons ce superbe logis, car l'homme, malgré un retard de notre part la veille, nous avait accueillis avec une franche convivialité.
Première halte de la journée : Strathpeffer, une localité sans charme apparent, en fait un petit village thermal niché au coeur des Highlands.
Pas trop envie de nous attarder là, car honnêtement, il n'y a pas grand chose à part les quelques photos ci-dessus. Etape suivante, Portmahomack, une petite localité sise en bord de mer ressemblant étrangement à certains sites en Bretagne. Vous remarquerez d'ailleurs le bleuté du ciel.
Tain situé à un peu plus de 15 km de Portmahomack, nous offre quelque chose ayant un peu plus de cachet. Il s'agit d'une petite ville animée regorgeant de lieux très sympathiques.
C'est là qu'on se restaure sur le pouce. Au menu, sandwiches et salade composée dans un petit jardin municipal.
Direction Dornoch, une jolie petite ville du nord continuellement balayée par les vents, célèbre aussi pour son green de golf. Je m'y étais rendu, il y a de cela 34 ans pour y disputer une partie de golf endiablée avec les amis avec lesquels j'étais parti.
Fait pas bien chaud à Dornoch et c'est soulagés que nous revoyons notre "bonne vieille" Mondéo. Nous reprenons notre route vers le château ô combien grandiose de Duronbin que nous ne visiterons pas dans son intégralité juste l'extérieur et l'entrée car il nous reste des sites à voir et donc du chemin à parcourir.
Direction Badbea un village aujourd'hui en ruines (en fait, il ne reste vraiment plus rien). Les éleveurs de moutons avaient été chassés par les grands propriétaires pendant un siècle. Ainsi, ils bâtirent un village au bord des falaises escarpées de Berriedale. Les conditions de vie particulièrement difficiles incitèrent finalement au début du XXème siècle à quitter la région. Certains partirent même pour la Nouvelle Zélande.
Le Mémorial
Pour ceux qui connaissent les Bories près de Gordes dans le Vaucluse, les Grey Cairns of Camster, constructions datant du Néolithic pourraient s'y apparenter sans problème. Pour les atteindre, il faut emprunter une route étroite. Nous y rencontrons des Français à qui nous faisons part de nos récentes découvertes.
Nous continuons donc notre remontée vers le nord, admirant au gré de la route des paysages magnifiques et grandioses.
Nous touchons enfin à notre but : John O'Groats, une sorte de bout du monde en face duquel s'étire l'archipel des Orcades enveloppé dans une épaisse grisaille.
Nous comptions nous restaurer sur ce site exceptionnel mais l'un des serveurs du seul restaurant de ce bout du monde, nous fit part que l'on n'y servait pas de dîner. C'est donc décidé, direction Thurso, notre prochaine étape distante de 26 km. Cependant, nous prenons le temps d'effectuer un petit détour par le magnifique château de Mey, propriété de feue la Reine-Mère, château ouvert au public depuis 1996.
Sans nous presser, nous arrivons une petite vingtaine de minutes plus tard à Thurso, une ville côtière au final assez austère.
L'hôtel où nous séjournons fait un peu vieillot mais bon, il revêt un certain charme notamment à travers sa salle à manger qui fait penser à une sorte de pension de famille. Bien fatigués, ça nous suffira pour bien nous reposer.
Au revoir Inverness, soi-disant la ville où l'on parle le mieux anglais en Ecosse et donc direction le point extrême nord-est à savoir John O' Groats. Avant cela, nous prenons congé du fort sympathique et dynamique Kenny qui, voyant, un vinyle d'Alex Harvey que je rangeais dans la voiture, commence tout de go à entonner de fort belle façon Delilah (une reprise de Tom Jones soit dit en passant).
Non sans regret, nous quittons ce superbe logis, car l'homme, malgré un retard de notre part la veille, nous avait accueillis avec une franche convivialité.
Première halte de la journée : Strathpeffer, une localité sans charme apparent, en fait un petit village thermal niché au coeur des Highlands.
Pas trop envie de nous attarder là, car honnêtement, il n'y a pas grand chose à part les quelques photos ci-dessus. Etape suivante, Portmahomack, une petite localité sise en bord de mer ressemblant étrangement à certains sites en Bretagne. Vous remarquerez d'ailleurs le bleuté du ciel.
Tain situé à un peu plus de 15 km de Portmahomack, nous offre quelque chose ayant un peu plus de cachet. Il s'agit d'une petite ville animée regorgeant de lieux très sympathiques.
C'est là qu'on se restaure sur le pouce. Au menu, sandwiches et salade composée dans un petit jardin municipal.
Direction Dornoch, une jolie petite ville du nord continuellement balayée par les vents, célèbre aussi pour son green de golf. Je m'y étais rendu, il y a de cela 34 ans pour y disputer une partie de golf endiablée avec les amis avec lesquels j'étais parti.
Fait pas bien chaud à Dornoch et c'est soulagés que nous revoyons notre "bonne vieille" Mondéo. Nous reprenons notre route vers le château ô combien grandiose de Duronbin que nous ne visiterons pas dans son intégralité juste l'extérieur et l'entrée car il nous reste des sites à voir et donc du chemin à parcourir.
Direction Badbea un village aujourd'hui en ruines (en fait, il ne reste vraiment plus rien). Les éleveurs de moutons avaient été chassés par les grands propriétaires pendant un siècle. Ainsi, ils bâtirent un village au bord des falaises escarpées de Berriedale. Les conditions de vie particulièrement difficiles incitèrent finalement au début du XXème siècle à quitter la région. Certains partirent même pour la Nouvelle Zélande.
Le Mémorial
Pour ceux qui connaissent les Bories près de Gordes dans le Vaucluse, les Grey Cairns of Camster, constructions datant du Néolithic pourraient s'y apparenter sans problème. Pour les atteindre, il faut emprunter une route étroite. Nous y rencontrons des Français à qui nous faisons part de nos récentes découvertes.
Nous continuons donc notre remontée vers le nord, admirant au gré de la route des paysages magnifiques et grandioses.
Nous touchons enfin à notre but : John O'Groats, une sorte de bout du monde en face duquel s'étire l'archipel des Orcades enveloppé dans une épaisse grisaille.
Nous comptions nous restaurer sur ce site exceptionnel mais l'un des serveurs du seul restaurant de ce bout du monde, nous fit part que l'on n'y servait pas de dîner. C'est donc décidé, direction Thurso, notre prochaine étape distante de 26 km. Cependant, nous prenons le temps d'effectuer un petit détour par le magnifique château de Mey, propriété de feue la Reine-Mère, château ouvert au public depuis 1996.
Sans nous presser, nous arrivons une petite vingtaine de minutes plus tard à Thurso, une ville côtière au final assez austère.
L'hôtel où nous séjournons fait un peu vieillot mais bon, il revêt un certain charme notamment à travers sa salle à manger qui fait penser à une sorte de pension de famille. Bien fatigués, ça nous suffira pour bien nous reposer.
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