Ian Gillan Band
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Ian Gillan Band
Jamais été trop passionné par cette période de notre Gillanou. J'ai le Live At The Budokan mais je ne l'écoute quasiment jamais.
Re: Ian Gillan Band
et pourtant c'est different mais intéressant : j'ai le live at budokan version complete (bootleg) et j'adore beacoup moins hard que la suite mais les musiciens jouent très bien ...trop longtemps parfois style jazz rock
tangmo- Lazy
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Re: Ian Gillan Band
C'est clair qu'il ne faut pas écouter ça entre deux albums de Gillan, sinon ça sonne mou et prétentieux, mais c'est quand même globalement assez sympa a écouter à l'occasion, même si je préfère Gillan dans l'absolu.
Re: Ian Gillan Band
c'est sur rien à voir avec secret of the dance par exemple
tangmo- Lazy
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Age : 57
Re: Ian Gillan Band
Ian gillan band et jazz rock dans la même phrase ? Je n'ai pas compris ?
Winslow- Lazy
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Re: Ian Gillan Band
fp.nightfall.fr/index_7633_ian-gillan-scarabus.html
Ian GILLAN - Scarabus (1977)
Par RED ONE le 27 Février 2015
1977, année symbolique du punk. La plupart des anciens groupes de hard rock commencent à être de plus en plus décriés pour leur grandiloquence décadente pendant que le rock progressif se voit montré du doigt pour ses aspects prétentieux et intellectuels. Proposer une musique tissant des ponts entre le jazz fusion et le hard rock est alors la dernière chose à faire.
Pourtant c'est bel et bien la voie dans laquelle semble se complaire Ian Gillan durant cette période. Et en cette même année 1977, rien ne semble d'ailleurs arrêter notre hurleur britannique. Après un splendide Clear Air Turbulence sorti en avril 1977, le IAN GILLAN BAND récidive ainsi en octobre de la même année avec ce superbe Scarabus, qui malgré le fait qu'il soit totalement à l'opposé de ce qui marche à l'époque dans les médias anglo-saxons, demeure tout aussi excellent que son prédécesseur.
Si Clear Air Turbulence eut une genèse assez compliquée et dut être remixé plusieurs fois, Scarabus aura heureusement plus de chance, le groupe s'étant chargé lui même de la production. Mais Scarabus connaîtra tout de même une histoire éditoriale tordue, puisqu'il aura droit à deux pochettes complètement différentes.
De prime abord, Scarabus se présente comme la suite logique de Clear Air Turbulence. Mêmes arrangements jazz/funk teintés de rythm'n'blues, même groove furibard et surtout, mêmes musiciens. Pourtant l'évolution est déjà perceptible. Car le IAN GILLAN BAND semble plus que jamais hésiter quand à son avenir musical. Si le jazz est donc toujours présent dans les arrangements, force est cependant d'admettre un durcissement non négligeable des guitares et des rythmiques. Par ailleurs, les cuivres présents sur Clear Air Turbulence ont ici tout bonnement disparu.
Certains titres, comme "Scarabus" ou encore "Mercury High" frôlent de justesse le hard rock, avec des sonorités qu'on a quand même bien grand mal à classer dans le jazz. "Scarabus" présente d'ailleurs quelques liens de parenté avec "Disturbing The Priest", futur titre de Born Again (1983), où Gillan reprendra une ligne vocale similaire.
"Pre-Release" lorgne pour sa part ouvertement sur le vieux son de DEEP PURPLE, au point que c'en est d'ailleurs très troublant... Gillan aurait voulu jouer la carte de la facilité en revenant à ce qu'il savait faire de mieux quelques années plus tôt, on ne trouverait nullement ça étonnant.
Franchement, n'est ce pas également du metal lourd que nous avons souvent l'impression d'entendre sur "Twin Exhausted" et sur "Mad Elaine" ? Nom d'un petit vaisseau spatial en forme de guêpe, c'est quand même un solo digne du Pourpre que nous sert Ray Fenwick sur cette même "Mad Elaine" ! Une vraie... madeleine de Proust ! Délicieux...
La seconde face de la version vinyle commence avec un "Slag To Bitches" qui malgré quelques guitares agressives, se positionne davantage comme un titre de pop aux forts relents de rythm'n'blues. Mais il est évident que les aspects hard rock sont ici plus que sous-jacents.
On se retrouve pourtant à de nombreuses reprises sur des territoires qui n'ont rien de hard : "Poor Boy Hero", avec ses arrangements jazz fusion du tonnerre, nous propulse sur les terres jazzy funkisantes de Clear Air Turbulence. Le jazz rock revient faire un coucou sympathique sur "Country Lights" avec ses merveilleux choeurs rythm'n'blues et ses percussions qui envoient une pêche d'enfer. Idem sur "Fool's Mate", tonitruant titre de fin où la basse de John Gustafson envoie une puissante patate. On est toutefois là encore pas très très loin du hard rock... Oh que fichtre ! Gillan hurle ici à n'en plus finir, les claviers de Colin Towns sont plus cosmiques que jamais, l'ambiance se veut à la fois futuriste et bluesy, c'est véritablement merveilleux.
En 1977, malgré son acharnement à vouloir poursuivre ses expériences fusion, on sent quand même poindre, sur ce troisième album du IAN GILLAN BAND, le désir de Gillan de revenir à des sonorités plus rudes et plus proches de ce que DEEP PURPLE produisait quelques années plus tôt. Présentant des influences à mi chemin entre le jazz rock, le rock progressif, le rythm'n'blues et le hard rock pur et dur, Scarabus pourrait être vu rétrospectivement comme l'un des premiers exemple de ce rock FM emprunts de sonorités fusion que des groupes comme TOTO ou JOURNEY porteront au sommet de sa gloire dans les années qui vont suivre. Certes, le IAN GILLAN BAND n'a rien d'un groupe précurseur en la matière, et demeure avant tout le side-project d'un ancien membre de DEEP PURPLE, mais avec cet album Gillan peut légitimement prétendre obtenir une belle place dans la grande famille de l'A.O.R.
Dernier effort studio publié sous le nom IAN GILLAN BAND, Scarabus témoigne encore une fois de cette fraîcheur explosive et funky dont Gillan et les musiciens de son premier groupe solo étaient capables à cette époque. Mais malheureusement, le succès commercial ne suit pas, et bien vite Ian Gillan se résout à changer d'orientation.
Après la parution d'un tout aussi excellent album live enregistré au Budokan de Tokyo, les musiciens du IAN GILLAN BAND sont tous remerciés (à l'exception du claviériste Colin Towns) et Ian Gillan met alors sur pied une toute nouvelle formation, baptisée... GILLAN, qui officiera dans un style cette fois ouvertement hard rock.
Ian GILLAN - Scarabus (1977)
Par RED ONE le 27 Février 2015
1977, année symbolique du punk. La plupart des anciens groupes de hard rock commencent à être de plus en plus décriés pour leur grandiloquence décadente pendant que le rock progressif se voit montré du doigt pour ses aspects prétentieux et intellectuels. Proposer une musique tissant des ponts entre le jazz fusion et le hard rock est alors la dernière chose à faire.
Pourtant c'est bel et bien la voie dans laquelle semble se complaire Ian Gillan durant cette période. Et en cette même année 1977, rien ne semble d'ailleurs arrêter notre hurleur britannique. Après un splendide Clear Air Turbulence sorti en avril 1977, le IAN GILLAN BAND récidive ainsi en octobre de la même année avec ce superbe Scarabus, qui malgré le fait qu'il soit totalement à l'opposé de ce qui marche à l'époque dans les médias anglo-saxons, demeure tout aussi excellent que son prédécesseur.
Si Clear Air Turbulence eut une genèse assez compliquée et dut être remixé plusieurs fois, Scarabus aura heureusement plus de chance, le groupe s'étant chargé lui même de la production. Mais Scarabus connaîtra tout de même une histoire éditoriale tordue, puisqu'il aura droit à deux pochettes complètement différentes.
De prime abord, Scarabus se présente comme la suite logique de Clear Air Turbulence. Mêmes arrangements jazz/funk teintés de rythm'n'blues, même groove furibard et surtout, mêmes musiciens. Pourtant l'évolution est déjà perceptible. Car le IAN GILLAN BAND semble plus que jamais hésiter quand à son avenir musical. Si le jazz est donc toujours présent dans les arrangements, force est cependant d'admettre un durcissement non négligeable des guitares et des rythmiques. Par ailleurs, les cuivres présents sur Clear Air Turbulence ont ici tout bonnement disparu.
Certains titres, comme "Scarabus" ou encore "Mercury High" frôlent de justesse le hard rock, avec des sonorités qu'on a quand même bien grand mal à classer dans le jazz. "Scarabus" présente d'ailleurs quelques liens de parenté avec "Disturbing The Priest", futur titre de Born Again (1983), où Gillan reprendra une ligne vocale similaire.
"Pre-Release" lorgne pour sa part ouvertement sur le vieux son de DEEP PURPLE, au point que c'en est d'ailleurs très troublant... Gillan aurait voulu jouer la carte de la facilité en revenant à ce qu'il savait faire de mieux quelques années plus tôt, on ne trouverait nullement ça étonnant.
Franchement, n'est ce pas également du metal lourd que nous avons souvent l'impression d'entendre sur "Twin Exhausted" et sur "Mad Elaine" ? Nom d'un petit vaisseau spatial en forme de guêpe, c'est quand même un solo digne du Pourpre que nous sert Ray Fenwick sur cette même "Mad Elaine" ! Une vraie... madeleine de Proust ! Délicieux...
La seconde face de la version vinyle commence avec un "Slag To Bitches" qui malgré quelques guitares agressives, se positionne davantage comme un titre de pop aux forts relents de rythm'n'blues. Mais il est évident que les aspects hard rock sont ici plus que sous-jacents.
On se retrouve pourtant à de nombreuses reprises sur des territoires qui n'ont rien de hard : "Poor Boy Hero", avec ses arrangements jazz fusion du tonnerre, nous propulse sur les terres jazzy funkisantes de Clear Air Turbulence. Le jazz rock revient faire un coucou sympathique sur "Country Lights" avec ses merveilleux choeurs rythm'n'blues et ses percussions qui envoient une pêche d'enfer. Idem sur "Fool's Mate", tonitruant titre de fin où la basse de John Gustafson envoie une puissante patate. On est toutefois là encore pas très très loin du hard rock... Oh que fichtre ! Gillan hurle ici à n'en plus finir, les claviers de Colin Towns sont plus cosmiques que jamais, l'ambiance se veut à la fois futuriste et bluesy, c'est véritablement merveilleux.
En 1977, malgré son acharnement à vouloir poursuivre ses expériences fusion, on sent quand même poindre, sur ce troisième album du IAN GILLAN BAND, le désir de Gillan de revenir à des sonorités plus rudes et plus proches de ce que DEEP PURPLE produisait quelques années plus tôt. Présentant des influences à mi chemin entre le jazz rock, le rock progressif, le rythm'n'blues et le hard rock pur et dur, Scarabus pourrait être vu rétrospectivement comme l'un des premiers exemple de ce rock FM emprunts de sonorités fusion que des groupes comme TOTO ou JOURNEY porteront au sommet de sa gloire dans les années qui vont suivre. Certes, le IAN GILLAN BAND n'a rien d'un groupe précurseur en la matière, et demeure avant tout le side-project d'un ancien membre de DEEP PURPLE, mais avec cet album Gillan peut légitimement prétendre obtenir une belle place dans la grande famille de l'A.O.R.
Dernier effort studio publié sous le nom IAN GILLAN BAND, Scarabus témoigne encore une fois de cette fraîcheur explosive et funky dont Gillan et les musiciens de son premier groupe solo étaient capables à cette époque. Mais malheureusement, le succès commercial ne suit pas, et bien vite Ian Gillan se résout à changer d'orientation.
Après la parution d'un tout aussi excellent album live enregistré au Budokan de Tokyo, les musiciens du IAN GILLAN BAND sont tous remerciés (à l'exception du claviériste Colin Towns) et Ian Gillan met alors sur pied une toute nouvelle formation, baptisée... GILLAN, qui officiera dans un style cette fois ouvertement hard rock.
tangmo- Lazy
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Date d'inscription : 01/08/2017
Age : 57
Re: Ian Gillan Band
Ian GILLAN - Clear Air Turbulence (1977)
Par RED ONE le 27 Décembre 2012 Consultée 2003 fois
Le premier album du IAN GILLAN BAND, Child In Time (1976), était encore trop marqué par le son du DEEP PURPLE Mk2 dont était dépositaire malgré lui Ian GILLAN dans les années 1970. Cependant, il démontrait déjà un profond désir du hurleur britannique d'explorer de nouveaux horizons musicaux, plus emprunts que jamais d'expérimentations en tous genres. Et c'est encore une fois vers des cieux jazzy que va s'orienter Gillan sur ce second album publié sous le nom du IAN GILLAN BAND, en compagnie d'un line-up légèrement remanié : Mike Moran cède ici la place à Colin Towns aux claviers, et Roger Glover n'est plus de la partie. Une section cuivres flambante neuve s'ajoute également à la formation.
Premier constat : cet album n'a que 6 titres. Oui mais 6 titres pour 38 minutes de musique, ce qui signifie que les titres vont être assez longs : 4 d'entre eux dépassent d'ailleurs les 7 minutes. Clear Air Turbulence, sorti en 1977, en plein pendant le boum punk qui secoue alors la Grande Bretagne, est donc un album encore bien dans l'esprit des disques de rock progressif qui ont jalonné toute la décennie 1970. Et à l'écoute du contenu, on ne peut qu'approuver ce premier constat.
Le morceau d'introduction éponyme est un de ces morceaux de génie dont on se demande quelle folie monstrueuse a bien pu passer par la tête de ses créateurs. Ca pulse, ça envoie du lourd, des percussions jazzy tabassent tous azimuts au rythme d'une basse ronflante pendant que Ian Gillan et quelques cuivres se chargent de donner du velours à ce morceau époustouflant de maîtrise. La suite se veut plus en douceur, avec un "Five Moons" raffiné, aux notes de clavier veloutées et aériennes. L'un des autres moments forts demeure "Money Lender", morceau très rock et très pêchu. "Over The Hill" est en revanche très progressive et très jazzy, aux breaks complètement improbables (Ian Gillan s'adonnant à du scat ? Oui !), avec de très nombreux passages à tiroirs où les claviers et les cuivres s'en donnent à coeur joie pour nous proposer une musique jamais évidente, toujours funky et sans cesse inventive. "Goodhand Liza", avec son introduction aux congas puis sa basse omniprésente, continue dans cette veine. L'album s'achève sur "Angel Manchenio", piste aux intonations hispanisantes, et qui clôt remarquablement bien le disque, avec une note de fraîcheur évoquant un coucher de Soleil ...
Du début à la fin, Clear Air Turbulence est un album parfait, mathématiquement maîtrisé. Les aspects jazz rock très poussés de ce disque et la finesse de composition des 6 titres qui constituent cet album font en font un parfait exemple de musique progressive bien ancrée dans son époque, combinant les meilleurs éléments du jazz, du rock, du hard rock, du funk et du r'n'b des années 1970. Faites l'expérience de réécouter cet album plusieurs fois, vous constaterez que vous y redécouvrirez sans cesse de nouvelles choses cachées.
La production de cet album est par ailleurs en tout point remarquable, puisque l'album sonne comme un disque de jazz/funk des années 1970, avec tout ce que cela implique de sonorités chaudes, se rapprochant beaucoup de la prise live. Toujours concernant la production, il est à noter pour la petite histoire que Ian Gillan n'était pas satisfait du premier mixage final de cet album. Il a donc fait repousser la sortie de cet album dans le but de le faire remixer : c'est cette deuxième version qui figure encore aujourd'hui sur Clear Air Turbulence. Le mixage original fut en revanche édité bien des années plus tard, sous le nom de "The Rockfield Mixes". La différence entre les deux versions ne saute pas immédiatement aux yeux, mais un expert vous dirait que la version d'origine sonne moins chaleureusement que la deuxième.
Un petit mot sur la pochette, enfin, signée par le grand illustrateur de science-fiction Chris Foss et qui est certainement la plus fantastique jamais dessinée pour un album solo de Ian Gillan : entre nous, je dois avouer qu'elle m'a tout de suite donnée envie d'écouter cet album la première fois que je l'ai vue. Une pochette très 70's, qui contribue à illustrer d'excellente façon la musique présente sur ce disque : aérienne et dansante, tout en étant sophistiquée et rentre-dedans. J'ose espérer que ce magnifique dessin représentant un vaisseau en forme de guêpe vous donnera aussi l'envie d'écouter cet album.
Ian Gillan livre avec Clear Air Turbulence ce qui peut être considéré comme étant l'un de ses deux meilleurs albums solo. Le second, Scarabus, sortira la même année mais s'éloignera quelque peu des sonorités jazz rock présentes sur Clear Air Turbulence et de ses aspects mathématiques, pour quelque chose de plus rock et de plus spontané. Néanmoins, il demeure que Clear Air Turbulence est un disque essentiel, absolu, et indubitablement majeur de toute discothèque idéale consacrée aux années 1970.
Par RED ONE le 27 Décembre 2012 Consultée 2003 fois
Le premier album du IAN GILLAN BAND, Child In Time (1976), était encore trop marqué par le son du DEEP PURPLE Mk2 dont était dépositaire malgré lui Ian GILLAN dans les années 1970. Cependant, il démontrait déjà un profond désir du hurleur britannique d'explorer de nouveaux horizons musicaux, plus emprunts que jamais d'expérimentations en tous genres. Et c'est encore une fois vers des cieux jazzy que va s'orienter Gillan sur ce second album publié sous le nom du IAN GILLAN BAND, en compagnie d'un line-up légèrement remanié : Mike Moran cède ici la place à Colin Towns aux claviers, et Roger Glover n'est plus de la partie. Une section cuivres flambante neuve s'ajoute également à la formation.
Premier constat : cet album n'a que 6 titres. Oui mais 6 titres pour 38 minutes de musique, ce qui signifie que les titres vont être assez longs : 4 d'entre eux dépassent d'ailleurs les 7 minutes. Clear Air Turbulence, sorti en 1977, en plein pendant le boum punk qui secoue alors la Grande Bretagne, est donc un album encore bien dans l'esprit des disques de rock progressif qui ont jalonné toute la décennie 1970. Et à l'écoute du contenu, on ne peut qu'approuver ce premier constat.
Le morceau d'introduction éponyme est un de ces morceaux de génie dont on se demande quelle folie monstrueuse a bien pu passer par la tête de ses créateurs. Ca pulse, ça envoie du lourd, des percussions jazzy tabassent tous azimuts au rythme d'une basse ronflante pendant que Ian Gillan et quelques cuivres se chargent de donner du velours à ce morceau époustouflant de maîtrise. La suite se veut plus en douceur, avec un "Five Moons" raffiné, aux notes de clavier veloutées et aériennes. L'un des autres moments forts demeure "Money Lender", morceau très rock et très pêchu. "Over The Hill" est en revanche très progressive et très jazzy, aux breaks complètement improbables (Ian Gillan s'adonnant à du scat ? Oui !), avec de très nombreux passages à tiroirs où les claviers et les cuivres s'en donnent à coeur joie pour nous proposer une musique jamais évidente, toujours funky et sans cesse inventive. "Goodhand Liza", avec son introduction aux congas puis sa basse omniprésente, continue dans cette veine. L'album s'achève sur "Angel Manchenio", piste aux intonations hispanisantes, et qui clôt remarquablement bien le disque, avec une note de fraîcheur évoquant un coucher de Soleil ...
Du début à la fin, Clear Air Turbulence est un album parfait, mathématiquement maîtrisé. Les aspects jazz rock très poussés de ce disque et la finesse de composition des 6 titres qui constituent cet album font en font un parfait exemple de musique progressive bien ancrée dans son époque, combinant les meilleurs éléments du jazz, du rock, du hard rock, du funk et du r'n'b des années 1970. Faites l'expérience de réécouter cet album plusieurs fois, vous constaterez que vous y redécouvrirez sans cesse de nouvelles choses cachées.
La production de cet album est par ailleurs en tout point remarquable, puisque l'album sonne comme un disque de jazz/funk des années 1970, avec tout ce que cela implique de sonorités chaudes, se rapprochant beaucoup de la prise live. Toujours concernant la production, il est à noter pour la petite histoire que Ian Gillan n'était pas satisfait du premier mixage final de cet album. Il a donc fait repousser la sortie de cet album dans le but de le faire remixer : c'est cette deuxième version qui figure encore aujourd'hui sur Clear Air Turbulence. Le mixage original fut en revanche édité bien des années plus tard, sous le nom de "The Rockfield Mixes". La différence entre les deux versions ne saute pas immédiatement aux yeux, mais un expert vous dirait que la version d'origine sonne moins chaleureusement que la deuxième.
Un petit mot sur la pochette, enfin, signée par le grand illustrateur de science-fiction Chris Foss et qui est certainement la plus fantastique jamais dessinée pour un album solo de Ian Gillan : entre nous, je dois avouer qu'elle m'a tout de suite donnée envie d'écouter cet album la première fois que je l'ai vue. Une pochette très 70's, qui contribue à illustrer d'excellente façon la musique présente sur ce disque : aérienne et dansante, tout en étant sophistiquée et rentre-dedans. J'ose espérer que ce magnifique dessin représentant un vaisseau en forme de guêpe vous donnera aussi l'envie d'écouter cet album.
Ian Gillan livre avec Clear Air Turbulence ce qui peut être considéré comme étant l'un de ses deux meilleurs albums solo. Le second, Scarabus, sortira la même année mais s'éloignera quelque peu des sonorités jazz rock présentes sur Clear Air Turbulence et de ses aspects mathématiques, pour quelque chose de plus rock et de plus spontané. Néanmoins, il demeure que Clear Air Turbulence est un disque essentiel, absolu, et indubitablement majeur de toute discothèque idéale consacrée aux années 1970.
tangmo- Lazy
- Messages : 2358
Date d'inscription : 01/08/2017
Age : 57
Re: Ian Gillan Band
C'est qui ce red one ?
Je n'ai pas l'impression qu'il écoute beaucoup de jazz rock !
Je n'ai pas l'impression qu'il écoute beaucoup de jazz rock !
Winslow- Lazy
- Messages : 230
Date d'inscription : 01/08/2017
Re: Ian Gillan Band
il est pas le seul à penser cela après les interpretations sur le style....
tangmo- Lazy
- Messages : 2358
Date d'inscription : 01/08/2017
Age : 57
Re: Ian Gillan Band
Winslow, tu les connais ces albums particuliers ?
Je me retrouve pas mal dans les reviews, y compris sur le fait que ce n'est bien sur pas du pur jazz rock, mais qu'il y a plus que des influence lointaines !
Je me retrouve pas mal dans les reviews, y compris sur le fait que ce n'est bien sur pas du pur jazz rock, mais qu'il y a plus que des influence lointaines !
Re: Ian Gillan Band
Non mais Winslow lui il écoute du vrai jazz rock, d'où le fait que IGB ne correspondent pas pour lui, ça se comprend...
Le problème c'est qu'on a appelé à l'époque "jazz-ROCK" des trucs qui n'avaient pas grand chose de rock, juste pour faire vendre... du coup ça a entretenu la confusion.
Ce que j'aime dans le IGB c'est que c'est complètement original, c'est d'ailleurs ce qui est bien avec Big Ian, car on retrouve ça dans GILLAN. De plus ça joue en effet très bien, il chante souvent superbement et les compos vont de bonnes (je ne trouve pas tant de fillers que ça) à excellentes.
Puis bon, y'a que Gillan pour être assez fou pour faire son come back avec une musique pareille!
Le problème c'est qu'on a appelé à l'époque "jazz-ROCK" des trucs qui n'avaient pas grand chose de rock, juste pour faire vendre... du coup ça a entretenu la confusion.
Ce que j'aime dans le IGB c'est que c'est complètement original, c'est d'ailleurs ce qui est bien avec Big Ian, car on retrouve ça dans GILLAN. De plus ça joue en effet très bien, il chante souvent superbement et les compos vont de bonnes (je ne trouve pas tant de fillers que ça) à excellentes.
Puis bon, y'a que Gillan pour être assez fou pour faire son come back avec une musique pareille!
John- Lazy
- Messages : 1507
Date d'inscription : 03/08/2017
Re: Ian Gillan Band
Je sais bien, et ce clair que si on considère que Bitches Brew est du Jazz Rock parce que Miles a embauché McLaughlin, puis qu'on compare au IGB, ça va pas le faire, mais ça reste nettement plus proche du Jazz Rock que Gillan qui a suivi !
Et sur le fond, ça m'intéressait vraiment, outre l'étiquette, de savoir s'il avait écouté !
Et sur le fond, ça m'intéressait vraiment, outre l'étiquette, de savoir s'il avait écouté !
Re: Ian Gillan Band
Et tu comptes sur une vraie réponse?
Sinon d'accord avec toi
Sinon d'accord avec toi
John- Lazy
- Messages : 1507
Date d'inscription : 03/08/2017
Re: Ian Gillan Band
J'adore les 3 albums studio (surtout Clear Air Turbulence) et bien entendu le double live à Budokan avec les versions transfigurées de smotw et cit, passées à la moulinette santana/jazz-rock
fooly- Lazy
- Messages : 257
Date d'inscription : 06/08/2017
Re: Ian Gillan Band
Tiens j'ai retrouvé une chronique que j'avais réalisée il y a plusieurs années
Ian GILLAN BAND
Clear air turbulence + Scarabus
(Edsel)
Après Eagle Records en 1998 et Metal Minds en 2009, c’est au tour d’Edsel de rééditer le second et troisième albums du Ian Gillan Band, mais sous la forme d’un double-CD. Gillan Masson nous avait chroniqué le 1er album du groupe (« Child in time » de 1976) et le dernier (le formidable « Live at the Budokan » de 1978). Les deux albums intermédiaires, parus tous deux en 1977, nous offrent une musique aux antipodes du hard-rock ronflant de Deep Purple. Ici, le groupe tente une fusion improbable de jazz-rock, de funk et de rock progressif. Ian Gillan est assisté d’un groupe à la technique irréprochable : Ray Fenwick à la guitare (ex Spencer Davis Group), John Gustafson à la basse et aux chœurs (ex Quatermass), Mark Nauseef aux percussions (ex Elf) et Colin Town aux claviers et à la flûte. Ce dernier, musicien de jazz et compositeur de musiques pour la télé et le cinéma, remplace le démissionnaire Mike Moran.
C’est lui qui va donner la couleur du nouvel album « Clear air turbulence » qui reste sans doute l’album le plus original et innovant auquel ait participé Ian Gillan. Koid9 est une revue spécialisée dans le rock progressif et « Clear air turbulence » est totalement dans le sujet. Seulement 6 titres pour 40mn, nous découvrons « clear air turbulence » (le morceau) s’ouvrant sur des volutes de flûte, mais bientôt propose un musique syncopée impulsée par la basse funky hyper technique, des moogs acrobatiques, une guitare tricotante et des percussions déstructurées, accompagnée d’une section de cuivres mixée à l’arrière-plan. Alors qu’on aurait pu craindre un Ian Gillan mal à l’aise (c’est ce qu’il déclarera à la presse plus tard, mais il ne faut pas l’écouter), le chanteur est au contraire comme un poisson dans l’eau, offrant une mélodie originale sur laquelle il s’accorde le luxe de pousser quelques cris de son cru. Imaginez Return To Forever avec Gillan au chant… « five moon » poursuit dans cette veine américaine avec encore une intro de flûte, un solo de sax, et un chant avec chœurs proche de Styx. « money lender » a beau avoir un riff et une ligne de chant typiquement hard-rock (dans les années 70, Gillan était bien le meilleur hurleur de la planète !), l’instrumentation rend encore hommage au jazz-rock américain avec des synthés à la Jan Hammer, une section de cuivre bien pêchue et même un solo de flûte débridée. Il faut noter que « money lender », interprété de façon plus heavy, sera l’un des points culminants du IGB en concert, tout comme « over the hill », la chanson très percussive qui ouvrait la face 2. Les deux derniers titres sont peut-être moins immédiats et plus jazz-rock climatique, mais force est de reconnaître que le quintette est à son apogée créatrice sur « goodhand liza » et « angel mancheno », la voix de Gillan et les chœurs précis de Gustafson devenant des instruments au même titre que le piano, les synthés ou la guitare. Un grand album selon moi !
Le Ian Gillan Band est en veine d’inspiration puisque la même année, il publie son troisième album : « Scarabus » ou la photo du groupe trône sur la pochette. Ian Gillan a assez mal vécu l’expérience de l’album précédent, considérant sa musique comme hermétique. Son souhait est donc de revenir à plus de simplicité et de concision. C’est chose faite avec les 10 chansons resserrées autour du quintette. Exit les cuivres et les harmonies complexes. L’album s’ouvre sur le très fort « Scarabus », plus hard-rock mais non exempt de sophistication avec ses alternances de climats. « Twin exhausted » est plus rapide et rock’n roll et on sent un groupe plein de joie communicative. Pour pulser, ça pulse ! Rythmique et sonorités funky, « poor boy hero » dispose d’une mélodie moins facile d’accès, mais Gillan semble s’amuser sur l’alternance de plans que lui font subir ses musiciens. Après cet exercice de style, « mercury high » s’annonce comme la chanson la plus accrocheuse et entraînante du disque avec son riff et son refrain facilement mémorisables. « pre-release » fait parler la poudre et on sent un Ian tout près de revenir au hard-rock, mais avec une touche de prog comme le prouve son riff déferlant ou son solo de moog ébouriffant. « slags to bitches » continue dans cette même veine sympathique, aux frontières du rock progressif (façon Manfred Mann’s Earth Band). Gillan renoue même avec le rhythm and blues frais de ses débuts sur un « apathy », loin d’être apathique. Lorsque Big Ian est en forme, il parle de gonzesses, et quand il donne le nom de l’une d’entre-elles à une chanson, on sait qu’il va envoyer du bois. C’est bien sûr le cas avec l’explosif « mad Elaine » qui aurait fait monter la sève du public s’il avait été joué live. Après un « country lights » moins immédiat, « Scarabus » s’achève par l’épidermique, effervescent et complètement déjanté « fool’s mate ». Bravo à la Nauseef et Gustafson pour ce tour de force rythmique…
Comme « Clear air turbulescence », « Scarabus » n’aura pas le succès escompté. Après une tournée japonaise (qui donnera lieu à « Live at the Budokan », publié dans les années 80), Ian Gillan saborde le IGB, ne conservant que le talentueux Colin Town, pour fonder le groupe de hard-rock Gillan qui raccrochera le wagon de la New Wave Of British Heavy Metal.
Fooly
Ian GILLAN BAND
Clear air turbulence + Scarabus
(Edsel)
Après Eagle Records en 1998 et Metal Minds en 2009, c’est au tour d’Edsel de rééditer le second et troisième albums du Ian Gillan Band, mais sous la forme d’un double-CD. Gillan Masson nous avait chroniqué le 1er album du groupe (« Child in time » de 1976) et le dernier (le formidable « Live at the Budokan » de 1978). Les deux albums intermédiaires, parus tous deux en 1977, nous offrent une musique aux antipodes du hard-rock ronflant de Deep Purple. Ici, le groupe tente une fusion improbable de jazz-rock, de funk et de rock progressif. Ian Gillan est assisté d’un groupe à la technique irréprochable : Ray Fenwick à la guitare (ex Spencer Davis Group), John Gustafson à la basse et aux chœurs (ex Quatermass), Mark Nauseef aux percussions (ex Elf) et Colin Town aux claviers et à la flûte. Ce dernier, musicien de jazz et compositeur de musiques pour la télé et le cinéma, remplace le démissionnaire Mike Moran.
C’est lui qui va donner la couleur du nouvel album « Clear air turbulence » qui reste sans doute l’album le plus original et innovant auquel ait participé Ian Gillan. Koid9 est une revue spécialisée dans le rock progressif et « Clear air turbulence » est totalement dans le sujet. Seulement 6 titres pour 40mn, nous découvrons « clear air turbulence » (le morceau) s’ouvrant sur des volutes de flûte, mais bientôt propose un musique syncopée impulsée par la basse funky hyper technique, des moogs acrobatiques, une guitare tricotante et des percussions déstructurées, accompagnée d’une section de cuivres mixée à l’arrière-plan. Alors qu’on aurait pu craindre un Ian Gillan mal à l’aise (c’est ce qu’il déclarera à la presse plus tard, mais il ne faut pas l’écouter), le chanteur est au contraire comme un poisson dans l’eau, offrant une mélodie originale sur laquelle il s’accorde le luxe de pousser quelques cris de son cru. Imaginez Return To Forever avec Gillan au chant… « five moon » poursuit dans cette veine américaine avec encore une intro de flûte, un solo de sax, et un chant avec chœurs proche de Styx. « money lender » a beau avoir un riff et une ligne de chant typiquement hard-rock (dans les années 70, Gillan était bien le meilleur hurleur de la planète !), l’instrumentation rend encore hommage au jazz-rock américain avec des synthés à la Jan Hammer, une section de cuivre bien pêchue et même un solo de flûte débridée. Il faut noter que « money lender », interprété de façon plus heavy, sera l’un des points culminants du IGB en concert, tout comme « over the hill », la chanson très percussive qui ouvrait la face 2. Les deux derniers titres sont peut-être moins immédiats et plus jazz-rock climatique, mais force est de reconnaître que le quintette est à son apogée créatrice sur « goodhand liza » et « angel mancheno », la voix de Gillan et les chœurs précis de Gustafson devenant des instruments au même titre que le piano, les synthés ou la guitare. Un grand album selon moi !
Le Ian Gillan Band est en veine d’inspiration puisque la même année, il publie son troisième album : « Scarabus » ou la photo du groupe trône sur la pochette. Ian Gillan a assez mal vécu l’expérience de l’album précédent, considérant sa musique comme hermétique. Son souhait est donc de revenir à plus de simplicité et de concision. C’est chose faite avec les 10 chansons resserrées autour du quintette. Exit les cuivres et les harmonies complexes. L’album s’ouvre sur le très fort « Scarabus », plus hard-rock mais non exempt de sophistication avec ses alternances de climats. « Twin exhausted » est plus rapide et rock’n roll et on sent un groupe plein de joie communicative. Pour pulser, ça pulse ! Rythmique et sonorités funky, « poor boy hero » dispose d’une mélodie moins facile d’accès, mais Gillan semble s’amuser sur l’alternance de plans que lui font subir ses musiciens. Après cet exercice de style, « mercury high » s’annonce comme la chanson la plus accrocheuse et entraînante du disque avec son riff et son refrain facilement mémorisables. « pre-release » fait parler la poudre et on sent un Ian tout près de revenir au hard-rock, mais avec une touche de prog comme le prouve son riff déferlant ou son solo de moog ébouriffant. « slags to bitches » continue dans cette même veine sympathique, aux frontières du rock progressif (façon Manfred Mann’s Earth Band). Gillan renoue même avec le rhythm and blues frais de ses débuts sur un « apathy », loin d’être apathique. Lorsque Big Ian est en forme, il parle de gonzesses, et quand il donne le nom de l’une d’entre-elles à une chanson, on sait qu’il va envoyer du bois. C’est bien sûr le cas avec l’explosif « mad Elaine » qui aurait fait monter la sève du public s’il avait été joué live. Après un « country lights » moins immédiat, « Scarabus » s’achève par l’épidermique, effervescent et complètement déjanté « fool’s mate ». Bravo à la Nauseef et Gustafson pour ce tour de force rythmique…
Comme « Clear air turbulescence », « Scarabus » n’aura pas le succès escompté. Après une tournée japonaise (qui donnera lieu à « Live at the Budokan », publié dans les années 80), Ian Gillan saborde le IGB, ne conservant que le talentueux Colin Town, pour fonder le groupe de hard-rock Gillan qui raccrochera le wagon de la New Wave Of British Heavy Metal.
Fooly
fooly- Lazy
- Messages : 257
Date d'inscription : 06/08/2017
Re: Ian Gillan Band
Je les ai non seulemnt écouté, mais en plus je les ai !
Bitsces brew est arrivé après in a silent way ....
Ceci dit en regardant bien je ne crois pas qu'il faille trouver les débuts de la fusion chez Davis ... Mais c'est une autre histoire.
Si ča sonne jazz rock ... Je crois que c'est plutôt vers les sonorités jazz fm des mid et fin 70's au mieux et encore - d'aoilleurs ressembler à ça n'est pas très flatteur
Bitsces brew est arrivé après in a silent way ....
Ceci dit en regardant bien je ne crois pas qu'il faille trouver les débuts de la fusion chez Davis ... Mais c'est une autre histoire.
Si ča sonne jazz rock ... Je crois que c'est plutôt vers les sonorités jazz fm des mid et fin 70's au mieux et encore - d'aoilleurs ressembler à ça n'est pas très flatteur
Winslow- Lazy
- Messages : 230
Date d'inscription : 01/08/2017
Re: Ian Gillan Band
Je sais pour In a Lilent Way, mais celui là je ne l'ai pas écouté (en jazz, ce n'est pas des lacunes que j'ai mais plutot quelques bribes de connaissances !)...
Disons que mes connaissance en Jazz Rock c'est plutot Beck, Cobham avec Stratus, Return To Forever avec Romantic Warrior, mais de là à tout situer. Bon, Beck ne s’éloigne quand même pas trop de son rock de départ, ça c'est clair, mais après...
Disons que mes connaissance en Jazz Rock c'est plutot Beck, Cobham avec Stratus, Return To Forever avec Romantic Warrior, mais de là à tout situer. Bon, Beck ne s’éloigne quand même pas trop de son rock de départ, ça c'est clair, mais après...
Re: Ian Gillan Band
Voilà, c'est pour ça que si "jazz rock" c'est RTF, forcément Gillan, on ne sait plus quoi en faire, le problème vient de là...
On pourrait dire du rock jazzy, je trouve que ça correspond davantage car les structures restent rock (même si parfois originales) et que parfois on en est presque au hard... mais bon, c'est histoire d'étiquette ont peu d'importance, ce qui est cool c'est d'avoir une période de sa carrière pendant laquelle il s'est aventuré, plutôt avec succès, dans ce genre de zique... comme il s'aventurera dans d'autres genres, ce qui fait à mon avis un des points d'honneur de sa carrière...
On pourrait dire du rock jazzy, je trouve que ça correspond davantage car les structures restent rock (même si parfois originales) et que parfois on en est presque au hard... mais bon, c'est histoire d'étiquette ont peu d'importance, ce qui est cool c'est d'avoir une période de sa carrière pendant laquelle il s'est aventuré, plutôt avec succès, dans ce genre de zique... comme il s'aventurera dans d'autres genres, ce qui fait à mon avis un des points d'honneur de sa carrière...
John- Lazy
- Messages : 1507
Date d'inscription : 03/08/2017
Re: Ian Gillan Band
J'ai ça... et ce n'est pas très bon je trouve (à des années-lumière de Quatermass et d'Atomic Rooster)
Tiens, je me rends compte que les 3 zicos de Hard Stuff sont décédés. donc "ce n'est pas du rock, car ils sont tous morts. Pour jouer du rock, il faut avoir la santé. Le blues par contre, c'est facile: tu te mets dans un champs et tu cries."
Tiens, je me rends compte que les 3 zicos de Hard Stuff sont décédés. donc "ce n'est pas du rock, car ils sont tous morts. Pour jouer du rock, il faut avoir la santé. Le blues par contre, c'est facile: tu te mets dans un champs et tu cries."
fooly- Lazy
- Messages : 257
Date d'inscription : 06/08/2017
Re: Ian Gillan Band
Le blues par contre, c'est facile: tu te mets dans un champs et tu cries."
steph serait donc un bluesman si j ai bien compris !?
Invité- Invité
Re: Ian Gillan Band
Franck a écrit:Le blues par contre, c'est facile: tu te mets dans un champs et tu cries."
steph serait donc un bluesman si j ai bien compris !?
Effectivement, il émet des sons dans les champs... mais pas avec ses cordes vocales... enfin c'est ce que l'on m'a dit
De toutes façons, "le blues c'est à chier" (dixit Fishbowlman)
fooly- Lazy
- Messages : 257
Date d'inscription : 06/08/2017
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