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Message par Invité 20/11/2017, 14:10

tangmo a écrit:
Franck a écrit:j'etais assez fan de Blackmore : mais grâce à Tangmo, et ces itw d epoque, j en suis encore + fan
suis aussi fan de DC, par contre y aune itw assez comique après coup (periode 84-85= où il vante la personnalité de Sykes, le traitant de mature et de qlq1 de souple  Laughing Laughing
DC qui pour moi est vraiment un leader comme Blackmore, 2 mecs ayant une vraie vision, semble s'être un peu emballé à l epoque Rolling Eyes
blackmore a bousillé rainbow en virant dio et coverdale en virant sykes  Neutral

oui et donc ? scratch

Blackmore explique bien pourquoi il s est separé de Dio : réorientation musicale plus accès radio ! on peut contester ce choix, mais c'etait réflechi après 4 albums ; de + ce n est pas RB qui a viré RJD c'est RJD qui est parti car il n aimait pas ce virage musical
de toute façon peu importe, RB dit tres bien et tres clairement, sur plusieurs itw que tu as posté - j ai buché mon ami Wink - que ces choix de musiciens n ont en general rien de personnel, mais sont des choix musicaux

Coverdale, lui a viré Sykes parce que le jeunot etait ingérable tout simplement ; on ne peut pas le reprocher à DC, qui je pense aurait été le premier à aimer poursuivre avec Sykes, si celui ci n'avait pas voulu prendre la place du roi ... quand il l a eu dans Blue Murder, on a vu ce qu il en a fait

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Message par Invité 21/11/2017, 19:47

Apres s etre fait viré de DP en 89, Gillan déclare qu il a été ''sollicité pour rejoindre des groupes assez célèbres" !
me demande bien quel groupe célébre cela pouvait bien etre, tant la voix de Gillan est particuliere ? scratch à mon avis, j imagine que c etait putot des groupes de rock que d heavy metal, sachant que des grands groupes de hard rock en 89, y en avait plus trop ou alors la place de chanteur était déjà prise ??
bizarrement je l aurai plutot vu chez les rolling stones (jagger s est cassé quand ?) plutot que chez un maiden ou un foreigner ... à moins qu Uriah Heep !!!???

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Message par tangmo 21/11/2017, 20:11

je pense que c'était du bluff pour se mettre en valeur ; il venait de prendre une bonne claque. Sad
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:08

CHRONIQUE DE PHILIPPE MANOEUVRE MAGAZINE ROCK&FOLK JUILLET 1976 N° 114 Page 109  rainbow rising
presse - Page 13 51vkzTzAorL._AC_US327_FMwebp_QL65_
2° Album 1976 33T Réf : Oyster 0Y 1-1601 us ou Polydor 2391224
Portrait du super soliste en grand inquisiteur : conscient d'avoir particulièrement raté son premier album-solo à cause du manque d'énergie du groupe qui l'accompagnait alors, Ritchie Blackmore procède à une épuration. Il ne garde auprès de lui que Ronnie James Dio, le chanteur/parolier. Il engage de bons musiciens, dont une super-star de la batterie, ce Cozy Powell que Jeff Beck loue à cor et à cri dans toutes ses interviews.
Résultat : un bon disque réussi. Pour la batterie seule, il mériterait qu'on lui prête oreille. Dans l'ensemble, les morceaux sont plus que proches de ce format qui fit la gloire de Deep Purple, ce qui n'est pas une insulte, loin de là. Il y a du moog à gogo, et le groupe est hypnotique comme une horde de bulldozers qui descendrait les Champs Élysées en broyant les milliers de touristes japonais qui font du lèche-vitrine sous leurs chenilles.
Super-cool, en fait, sans compter que Ritchie gratte toujours aussi bien. Il s'impose en stéréo-color, allant jusqu'à réfuter lui-même tous ces gags de vieux pro qu'il avait fini par servir aux audiences des Deep en un brouet saumâtre. le premier morceau est un boogie, le second aussi, le troisième est un boogie et le quatrième également. Ce qui signifie qu'à la fin de la première face vous êtes tout là-haut, sur l'Arc de Triomphe, avec votre thermos, vos sandwiches emballés dans du papier aluminium et votre petite amie et que tout les bulldozers vous passent entre les jambes.
La face deux est beaucoup plus ambitieuse. Ils ont construit un long hard-rock "Stargazer" que sous-tendent des milliers de violons à travers lesquels on reconnaîtra non pas un synthétiseur, mais bel et bien le Munich Philarmonic Orchestra. C'est fou ce qu'on peut faire avec un grand orchestre ! Mais le grave, c'est que l'ambitieuse oeuvre est réussie ! Ça sonne super ! Le solo de Blackmore, soutenu par Powell et les Walkyries, va rester dans les annales ! Ne vous refusez pas cet album, surtout si vous aimez les guitares héroïques et trop rapides pour relever des possibilités humaines. Et puis il y a ce grand orchestre ! Tenez, Jon Lord va en faire une jaunisse, ou un concerto (fasse le ciel que ce soit une jaunisse).


Dernière édition par tangmo le 31/12/2017, 20:16, édité 2 fois
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:09

CHRONIQUE DE BENOIT FELLER MAGAZINE ROCK&FOLK AVRIL 1974 N°87 Page 91  deep purple burn
presse - Page 13 9k=
10° Album 1974 33T Réf : Pathé 2C 066 94837
A ceux qui ont vu Deep Purple au Palais en janvier, "Burn" ne sera pas totalement étranger, puisqu'une bonne partie du concert était constitué de ce nouveau matériel (l'abandon des chevaux de bataille habituels étant motivé par les récents changements au sein du groupe). Voici donc un Deep Purple "new look", remanié et qui peut être a pris le temps un jour de regarder en arrière et de s'avouer sincèrement ce que cachaient des années d'un succès gigantesque (cf : tous les articles de 70 à 73 dans la presse hebdomadaire anglaise). Beaucoup de bruit et de clinquant, peut être un commencement de légende chez les teenagers des seventies, mais un vide et une absence de direction musicale impressionnants (l'album "Made In Japan"). Et puis, toujours la même histoire , des tensions entre musiciens, la place écrasante de Ritchie Blackmore, et finalement la perte de cette formidable énergie des premiers disques amènent le départ de Ian Gillan et Roger Glover. Et on redémarre avec deux spécialistes/amoureux de la musique noire, Glenn Hughes et David Coverdale. Le résultat, "Burn", est traversé par un souffle qu'on croyait perdu depuis "In Rock", et fait très intelligemment référence à des formations habiles comme Mountain ("Flowers Of Evil") et Led Zeppelin ; finis ces morceaux interminables, ennuyeux après quelques sillons, finis ces soli boursouflés et prétentieux, ces bruitages inaudibles. Tout le monde s'est calmé, particulièrement Ritchie Blackmore, qui a délaissé le solo pour un rythmique efficace ENFIN accordée aux autres. Évidemment, c'est toujours du hard rock, mais du hard rock qui déménage en vitalité ce qu'il perdait en bavardages. Il y a dans ce disque des choses vraiment excellentes, mais aussi, et c'est dommage, des choses profondément ennuyeuses ("Mistreated", "A 200"). Sur huit titres, cinq bons, très bons même, le reste est .... euh,
beaucoup plus discutable (tout ceci est vu, bien entendu, dans une optique hard). Le prochain disque en dira sans doute davantage sur le virage de Deep Purple : ou bien Purple continuera à rechercher l'énergie, ou bien il se laissera aller comme par le passé, et alors.....


Dernière édition par tangmo le 31/12/2017, 20:17, édité 1 fois
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:15

CHRONIQUE DE PATRICK GRACZYK MAGAZINE ROCK&FOLK NOVEMBRE 1973 N° 82 Page 93
presse - Page 13 81DrrhOFDGL._SX450_
2° Album 1973 33T réf : Capricorn 47510
Voilà un album qui nous fera doublement oublier la désastreuse prestation de l'Olympia (rappelez-vous la première partie des Doors en mai 72). En ces temps-là, Captain Beyond semblait harassé par des problèmes d'équilibre musical, incapable de pouvoir s'échapper de la vacuité qui le tenait. Mais les ans lui ont ouvert les portes et lui ont procuré la maturité salutaire, d'où ces changements de personnel (Marty Rodriguez) et d'orientation survenus depuis, et surtout ultérieurement au premier album, assurément inférieur à celui-ci. Enfin, "Sufficiently Breathless" démontre que le groupe cachait bien des facultés que l'on ne soupçonnait point à une époque. Plus encore que sa qualité, c'est sa fraicheur qui saisit.
Dans un tout autre style, Captain Beyond propose ici une musique diantrement swingante, un alliage impeccablement dosé de rock et de rythmes latins, ceux qui possèdent particulièrement la magie de rendre, en un quart de tour, les musiques encore plus charmantes, encore plus étourdissantes. D'autant plus que le groupe a su s'augmenter de musiciens non seulement compétents mais surtout prêts à sacrifier un peu de sueur pour offrir à l'ensemble des couleurs à la fois infiniment plus chatoyantes et excitantes : Guille Garcia (congas, timbales, percussion) et Reese Wynans (electric & acoustic piano). Ainsi, l'incursion de ces deux bonshommes a apporté à la musique de ce groupe jadis rudimentaire qui avait puisé son énergie dans les mêmes entrailles que les gens avec lesquels chacun des membres avait joué auparavant. Que ce soit avec Iron Butterfly pour Lee Dorman (basse) et Rhino (lead, acoustic & slide guitars) ou avec un Deep Purple encore méconnu pour Rod Evans (vocals), chacun marquait au fer rouge sur la musique les leçons apprises au fil de ces aventures éphémères ; mais la synthèse ne rendait que vain tout espoir d'originalité et d'esthétique. Le résultat n'offrait qu'une tournure sujette à la violence sonore, une "compression" des sonorités qui annihilait toute grandeur d'âme.
Aujourd'hui, l'esprit de Captain Beyond a bien changé et, inévitablement, la musique a fait peau neuve. Une chose engendre une autre ...
Plus de fournaise sonore, mais des rocks allégés, bien construits, qui éliminent toute trace d'un passé délétère. Évidemment, le responsable le plus proéminent de cette volte-face pourrait bien être Guille Garcia, locomotive qui éructe ses vapeurs enivrantes et qui entraine sa suite vers les décors de son pays au rythme de percussions fébriles ("Everything's A Circle", "Distant Sun"). Mais, si bien agencés sont les morceaux, que même ceux qui excluent toute influence latine n'en suscitent pas moins une curiosité profonde. Car nous sommes aux antipodes du groupe de la première heure, de ce heavy-rock grondeur qui était sa marque de fabrique. Désormais, la musique apparait plus étirée, plus limpide aussi ; la guitare n'écrase plus, par sa lourdeur, les autres instruments, mais au contraire, se fond dans l'ensemble, voire même décuple son efficacité en background, dans certains cas ("Bright Blue Tango"). Par le cisèlement de notes claires stridentes, le style de Rhino frise parfois celui-ci de Carlos Santana ("Everything's A Circle"), toutes proportions gardées évidemment, et l'on peut s'empêcher d'évoquer la chaleur ambiante du studio, les balancements lascifs. Même Rod Evans qui semble maintenant jouer sans encombre avec sa voix, laisse parler les musiciens parmi lesquels se manifeste particulièrement Reese Wynans avec, dans ses mains, son piano électrique qui sème çà et là ses notes onctueuses et contribue à nourrir plus amplement le nouveau sound de Captain Beyond ("Drifting In Space") et "Starglow Energy", morceau dans lequel on note la participation de Paul Hornsby à l'orgue). Dans cet album, on survole un éventail de styles (cosmique, acoustique, afro-cubain), et c'est bien là l'explication exacte de ce charme si singulier. "Sufficiently Breathless" pourrait bien sonner en même temps, la fin d'un trop long sommeil et la réalisation de foisonnants jolis rêves accumulés dans l'esprit du groupe. Enfin.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:21

CHRONIQUE DE DANIEL VERMEILLE MAGAZINE ROCK&FOLK JANVIER 1974 N°84 Page 91/93
presse - Page 13 41AhTbwlfpL._01_SR90,90_
1° Album 1973 33T Réf : Atlantic 40506
Retrouver toutes les sessions auxquelles Billy Cobham a participé depuis le début des années 60 nécessiterait plusieurs mois de sérieuses recherches : il ne s'en souvient plus lui-même ! En fait, il aura mis moins de temps à s'imposer au grand public que dans les milieux professionnels, et ce premier album solo est une sorte de pèlerinage, un retour vers la maison-mère, Atlantic, pour laquelle il travaillait beaucoup il y a six-huit ans, notamment pour les premiers tubes d'Aretha Franklin. L'influence du Son de cette compagnie se retrouve dans diverses plages de ce disque, mais l'ambiance de l'écurie CTI est aussi décelable. D'ailleurs, ne retrouve-t-on pas quelques habitués des nombreuses sessions de cette maison de disques, tels Ron Carter (contrebasse) ou Ray Barretto (conga) ? On se demande également comment Billy Cobham prend le temps de participer aux disques de Deodato par exemple, tout en tournant avec Mahavishnu et en enregistrant "Spectrum". Faut-il voir dans ce titre une allusion aux définitions de Tony Williams (cf. "Via The Spectrum Road") concernant la haute spiritualité "laïque" de certains batteurs ? S'il est difficile de comparer ces deux musiciens, il est plus facile d'affirmer que Cobham a beaucoup évolué ces trois dernières années, et que sa recherche constante de la pureté des sons de ses toms, accordés aux autres instruments avec une précision jamais égalée, a réellement engendré une technique complètement originale.
La première face s'ouvre sur "Quadrant 4" qui, comme son nom l'indique, est un rock très violent en 4/4, et dès cet instant, on réalise que toute la direction des soli est faite par Jan Hammer aux pianos et Moog synthésizer. On découvre aussi bien vite la virtuosité d'un guitariste au nom inconnu, Tommy Bolin, qui s'entend aussi bien avec nos deux compères du Mahavishnu que John Mc Laughlin lui-même. "Searching For The Right Door" met plus en valeur l'extraordinaire communion qui s'établit entre Cobham et Lee Sklar, le bassiste de The Section. Cobham joue plus lourdement qu'avec McLaughlin, mais les comparaisons s'arrêtent là, car les arrangements sont plus traditionnels. Les deux petits soli de batterie contenus dans cette face sont des merveilles de précision et de construction dont la minutie sonore étonne autant que la performance en elle-même. La suite "Spectrum"/"Anxiety"/"Taurian Matador" permet à un plus grand nombre d'instrumentistes de se confronter et élargit considérablement le champ de vision musicale, jusqu'ici assez restreint, grâce aux interventions de Joe Farrell (flûte et soprano), Jimmy Owens (actuellement à Paris) John Tropea (guitare - "Deodato"), Hammer, Carter et Barretto. La seconde face sera donc aussi présentée par ces deux groupes de musiciens, et l'unité de l'ensemble n'en sera que renforcée car l'esprit reste le même, et Jan Hammer joue un grand rôle dans ce maintien. La fin de "To The Women Of My Life" est donc un des meilleurs moments du disque, car c'est au tour de Cobham de prendre un solo sur une ligne rythmique dominée par Hammer et suivie par tous les autres musiciens : un des instants les plus fous de toute la production actuelle, à côté duquel "Le Lis"/"Snoopy's Search"/"Red Baron" sonnent beaucoup trop "sages" car ce n'est que du jazz made in CTI ...Mais ceci n'est pas suffisant pour accuser Cobham de "faiblesse", car cet album continue à poser les bases de la musique de demain, au même titre que ceux de Miles ou Hancock....
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:22

CHRONIQUE (!!) MAGAZINE BEST AVRIL 1975 N°81 Page 81
presse - Page 13 51qEcQx-b7L._01_SR90,90_
3° Album 1975 33T Réf : Blue Note BN LA 398-G
Après "The Essence Of Mystery" et "Funky Snakefoot", voici "Mind Transplant", le troisième album de Mouzon en leader. Alphonse Mouzon a joué avec beaucoup de monde : Weather Report, dont il fut le premier batteur, mais aussi McCoy Tyner, Les McCann et récemment Larry Coryell dans le cadre de son Eleventh House. Alphonse Mouzon est l'un des dignes représentants de l'école soul de la batterie. Un jeu proche de celui de Cobham, une approche rythmique similaire, Mouzon est surtout une redoutable machine à swing, capable de créer des rythmes complexes et efficaces. Du jazz-rock très funky dans le cadre d'un album fort bien fait. Priorité aux rythmes, la musique étant composée en fonction de ces derniers, mais aussi des solos bien agencés et fort diversifiés. Mouzon sachant parfois s'effacer pour permettre à ses musiciens de s'exprimer (Tommy Bolin et Lee Ritenour) font merveille dans ce contexte. Des guitares dérapantes, une chambre d'écho judicieusement utilisée, sans oublier les synthétiseurs dans une approche moderne de la musique, tout cela favorise l'implantation de climats sonores, de mélodies envoûtantes ("Golden Rainbows" Malgré quelques titres de moindre intérêt, "Mind Transplant" ne manque pas d'impact et de conviction.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:24

CHRONIQUE DE PHILIPPE PARINGAUX MAGAZINE ROCK&FOLK AOUT 1970 N°43 Page 63/64
5° Album 1970 33T Réf : Harvest SHVL 777
presse - Page 13 61-Yn34athL._01_SR90,90_
Pourquoi les Deep Purple n'ont jamais réussi à devenir l'un des big groups britanniques, cet album l'explique assez bien. Il n'est point question de qualité musicale, mais de choix pour un style bien défini ou un autre, et ses incessants changements d'objectifs ont très certainement nui à la popularité d'une formation qui possède tout pour devenir grande, le génie de la composition excepté (ce qui n'est pas négligeable : si les Deep Purple qui sont de bien meilleurs musiciens que les Stones, par exemple, savaient composer des thèmes aussi évidents que ceux de ces derniers, ils seraient aussi grands qu'eux ; c'est aussi simple que cela).
Permettez-moi d'avancer cette hypothèse que John Lord et son désir de respectabilité classique, son admiration pour le "maître" Keith Emerson, sont pour beaucoup dans cette instabilité musicale d'un groupe sans cesse partagé entre sa vocation profonde de hard rocker et ses ambitions de musicien universel. Comme si le hard-rock n'était pas une musique universelle. Comme si la virtuosité, au niveau de l'écriture ou celui de la composition, n'était pas un handicap, quand elle devient une fin en soi. Après sa tentative ratée de fusion du rock et du classique, Deep Purple reprend ici la mesure de ses ambitions et joue, tout au long des deux faces, la musique qui est la sienne. Le résultat en est un album intéressant, très représentatif des qualités et des défauts du groupe. Au rang des qualités, il faut compter un étonnant sens du drame 'Bloodsucker" et une science certaine de l'établissement de climats oppressants par de longs crescendos haletants qui explosent soudain dans les gerbes sonores de la guitare de Blackmore. Ce dernier aussi - comme les quatre autres, mais à un niveau infiniment plus élevé - doit être considéré comme une qualité, tant il est en train de s'imposer comme l'un des tout premiers guitaristes du monde. Qualité encore que le son du groupe, de plus en plus dense et de moins en moins confus, son qui doit beaucoup au travail de Lord; excellent accompagnateur quand il ne se laisse pas aller à des imitations sans intérêt de la "Danse du sabre" ou autres thèmes qui n'ont rien à faire ici. Deep Purple joue dur et vite, plus qu'il ne l'a jamais fait, sans réussir pourtant à se débarrasser tout à fait de cet emphatisme perpétuel, de cette grandiloquence inutile qui viennent parfois boursoufler de breaks démesurés des morceaux qui s'annonçaient sensationnels. Reste que les qualités de Deep Purple compensent largement ses défauts et que cet album, plus dur, plus tendu que les précédents, est sans doute le meilleur à ce jour d'un groupe qui sera très important bientôt, s'il décide à emprunter cette voie royale jusqu'ici ignorée de lui : la simplicité.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:27

CHRONIQUE DE PHILIPPE MANOEUVRE MAGAZINE ROCK&FOLK FEVRIER 1976 N°109 Page 105/106
12° Album 1975 33T Réf Pathé 2C 068-97044
presse - Page 13 51E0CXOEokL._01_SR90,90_
La Cadillac mauve s'arrêta devant les pompes à essence. Un chevelu débraillé en sortit. Il donna deux ou trois coups de boots dans les pneus boudinés sans se départir de son air vaguement hagard. Puis il s'absorba dans la contemplation des éclaboussures et des éraflures qui maculaient d'autant de crachats la carrosserie laquée. Le conducteur, dont les moustaches de phoque pendaient lamentablement, vint le rejoindre :
- "cet engin est trop lourd à diriger, j'en peux plus !".
Le pompiste, un joli métèque en costume immaculé, s'était approché :
- "je vous fais le plein ?" demanda-t-il.
Le chevelu eut une lueur d'espoir :
- "tu ne saurais pas conduire, par hasard ?"
- "ce tas de boue ? Faudrait drôlement regonfler le moulin, mais c'est sûr que je pourrais tenir le volant.
J'm'appelle Tommy ....."
- "enchanté, mon vieux - Coverdale ; et au fait, voici tes nouveaux patrons, messieurs Lord et Paice."
Qui voudra y croire ? Tommy Bolin a réussi - certes avec l'approbation et l'aide des autres - à regonfler les Deep Purple, à en faire une machine preste et présentable. Ce jeune guitariste ne serait certainement pas parvenu à la postérité à cause de son oeuvre avec Zéphir, ce groupe punko-bluesy de L.A. qu'on soldait un petit peu partout il n'y a pas six mois de cela, ni à cause des ses albums compétents avec James Gang, ni à cause de son boulot de sessionman derrière Billy Cobham. Son album solo vous permettra de comprendre pourquoi en une seule écoute ; en dépit d'une approche habile de tous les genres (du reggae au hard blues en passant par le country), Bolin est un timide compétent qui vient de faire un disque de technicien comme il en existe déjà trop en en sortira malheureusement encore beaucoup (Rick Derringer, fais Gaffe !). Avec les Deep ... le problème de la direction ne se pose pas. Réputés grands seigneurs du heavy metal chauffé à blanc, les Deep ont fait une petite mutation très au goût du jour : ils font dans le métal soul, et Bolin peut canaliser sa verve et employer ses capacités à colmater le tout.
Il ne faudrait pas être trop méchant quand même ; Ian Paice semble avoir encore progressé depuis la dernière fois. Et Glenn Hughes a trop fréquenté David Bowie pour ne pas savoir comment faire vrombir sa basse sous vos fesses comme un plaisant toboggan. John Lord, ô miracle, semble sortir d'une période d'hibernation qui l'avait vu dormir sur ses claviers depuis "Made In Japan". Il en arrache ses solos en force, le vieux, et sans pour autant faire appel à ses souvenirs du conservatoire. Bolin a été incrusté dans la masse au mixage. Le son de sa Strato est propre, presque ténu. Ce qui signifie qu'il faudra écouter très fort.
A part cela, il case autant de solos qu'il est techniquement possible de le faire dans une structure aussi simple, sans jamais évoquer le côté m'as-tu-vu de son prédécesseur, hormis dans le premier morceau de la première face, qui aurait aussi bien pu s'appeler "Goodbye Ritchie". Le fait capital, c'est que Bolin a composé une chanson "Dealer" qui éloigne pour la première fois les Deep de leur sujet favori et obsessionnel : les groupies, les groupies, les groupies. Il serait grossier de vous faire remarquer que "Come Taste The Band" est carrément dédié à Bacchus et de vous sortir tous les jeux de mots millésimés sur l’ère de la bibine qui remplace décidément celle du joint. C'est à vrai dire sans grand rapport, et le grand jeu, dès maintenant et avant tout le monde, consiste à prévoir le prochain changement de personnel des Deep Purple. En attendant, laissez-vous refaire le plein.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:30

CHRONIQUE DE PHILIPPE MANOEUVRE MAGAZINE ROCK§FOLK SEPTEMBRE 1978 N° 140 Page 139
Réf 33T Pathe Marconi 2 C066 60900 année 1978
presse - Page 13 512PApjIERL._01_SR90,90_
Je m'attendais à ce que cet album soit complètement nul, et il est seulement crade ! Et encore, c'est au niveau du son, de la production, qu'il défaille. Mais pour le reste.....
Un peu de polémique. J'ai écouté ce disque huit fois, et je suis prêt à défendre la thèse selon laquelle la seconde formation de Deep Purple valait amplement la première. Terrain expérimental imposé : le Japon. Homme pour homme, Glenn Hughes, Davis Coverdale et Tommy Bolin valaient bien Roger Glover, Ian Gillian et Ritchie Blackmore. Plus : les nouveaux n'avaient pas l'air de s'ennuyer sur scène (à preuve ce disque), alors que la lassitude des anciens les entraînait à donner des concerts abominables (à preuve, on n'a pas encore osé ressortir les bandes du concert de Paris avec Blackmore). Et puis.. et puis Jon Lord et Ian Paice étaient là, imperturbables, assurant le respect des traditions. Le choix des titres est judicieux. Tout y passe ; la grande cuvée Deep Purple "Highway Star" et "Smoke On The Water", le commencement de la fin "Burn" et "Soldier Of Fortune" et le renouveau "Lady Buck" et "You Keep On Moving". Autant dire que des standards de ce calibre, chaque musicien est à même de tirer son égo de la bourrasque. Of course, personne n'est à l'abri d'une faute de goût, et il nous faut signaler les sinistres débordements de Jon Lord. Encore lui ! Heureusement, ce disque possède tout un feeling érotique et moite, il pulse sans problème et fait chaud au bas ventre. Tant pis pour les solos d'orgue expérimentaux (arrêtez de rire, il y croyait). Mais le grand intérêt du disque, c'est le guitariste, Tommy Bolin. Son jeu hérissé et tout en finesses est loin des attaques préprogrammées qui avaient fini par devenir la stance préférée de son prédécesseur. En bref, il délivre d'innombrables solos, avec ces incroyables piqûres suraiguës qui déchirent divinement les tympans. Et quand on lui laisse un morceau "Wild Dogs"; il l'utilise parfaitement, avec modestie et brio. La perle rare. On l'aura deviné, "last in concert Japan" est un putain de bon disque. Et pourtant, on pouvait tout craindre, s'attendre aux cendres froides, parler de capitalisation, etc...Et je confluerai en disant qu'il est vraiment honteux que Lord et Paice n'aient pas poussé le concept plus loin. Ils auraient dû engager trois nouveaux accompagnateurs tous les trois ans et maintenir la flamme perpétuellement allumée. Pourquoi ne l'ont-ils pas fait ?
Avaient-ils gagné leur premier milliard de dollars ? Serait-il possible que "Smoke The Water" soit moins rigolo à jouer qu'à écouter ?
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:34

CHRONIQUE DE PHILIPPE TOUCHARD MAGAZINE ENFER JUILLET-AOUT 1984 N°15 Page 56
2° Album 1984 33T Réf : Phonogram 822 366-1
presse - Page 13 51htF1gm5GL._01_SR90,90_
On ne change pas une équipe qui gagne. Après le succès de son premier album et la révélation de ce super groupe au bord de l'overdose de feeling (Enfer n° 9), Dio nous offre une nouvelle fois un album en forme de cadeau.
La recette est cependant la même, et à la première écoute comme au premier regard sur la pochette tout semble nous remémorer le premier album. La production a encore progressé, laissant aux riffs les plus heavy toute latitude à la persuasion et la mise en valeur de la toujours splendide voix de Ronnie qui manifestement colle à merveille avec le concept de groupe. Car ici, la voix est parfaitement intégrée et pour le néophyte, Ronnie James Dio n'est, et ne peut être que le chanteur de Dio. Les guitares sont plus travaillées et bénéficient d'un des plus grand espace de liberté, prouvant par là que Vivian Campbell est un bien grand guitariste. Alors cela pousse et pousse très fort. Pas de frime, le tout est parfaitement compact et chaque mesure, chaque note rentre dans nos mémoires tel un clou dans un morceau de gruyère.
On ne peut que se laisser dominer par la musique de Dio, et se prendre à rêver, à ce monde où les valeurs sont toutes entièrement et absolues, un monde où l'on est musique, la vie un chant, les sentiments une liberté doucement revendiquée. Au bout du compte, Dio nous donne l'éventail des possibilités d'une vie positive, au travers d'une musique qui s'intègre parfaitement à la chair et au corps.
Car tout est là, Dio chante avec ses tripes, Campbell joue avec ses doigts qui ne lui appartiennent plus et Appice assurent ce transport charnel avec le naturel et la simplicité du geste appelant à la communion. Voilà tout est dit, le concept de Dio est particulièrement ravageur et bien que la musique se soit durcie, le feeling est encore plus flagrant et généreux.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:35

CHRONIQUE DE PHILIPPE TOUCHARD MAGAZINE ENFER + HERVE PICART MAGAZINE BEST
CHRONIQUE DE PHILIPPE TOUCHARD MAGAZINE ENFER N°3 JUIN 1983 Page 42
1° Album 1983 33T Réf : Phonogram 811 021 1
presse - Page 13 61dHlp-hkFL._01_SR90,90_
La dissolution de certains grands groupes n'est pas toujours à déplorer, dès lors que des personnalités fortes s'en dégagent pour aller créer d'autres oeuvres à leur volonté, assurant par la même la conservation de leur propre genre.
C'est exactement, ici, le cas de Ronnie James Dio, qui prend le départ d'une nouvelle carrière, avec un groupe, dont il a choisi personnellement chaque membre. C'est pour lui, l'occasion de concrétiser son identité musicale, celle là même qu'il n'a jamais pu révéler, ni du temps Rainbow, encore moins à l'époque de Black Sabbath. A la pochette, on sent déjà que Ronnie James Dio poursuit son exploration d'une certaine morale, torturé par le manichéisme chrétien : à gauche, le diable jouant avec des chaînes, à droite, un brave curé, synonyme de l'amour comme loi universelle qui se noie, serré au cou par sa soutane.
Musicalement, ce disque nous réserve une bonne surprise. Voilà quelque chose dont le succès ne tardera pas à être fulgurant.
Alliant, les mélodies mises en relief par un orgue discret et opportuniste aux riffs des plus ravageurs, Ronnie est en marche, vers une musique où il arrivera peut être à faire oublier Black Sabbath et Rainbow. Bien sûr, j'écris "peut être". C'est dire en fait, que Ronnie n'est pas encore détaché des deux groupes auxquels il a participé durant presque 10 ans. En effet, il n'y a pas loin à coller l'étiquette Black Sabbath sur des titres tels que "Don't Talk To Stragers" ou "Holy Driver" ou celle de Rainbow sur "Gypsis" ou "Rainbow In The Dark".
Quoiqu'il en soit, il est temps de restituer à César ce qui est à César, car les morceaux comme "Stand Up And Shout", "Straight Through The Heart" et "Invisible" seront désormais des must, qu'il faudra mettre à l'actif de Dio.
Dio, le groupe, et non seulement Ronnie, car ses titres laissent libres cours à la guitare de Vivian Campbell une guitare libérée et libératrice, donnant tout un boulevard sonore, bien balisé pour mettre en relief la voix la splendide voix de Ronnie, qui, c'est flagrant, prend un plaisir colossal à chanter pour nous.
Un curé sur une pochette, c'est peut être pour mieux mettre en relief la communion parfaite entre la voix de Ronnie James et la musique de Dio.
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CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST OCTOBRE 1983 N° 183 Page 94
Après avoir écouté "Holy Driver", nul doute que plus d'un métallovore entonnera des hymnes à la louange du sacré nom de Dio. Il faut dire que Ronnie James "Elf - Rainbow - Black Sabbath" Dio a plutôt bien entamé sa carrière solo après avoir été longtemps le gosier d'or de groupes renommés. Il s'est choisi des complices experts, dont une rythmique imbattable avec ces deux rameurs infatigables que sont Jimmy Bain et Vinnie Appice (le frère de...), et un soliste bien périlleux en la personne de Mr Campbell, un de ces guitaristes dont on se demande si ses doigts ne sont pas munis de patins tant cela glisse et virevolte sur le manche. Un gang de première force qui sert magnifiquement la voix forte et ample de Dio, lyrique et accrocheuse (pourquoi AC/DC n'a-t-il pas enrôlé ce Canadien au lieu de Casquette Hurlante ?).
En plus, voilà des gens qui s'affirment d'emblée à l'aise sur tous les terrains du hard : heavy metal ultra-speedé (le météorique "Stand Up And Shout", médium blues à climat (cet "Holy Driver" qui rappelle un rien Black Sabbath), hard raffiné et contrasté à l'UFO (le slendide "Don't Talk To Strangers"), refrain pop métallisé (comme, tiens,tiens, "Rainbow In The Dark" - titre innocent ?), tout fait mouche, montre que l'on a ici affaire à des squales bien aguerris, carnassiers autant qu'élégants.
Du coup, ce premier album laisse entrevoir de belles promesses et l'on irait bien jurer que Dio va se faire enfin un nom avec le sien, lui qui fut souvent le brillant faire-valoir d'autrui. On va vraiment savoir ce qu'est le tonnerre de Dio.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:36

CHRONIQUE DE BOBBY BRUNO MAGAZINE ROCK EN STOCK
CHRONIQUE DE BOBBY BRUNO MAGAZINE ROCK EN STOCK NOVEMBRE 1977 N° 7 Page 49
7° Album 1973 33T Réf : WEA 40541 - Atco 7037 us
presse - Page 13 21496VJYC7L._01_SR90,90_
Joe Walsh est parti, et il faut un remplaçant à ce génial guitariste. C'est à Tommy que revient ce rôle et cet album sera le témoin de l'émerveillement de ce précieux guitariste. Car "Bang" reste l'oeuvre de James Gang. Un Bolin qui annonce la couleur dès "Standing In The Rain" dans le backing vocal et qui libère ses égos dans "Alexis" où il prend cette fois-ci le lead. Un nouveau style est né et le Gang entre dans l'anthologie mais cette musique est trop bien faite et trop élaboré pour plaire. Une musique pour musicien, non pour public. Toujours Tom Down qui fait ses preuves et qui oeuvre à merveille il est vrai. Citons toutefois les monstres que Bolin quittera pour s'envoler vers l'absolu peut être. Roy Kenner au lead vocal magnifique entre autre, la rythmique swing la plus méconnue aux States, Dale Peters à la basse et Jim Fox aux drums.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:37

CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST JUILLET 1987 N° 228 Page 81
8° Album 1987 33T Réf : Carrère 66443
presse - Page 13 51HwW2u6-lL._01_SR90,90_
Cela n'a vraiment jamais marché très fort entre le Whitesnake de David Coverdale et la France. Au départ, ce fut la France qui se ficha complètement de lui et, comme il avait du succès ailleurs, il se ficha bien d'elle. Par la suite, elle se vexa de voir qu'il se fichait d'elle et pas des autres, et se ficha de lui encore davantage, et lui encore plus d'elle, et ainsi de suite. Quelle embrouille ! Et dans l'histoire, le public français passa joyeusement à côté d'une fantastique brochette d'albums aussi turbulents et brillants les uns que les autres. Puis on crut le Serpent Blanc condamné quand Deep Purple se reforma et lui ôta Lord et Paice. Mais non.
Remis à flot aux USA par geffen, le groupe de David Coverdale revient, plus venimeux que jamais, avec un line-up de choc (Coverdale, Sykes, Murray et Dunbar : quel carré d'as ! Son nouvel album s'intitule d'ailleurs simplement "Whitesnake", comme pour bien signifier que le groupe reste bel et bien vivant et s'affirme comme tel.
D'ailleurs, si vous avez la curiosité d'aller inspecter ce disque, vous comprendrez très vite non seulement qu'il est bien "still alive and well" comme ils disent là-bas, mais aussi que le groupe n'a rien perdu de son époumonant feeling, et surtout qu'il reste de toute façon bien meilleur que Deep Purple, qui bénéficie pourtant bien plus des fanfares médiatiques. Mais Coverdale est vraiment un grand, et il compte à ses côtes en John Sykes, l'ancien Tyger Of Pan Tang, le plus méconnu des tout bons guitar heroes anglais de la jeune génération.
Et ce disque pétarade de tous côtés, fort, explosif, inspiré, pointu de partout, et admirablement produit par l'association redoutable de deux grands producteurs américains, Stone et Olsen. Et l'histoire continue donc. Whitesnake e encore fait un grand disque et vous allez sans doute continuer à vous en foutre...
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:38

CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST FEVRIER 1981 N°151 Page 89
4° Album 1980 33T Réf : Carrère 67637
presse - Page 13 617m92R4dBL._01_SR90,90_
Les amateurs de Whitesnake et de bon hard rock sont décidément soumis à rude épreuve. Même pas deux mois après la parution du plantureux "Ready And Willin", voilà que sort un nouvel album, un double live, cette fois. Tout cela est d'ailleurs bien involontaire : en réalité, "Ready And Willin" est sorti très en retard en France, ce qui fait que son successeur, appelé par les nécessités de la tournée européenne de la bande à David Coverdale, déboule sur ses talons. Beaucoup d'entre vous ont d'ailleurs été privés de whitesnake en première partie de la tournée AC/DC par suite de l'accident survenu à Coverdale - il s'est cassé le genou - qui a mis un terme à ses prestations européennes. C'est très dommage car c'était là l'occasion rêvée pour que le public français découvre enfin réellement les énormes qualités de ce hard band fécond et généreux. Mais voilà justement un double live qui devrait produire le même effet et convaincre tous les fans de hard de la valeur combative du Serpent Blanc, dont on s'étonne qu'il n'ait pas encore reçu l'écho qui lui est dû, du moins par ici, dans la métalmania ambiante. Peut être pense-t-on que Whitesnake n'est qu'une sorte de pâle post-Purple parce qu'on y retrouve Coverdale, Lord, et Paice. Ceux qui écouteront ce double album juteux et poivré seront vite convaincus qu'il s'agit , au contraire, d'un groupe tout à fait personnel, au swing pulpeux, au feeling incandescent, où les références à Deep Purple ne sont qu'épisodiques (ici, la reprise de "Mistreated" qui était d'ailleurs au départ à 50% le bien de David Coverdale). Ce double album a d'ailleurs comme une valeur historique sur la carrière de Whitesnake, puisque le second disque précède de deux ans dans le temps le premier. Mais sur les deux galettes, Whitesnake possède la même présence échauffante , la même incroyable épaisseur du son. Alors que beaucoup de groupes de hard font souvent l'effet d'impressionnantes machines de guerre métalliquement carapaçonnées. Whitesnake fleure bon la chair à nu, l'émotion qui perle sur l'épiderme, le suint des fêtes amicales. Ici, plus encore que sur ses pourtant remarquables albums studio s'exhalent ces pulsations profondes, charnelles qui sont sa personnalité. Un groupe de sève et de verve, bien plus concis que d'autres, bien plus essentiel en fait.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:39

CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST MAI 1984 N° 190 Page 92/93
7° Album 1984 33T Réf : Carrère 66085
presse - Page 13 51t9RZ51XiL._01_SR90,90_
Si David Coverdale et ses complices de Whitesnake s'intéressaient un tant soit peu à la France, il n'est pas douteux que, avec la série d'albums fumants qui composent leur discographie, ils seraient devenus un groupe de tout premier plan chez nous comme ils le sont ailleurs. Renommée qui n'aurait rien eu d'excessif car le Serpent Blanc a toujours été un des groupes les plus performants du hard anglais. Mais voilà, Coverdale a oublié la France et la France l'oublie peu à peu. Il se répète avec Whitesnake ce qui s'est déjà produit avec UFO.
Mais ce n'est pas une raison pour bouder ce "Slide It In", un album parfaitement dans la tradition de qualité qui a permis à Whitesnake de s'imposer. Avec ce groupe, comme avec Judas Priest, il n'y a jamais la moindre perte de vitesse. Chaque album est du niveau du précédent, un niveau toujours élevé, et ces vieux routiers de Coverdale, Lord, Powell, Moody n'en finissent pas d'étonner par ces ressources d'énergie et cet appétit de swing qui jamais chez eux ne s'épuisent.
A peu de choses près, on retrouve donc dans ce "Slide It In" au titre coquin les ingrédients qui firent l'excellence de "Saints And Sinners" et de ses prédécesseurs, un hard épais, solidement étayé de blues et de rhythm'n'blues, orné de refrains proprements irrésistibles, décoré par des solistes qui connaissent tous les ressorts qui vous feront bondir du sol, et irradié par la voix phénoménale de Coverdale. Martin Birch, comme d'habitude, met tout cela en place au millimètre, et le résultat est pleinement satisfaisant une fois encore. Whitesnake, ce sont les Stones du hard, aussi fidèles à eux-mêmes que fidèles à leur public.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:39

CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST FEVRIER 1983 N° 175 Page 93
6° Album 1982 33T Réf : Carrère 67954
presse - Page 13 51oTKsmE7tL._01_SR90,90_
L'on disait Whitesnake mort et enterré, mais ce nouveau bulletin de santé vinylique, va venir rassurer tous les fans de ce groupe superbe. Jamais le Serpent Blanc ne s'est en effet mieux porté que sur ce "Saints And Sinners" qui augure plus que bien de la prochaine visite que le groupe va nous rendre. Quel grand album de rock, simple et frais ! Coverdale, Lord, Marsden, Moody et Cozy Powell ne se sont en effet pas torturé le cerveau pour confectionner ce disque pourtant superbe. Sur la base de rock'n'rolls, de boogies et de blues, on ne peut plus proches des archétypes, ils se sont lancés à coeur joie dans le plaisir du swing, du jeu pour le jeu, de la partie de musique entre gens doués. Le résultat est étonnant de vitalité et cet album plein de jus cavale à vous en faire perdre haleine. Chaque morceau est un savoureux concentré de punch, de fougue rock'n'rollienne. On fonce et l'on se régale, l'on se grise de rythmiques en balancier et de percussions qui pétaradent. C'est l'ivresse rock au plein sens du terme. Pas de grandes exhibitions, pas d'épopées grandguignolesques, pas de concerto pour l'électricité ;
Whitesnake joue le jeu le plus connu de tous, et il s'avère un flambeur royal.
Accessoirement, c'est aussi du hard-rock, mais pas vraiment dans la forme ; tous est dans l'esprit, dans la rage de Coverdale, dans la vigueur des guitaristes. Mais parlons justement de Coverdale qui est véritablement le héros de ce disque régénérant. J'ai toujours pensé que l'ancien Purple était le meilleur chanteur de hard que je connaisse.
"Saints And Sinners" en fera à nouveau la démonstration pour ceux qui ne sont pas encore convaincus. Ecoutez
"Victim Of Love" et sa force soul, écoutez "Crying In The Rain" et son feeling bluesy (le nouveau "Mistreaded", assurément), écoutez aussi "Here I Go Again", vous n'en reviendrez pas. La présence vocale de Coverdale est telle qu'elle vous flanque des frissons. Chaque mot est habité d'un souffle de titan. Coverdale possède tout, le feeling, la carrure, le coffre, pour ne pas avoir de rival sérieux dans sa catégorie.
Oui, Coverdale est vraiment géant, et l'on comprend qu'il soit seul à apparaître sur la pochette de cet album, car son talent éclipse vraiment celui de ses complices, pourtant redoutables bretteurs du rock. Mais le plus étonnant est que cela ne nuit pas à l'équilibre du disque, car jamais Coverdale ne donne l'impression de faire son numéro : Whitesnake avance de front, groupé, sur la voie impériale du Rock absolu. Alors, poussez les meubles et posez "Saints And Sinners" sur votre platine ; voici un vrai disque de fête.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:40

CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST JUIN 1981 N°155 Page93
5° Album 1981 33T Réf : Carrère 67697
presse - Page 13 51r7WCwFQkL._01_SR90,90_
Puisque le public français semble enfin se réveiller et accorder l'attention qu'il mérite à Whitesnake, voici le meilleur combustible pour cette passion naissante. Ce nouvel album du groupe fondé par David Coverdale est en effet une bien belle pierre de plus apportée à cet édifice de swing, de suint et de fureur qu'est la carrière du Serpent Blanc. Il s'inscrit, évidemment , dans la continuité du style de ce groupe, fait d'un subtil et généreux mélange entre le hard le plus métallique et une soul musique entêtante et cuivrée. Un cocktail original qui fait que Whitesnake apparaît comme un groupe qui vous donne plus dans l'actuel déferlement du heavy metal. En effet, comme les autres, il s'y entend à condenser sa fièvre en riffs colériques, à galoper comme un cheval de fer, à justifier sa réputation de hard band. Il est vrai qu'il compte quelques orfèvres reconnus en son sein. Coverdale, John Lord, Ian Paice, mais aussi Bernie Marsden et Micky Moody étant, depuis quelques années déjà, des bretteurs accomplis. Tous les amateurs de Nugent, d'Iron Maiden ou de Judas Priest seront donc comblés par la massive et pulpeuse machinerie de "Come An'Get It". Whitesnake n'est pas du genre à économiser sa peine et son arrogance, il le prouve une fois encore. Mais Whitesnake en donne plus. Il y a un bonus qui vient s'ajouter aux séductions en aluminium de ce lingot circulaire. Ce bonus, c'est tout cet ensemble de riffs juteux, ambrés, de râles qui viennent du fond de l'âme, de réminiscences noires, de rythmiques à la lancinance huileuse, tout ce qui range ce hard du côté de la soul, qui en fait plus qu'un exercice de sculpture sur acier, qui en fait un vrai manifeste d'émotion pure et d'authenticité torride. Cela tient pour beaucoup au chant rauque et extatique de David Coverdale, ce corps fait cri, auquel on commence à rendre la justice qu'il mérite. Tout au long de ce disque, il couvre la musique d'une âme dense et profonde, va chercher au fond de lui-même ces inflexions qui vous égratignent le cerveau. Ce n'est même pas une performance vocale, c'est plus ; un transfert de sensibilité. Et ce groupe expérimenté, souple, astucieux, qui l'accompagne, ne fait que renforcer cette plénitude, chaque son étant à la fois maitrise, puissance, trouvaille. Très souvent, à l'écoute de cet album de "hard plus", tout palpitant d'humanité, l'on pense à Bob Seger et l'on se dit que Coverdale et son gang de baroudeurs couverts de cicatrises héroïques sont en train de donner un équivalent à l'Angleterre de ce qu'est le nécessaire grand Bob au rock américain. Et, vous le savez, personne ne peut aller gratuitement comparer quelqu'un à cette montagne de feeling qu'est Seger. Mais voilà, dans le cas de Whitesnake et de cet album crispé et moelleux à la fois, il n'y a nulle exagération, loin de là.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:41

CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST DECEMBRE 1980 N° 149 Page 97
3° Album 1980 33T Réf : Carrère 67594
presse - Page 13 51Q9bIypbBL._01_SR90,90_
Dans l'univers plutôt peuplé des hard-rock bands, beaucoup sont efficaces et vous apportent sans compter ces orgies de feu roulant dont nous avons tant besoin, mais rares sont ceux qui parviennent, au-delà de la simple vigueur, au-delà de la maîtrise de leurs ruades, à imposer une personnalité vraiment palpable, à être plus que des amuseurs d'un soir, à devenir presque des amis. Whitesnake est de ces quelques privilégies et l'on ne louera jamais assez la clairvoyance de David Coverdale, son brillant leader, qui lui a fait refuser l'apparat fastueux de l'héritage purplelien, abandonné sans rancoeur à Rainbow, pour uniquement miser sur la joie de vivre, le tempérament, la chaleur humaine. En fait, Whitesnake est un groupe de soul, un groupe qui réussit à nous ébranler non pas par la simple vertu revigorante d'un riff bien asséné, mais par son AME, sa soul, cette petite chose impalpable et pétillante qui donne tant d'incandescence à la chair. Cet album, gorgé de sève autant que bardé de métal, est en fait un monument de ce que l'on pourrait appeler le hard-soul-music, quelque chose qui unit le martèlement furieux et acrobatique du hard le mieux appliqué aux élancements chatoyants, ambrés, du rhythm'n'blues, cette vieille bête suante et mordorée dont on redécouvre enfin les pouvoirs hypnotisant. Coverdale a effectivement toujours
possédé un feeling noir , une sorte de magnétisme vaudou. Il l'exploite ici plus que jamais, avec une série exceptionnelle de rocks brutes et amicaux, qui possèdent quelque chose d'infiniment félin en eux, une présence fauve. S'il s'agit bien toujours de hard-rock avec des titres aussi dérapants et pétaradants que "Fool For Your Loving", ce hard-rock est plus l'expression d'une verve gaillarde que d'une agressivité martiale. Lord (de plus en plus sobre ), Bernie Marsden, Mick Moody s'illustrent, derrière Coverdale, par des interventions juteuses et généreuses qui ne cherchent jamais l'étincelle gratuite, mais tirent leur saveur dans un laisser aller jouisseur des plus communicatifs. L'on a ici une musique qui, le blues en moins, possède les qualités de sève, d'épaisseur philanthropique, de générosité hilare qu'étaient des Gallagher ou des ZZ Top. C'est dire si "Ready An'Willing" vous réchauffera, en cet hiver, bien mieux que tous ces grogs.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:42

CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST DECEMBRE 1979 N°137 Page 90
2° Album 1979 33T Réf : Sonopresse UAG 30264
presse - Page 13 61Hi2fxgvDL._01_SR90,90_
Si on le compare à Rainbow, qui est l'autre fils légitime de Deep Purple, Whitesnake manque sans doute d'apparat, confronté au hard noir et or du lunatique Blackmore. Par contre, il l'emporte allègrement en fraicheur. L'on aurait pu croire qu'avec des gens comme Coverdale, Lord, Mick Moody, tous vieux routiers du rock, Whitesnake ne devait être qu'un groupe pratiquant avec efficacité une musique sans surprise. Il n'en est rien et la fraicheur de ce groupe est tout à fait étonnante que ce soit sur scène où Whitesnake engendre la fête sans problème ni clichés, ou sur disque, ou il arrive toujours à faire sentir une vitalité qui ne veut pas faiblir, loin de là. "Lovehunter" est donc un très bon disque, excitant, bourré d'un rock bien juteux qui flatte le palais des vieux buveurs de hard que nous sommes. Pourtant ce n'est pas du hard-rock à proprement parler, et c'est là un des signes de la fraicheur de Whitesnake ; il a su créer, au confluent de la soul music et du hard rock, une musique qui lui soit personnelle, qui riffe et qui ondule, qui a les pulsations toniques du hard et des langueurs extasiées de la soul sans jamais pouvoir être cataloguée dans l'un ou l'autre registre. Le registre est tellement parfait, tellement bien vécu par la personnalité du leader David Coverdale, que l'on découvre et déguste une originalité musicale à part entière et non pas un groupe de vieux tâcherons pratiquants, faute d'idées, des exercices de style, ce qu'aurait pû être Whitesnake, et ce qu'il n'a jamais été grâce à la vigilance de Coverdale et de ses deux principaux complices, les guitaristes Mick Moody et Bernie Madsen (Lord n'est dans Whitesnake qu'un comparse, tant mieux d'ailleurs). Au lieu de laminer indéfiniment à force de salves de guitares "chauffées à blanc", où de faire du pseudo-funky trop blanc pour être honnête, Coverdale et ses hommes ont choisi dans chaque domaine ce qui leur plaisait le plus, ce qu'ils sentaient le mieux, et se font leur petite musique à eux pour se faire plaisir , sans d'autres alibis que prendre du bon temps et de nous en procurer. Bien jouer une musique qui rend un suint de bien-être profond, tel est le seul but de Whitesnake, et le talent immense de ses membres en la matière (surtout celui de Coverdale) fait qu'ils y réussissent à merveille. Pour froide soirées d'hiver.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:42

CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST FEVRIER 1979 N° 127 Page 76
1° Album 1978 33T Réf : EMI Pathé 2C 068 61740
presse - Page 13 51Gu4z5Dv1L._01_SR90,90_
De toute la série de retombée qui se produisirent après l'explosion de Deep Purple, Whitesnake est certainement la plus intéressante, plus que Rainbow. Et non pas tant parce qu'il a repris le spectre de Deep Purple que parce qu'il a su se sortir au mieux de ce terrible précédent. A l'origine de Whitesnake, il y eut le très réussi album solo (1)de David Coverdale, il y a près de deux ans, qui montra que l'ancien chanteur du Pourpre Profond était vraiment l'une des personnalités les plus intéressantes du défunt consortium (si ce n'est la seule avec Blackmore). Au-delà de sa voix sensationnelle (que l'on retrouve aussi mûre et accrocheuse ici), il avait su se trouver un style et avait composé avec son complice Mick Moody de bien entraînants rock songs. Mais ce n'était qu'un album solo d'un chanteur entouré de session-men. Aujourd'hui, Whitesnake est devenu un groupe, un vrai, dont Coverdale ne semble même pas insister pour tenir le leadership. Autour de lui et de Mick Moody se sont rassemblés d'autres musiciens intéressants, tel le guitariste-compositeur Bernie Madsen, et voici que Jon Lord lui-même est revenu auprès de son ancien complice (et son rôle dans Whitesnake est si sobre et si concis qu'on ne peut que s'en réjouir). Oui un vrai groupe, et même pas le groupe d'un chanteur puisqu'il y a sur ce disque un instrumental. La musique de Whitesnake est bien sûr du hard-rock, bien juteux, bien tranchant, rendu tout sauvage par la voix rauque et alarmante de David Coverdale, mais un hard-rock qui a trouvé d'autres atouts dont se parer, un hard-rock qui a renoncé à la pompe, l'emphase, un certain sérieux hérité de Purple et perpétué par Rainbow, pour se consacrer à une musique plus enjouée, plus fun. "Love To Keep You Warm" ou "Lie Down" sont même si allègres, si chantants, qu'ils pourraient faire des tubes et qu'on les chantonne dès la première écoute. Voilà un groupe qui déménage, mais dans la joie, et cet entrain est finalement si rare dans le monde du hard-rock, curieusement peu souriant si l'on y regarde de près, qu'il en devenir précieux, et Whitesnake avec lui. En plus, toutes les compositions possèdent des thèmes inspirés et bien sentis, les arrangements sont superbes et n'hésitent pas à faire des emprunts à la musique funky pour ambrer ce swing blanc, dans chaque morceau il se passe quelque chose. Vraiment ce disque est une petite perfection du genre.
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(1) - « Whitesnake » David Coverdale 33T réf : Vogue LDA 20257
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:47

CHRONIQUE DE BOBBY BRUNO MAGAZINE ROCK EN STOCK JANVIER 1978 N° 8
1° Album 1977 33T Réf : SAFARI SFA 20312
presse - Page 13 515sf61KGRL._01_SR90,90_
Ritchie a formé le Rainbow, Ian Gillian le band qui porte son nom, Ian Paice et John Lord leur Pal pas pour les chiens. Il restait Glenn Hughes qui enfin s'est décidé à nous dévoiler ses identités et ses origines. C'est le choc car où est l'Heavy metal d'antan de la fumée sur la "water". On a souvent identifié Glenn, aussi bien dans Trapèze que dans Purple, à un blanc plus noir d'âme que tous les kidies de Harlem. Plus sombre que Burdon même qui aurait tant voulu mais n'en possédait que la voix. L'album Hugues est assez génial et très bien fait, une réalisation parfaite, un disque plus qu'agréable. L'inspiration est "Tamla" où tout simplement Stevie Wonder avec peut être moins de verve mais avec tout autant de "Feeling" et de beauté. Les mêmes Gimmicks sont ici utilisés, on jurerait une production américaine. A mon avis, c'est vraisemblablement la meilleure réussite des tentatives solitaires de nos compères, à part peut être celle de Coverdale qui avec son Whitesnake a frappé très fort également. Grand renfort de Big Band, choristes chevronnées, percussionnistes efficaces la basse la plus noire et vous obtenez le plus noir des albums blanc. Glenn chante avec maestria et tout simplement génial dans son interprétation. Grand hommage à la musique Funky Noire Américaine qui prouve, si elle en a encore besoin, son efficacité. Pas disco pour un rond mais tout simplement super. Bravo M. Hughes, vous confirmez tout simplement que vous êtes un fantastique chanteur, souhaitons que cette expérience vous redonnera un Blason digne de votre précédent Royaume.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:48

CHRONIQUE DU MAGAZINE ROCK&FOLK (IMPORTS GIVAUDAN) JANVIER 1976 N° 108 Page 114
1° Album 1975 33T Réf : (WEA 50208) ou (Nemperor 436us)
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James Gang sera-t-il l'équivalent US des Yardbirds, son modèle de jadis ? Après Joe Walsh, il nous donne Tommy Bolin, et cet album dont on n'attendait pas grand chose est fort réussi, joliment construit et infiniment plus fin que prévu. Bolin sait varier ses thèmes et ses ambiances sonores, explorer des genres divers avec beaucoup de bonheur et pas mal de retenue, et il est un bon chanteur et un magnifique guitariste, clair, intelligent, efficace sans esbroufe. Deep Purple a bien choisi le remplaçant de Blackmore, et un boy plus mignon, aussi.
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Message par tangmo 31/12/2017, 20:50

CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST + CHRONIQUE DE HERVE DEPLASSE MAGAZINE METAL ATTACK
CHRONIQUE DE HERVE DEPLASSE MAGAZINE METAL ATTACK NOVEMBRE 1985 N° 26 Page 72
9° Album 1985 33T Réf : VIRGIN 70395
presse - Page 13 41eupbnqR4L._01_SR90,90_
Il est de ces disques qui vous deviennent indispensables pour de bon quand vous n'attendiez qu'un produit honnête et correctement manufacturé. Le dernier album du célèbre guitariste irlandais aura sa place au panthéon des chocs de 85. D'ores et déjà, ce sera sa meilleure production et un modèle du genre (hard rock au sens strict du terme) pour un grand nombre de ses collègues moins inspirés. Est ce la présence au générique de Phil Lynott qui donne
cette densité au balafré ou une maturité désormais conquise, toujours est-il que sur neuf titres, on déniche au moins cinq classiques. "Run for cover" et "Out in the fields", deux rocks épiques, nerveux, "Military man" et son beat angoissé, éclaté par un break qui rappelle presque Style Council, pour redémarrer sur les chapeaux de roue et emmené par l'organe velouté d'un Lynott dont la tête semble au mieux de sa forme, la version remixée du slow ravageur "Empty Rooms" et l'hymne "Nothing to lose". Moore vient de réunir les conditions requises à l'exercice équivoque de sa profession. L'album sombre rarement dans les clichés, respectant un processus de guitares vitrifiées, construisant des riffs éternels et conquérants, sûrs de leur coup. Les textes forcent la sympathie par un parti pris rassurant d'antimilitarisme (deux chansons) ou d'efficaces love song dégraissées. La pochette aussi respire ce goût de simplicité élémentaire et de retour aux sources du métal hurlant. Sans fioritures ni effets spéciaux racoleurs, dénigrant l'éloquence pompeuse ou la vulgarité, Gary Moore frappe juste et fort, aux bons endroits, alternants avec un parfait sens du rythme, les rocks juteux et les ballades émouvantes. Nous n'avons plus qu'à attendre la suite à cet épisode réussi et vivifiant en lui souhaitant autant de qualités et nous pourrons clamer qu'un nouveau seigneur est arrivé.
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Présence de Glenn Hughes sur quatre titres (lead vocal sur "Reach for the sky", "Nothing to lose" et "All messed up"
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CHRONIQUE DE HERVE PICART MAGAZINE BEST NOVEMBRE 1985 N°208 page 80
Un album de Gary Moore, et plus particulièrement celui-ci, c'est un peu comme une horlogerie de luxe. On n'en finit plus d'admirer les pulsations élégantes de ces riffs en balancier, le jeu cliquetant des synthétiseurs-engrenages, et ces mille motifs décoratifs qu'échafaudent les solos de l'Irlandais, si peaufinés, si ouvragés. Seulement, au moment où l'on s'y attend le moins, l'horloge méticuleuse vous explose à la figure. La mécanique de précision cachait en fait une meurtrière machine infernale. Sous les dorures, la bombe.
"Run For Cover" agit tout à fait ainsi, et tantôt vous décoiffe de la plus vigoureuse des façons par un hard fort en gueule et rude du muscle, tantôt vous magnétise par ses séductions FM. Quoi qu'il en soit, l'ouvrage est magnifique, et l'on continue à se demander pourquoi ce guitar-hero factueux n'est toujours pas placé sur un pied d'égalité avec des gens comme Michael Schenker ou Edward Van Halen, qu'il vaut très largement. En plus, l'affiche de cet album est plutôt prestigieuse. A la production, on se voit se succéder, au fil des morceaux, des gens aussi redoutablement compétents que Beau Hill, Mike Stone, Andy Johns et Peter Collins. Côté guest stars cela assure assez bien aussi avec notamment Phil Lynott, le copain de toujours (qui se retrouve ici sur les deux morceaux enregistrés par les deux Irlandais pour un récent maxi, dont l'irrésistible "Out Of The Fields") et Glenn Hughes.
Bref, Gary Moore nous sort le grand jeu et l'on ne peut que conseiller d'écouter "Run For Cover" avec des lunettes noires, car voilà du rock qui éblouit.
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