Artistes divers
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Re: Artistes divers
Je ne les avais même pas vus
Y'a des chances oui... j'espère qu'ils passent le jour de B.O.C., c'est encore ce qu'il y a de plus proche, enfin, de moins éloigné!
Y'a des chances oui... j'espère qu'ils passent le jour de B.O.C., c'est encore ce qu'il y a de plus proche, enfin, de moins éloigné!
John- Lazy
- Messages : 1507
Date d'inscription : 03/08/2017
Re: Artistes divers
quand je pense qu en France, les sachants medisent sur l amerique latine, en attendant ils ont de sacré fest ... surtout de sacré affiches
Invité- Invité
Re: Artistes divers
A noter la reformation de Heavy Pettin'... premier concert depuis plus de 25 ans...
Re: Artistes divers
Steve Marriott, vous connaissez ? L'ancien leader de Humble Pie et des Small Faces. Et bien sa fille vient de faire ses débuts en solo avec l'album Truth is a Wolf qui est plutôt soul avec une touche de rock, éloigné de HP quand même.
Par contre, elle a récemment fait un single avec le groupe anglais Bad Touch, une reprise de Ike & Tina Turner, baby get it on, qui passe pas mal sur Planet Rock.
Par contre, elle a récemment fait un single avec le groupe anglais Bad Touch, une reprise de Ike & Tina Turner, baby get it on, qui passe pas mal sur Planet Rock.
IronFist- Lazy
- Messages : 24
Date d'inscription : 20/12/2017
Artistes divers
Un extrait du disque de Montrose terminé après sa mort avec rien de moins qu'Eric Singer à la batterie (et Rick Phillips à la basse)
Pas le morceau du siècle mais bien joué et bien chanté (comme toujours) par Hagar...on y trouve aussi Luke.
GH est sur l'album si ça vous motive.
J’achèterai à l'occasion...
http://ultimateclassicrock.com/ronnie-montrose-10x10-paper-money/
Bonus :
Carmassi super... Satriani gros son
Pas le morceau du siècle mais bien joué et bien chanté (comme toujours) par Hagar...on y trouve aussi Luke.
GH est sur l'album si ça vous motive.
J’achèterai à l'occasion...
http://ultimateclassicrock.com/ronnie-montrose-10x10-paper-money/
Bonus :
Carmassi super... Satriani gros son
John- Lazy
- Messages : 1507
Date d'inscription : 03/08/2017
Re: Artistes divers
je l ai écouté 2 fois : bien sympa
mais je ne saurai donné une critique constructive vu que je ne connaissais pas Montrose, hormis 2-3 titres par ci par là
et oui GH, toujours impérial
mais je ne saurai donné une critique constructive vu que je ne connaissais pas Montrose, hormis 2-3 titres par ci par là
et oui GH, toujours impérial
Invité- Invité
Re: Artistes divers
Ah merde, tu trouves?
Oui, j'ai finalement pu l'écouter, bon disque... on va voir le Rick Parfitt, qui sort en mars dans le même esprit (mais moins de guests)
Oui, j'ai finalement pu l'écouter, bon disque... on va voir le Rick Parfitt, qui sort en mars dans le même esprit (mais moins de guests)
John- Lazy
- Messages : 1507
Date d'inscription : 03/08/2017
Re: Artistes divers
Quand ce n'est pas l'un c'est l'autre
https://deep-purple.forumactif.com/search?search_keywords=Artistes+divers&sid=&q=&domains=deep-purple.forumactif.com&sitesearch=deep-purple.forumactif.com&client=&forid=1&channel=3119321536&ie=utf-8&oe=utf-8&hl=fr&cof=GALT%3A%23000000%3BGL%3A1%3BDIV%3A%23dfe6ef%3BVLC%3A%23666666%3BAH%3Acenter%3BBGC%3A%23e4e6e9%3BLBGC%3A%23dfe6ef%3BALC%3A%23464c55%3BLC%3A%23000000%3BT%3A%23222222%3BGFNT%3A%23000000%3BGIMP%3A%23000000%3BFORID%3A11&search_terms=all&search_author=&search_where=c5&search_time=0&show_results=topics&sort_by=0&sort_dir=DESC&google=
Heureusement que je ne suis pas admin
https://deep-purple.forumactif.com/search?search_keywords=Artistes+divers&sid=&q=&domains=deep-purple.forumactif.com&sitesearch=deep-purple.forumactif.com&client=&forid=1&channel=3119321536&ie=utf-8&oe=utf-8&hl=fr&cof=GALT%3A%23000000%3BGL%3A1%3BDIV%3A%23dfe6ef%3BVLC%3A%23666666%3BAH%3Acenter%3BBGC%3A%23e4e6e9%3BLBGC%3A%23dfe6ef%3BALC%3A%23464c55%3BLC%3A%23000000%3BT%3A%23222222%3BGFNT%3A%23000000%3BGIMP%3A%23000000%3BFORID%3A11&search_terms=all&search_author=&search_where=c5&search_time=0&show_results=topics&sort_by=0&sort_dir=DESC&google=
Heureusement que je ne suis pas admin
Re: Artistes divers
Le pire c'est que j'ai cherché avant de créer ce topic... quand je vous dis que ma vue est très mauvaise
L'admin est occupé à faire des enfants, éventuellement à bouffer du Galler comme un saligaud...
L'admin est occupé à faire des enfants, éventuellement à bouffer du Galler comme un saligaud...
John- Lazy
- Messages : 1507
Date d'inscription : 03/08/2017
Re: Artistes divers
Mais il a quand même tout fusionné, ce qu'il trouve lui même assez impressionnant (car il en faut bien un, et comme les volontaires manquaient...).
Re: Artistes divers
Il a bien raison, vive le Chef!
John- Lazy
- Messages : 1507
Date d'inscription : 03/08/2017
Re: Artistes divers
John a écrit:Il a bien raison, vive le Chef!
Je considère cette citation comme future signature (et en plus elle ne parle pas de Germains ).
Re: Artistes divers
ARCH ENEMY : Paris, Bataclan, 23/1/18
Vous savez "growler", vous ? En ce qui me concerne, je n'ai jamais su le faire correctement sans doute par mauvaise volonté de ma part car à chaque tentative effectuée à l'écoute d'un groupe de ce genre, ça me râclait la gorge à tel point que cela en était devenu un véritable supplice. Quelle épreuve voire quel sacrifice de se soumettre à ce type d'exercice. Plus sérieusement, je n'ai jamais tenté quoi que ce soit dans ce domaine. Trop vieux pour ça....
C'était donc pour moi une première d'assister à ce type de concert sur invitation de mon pote François27. Non sans appréhension pour ce concert (moi qui généralement préfère les voix claires voire rocailleuses), d'Arch Enemy, je n'avais entre-temps fait l'acquisition que du double live As Stages Burn en LP dans lequel on trouvait également le DVD, album live qui m'avait agréablement surpris et ce, grâce au talent indiscutable de ces quatre musiciens conjugué au charisme et à la puissance vocale de la belle Alissa White Gluz. La sortie du nouvel album Will To Power en septembre dernier, marque un pas décisif dans l'évolution de carrière du groupe qui part donc en tournée promouvoir cet opus, accompagné qu'il est de trois autres groupes à savoir Jinger, Tribulation et Wintersun.
Les Ukrainiens de Jinger ouvrent le bal, nous proposant un death metal on ne peut plus brouillon desservi par un son qui l'est tout autant. C'est insupportable et ce, malgré la présence d'une chanteuse au physique fort avantageux. Les lights sont en plus minimalistes. On n'a qu'une envie, c'est que ça s'arrête au plus vite. Une horreur, ce groupe........ J'en perds même mes "growls"...
Mon voisin qui n'est plus ni moins que le très sympathique Kikithehead du forum Iron Maiden France, se dit fan des Suédois de Tribulation qui succèdent à Jinger. Et de fait, il a bien raison car ce qu'ils produisent, se veut être d'une qualité indiscutable et ce, par le biais d'un bassiste-chanteur nommé Johannes Andersson qui, armé d'une superbe Rickenbacker, ne saurait renier sa plus grande admiration pour notre regretté Lemmy. Les deux guitaristes, portant une tenue de scène ressemblant à celle qu'avait revêtu l'emblématique bassiste John Entwistle des Who au festival de l'Ile de Wight en 1970 (vous savez la "tenue-squelette" ?), arpentent la scène de part en part surtout un qui exécute des mouvements comparables à ceux d'un pantin désarticulé. C'est sympa mais bon, je n'écouterai pas ça tous les jours. Le quatuor quitte les planches du Bataclan sous une ovation particulièrement nourrie.
Setlist
Lady Death
Melancholia
The Motherhood of God
Suspiria de profundis
Nightbound
Strange Gateways Beckon
Wintersun, le groupe finlandais qui suit, on commence à en parler depuis quelques temps car selon les spécialistes du genre (ce qui est loin d'être mon cas), il se dit qu'ils ont sorti là un album magistral intitulé The Forest Seasons. Emmené par un volubile chanteur répondant au doux de Jari Mäenpää qui, à la base, occupait également la fonction de guitariste, nos Scandinaves originaires d'Helsinki qui jouent soit dit en passant sans bassiste, délivrent un set sans failles, (set de temps à autre perturbé par un caméraman qui filme la prestation de façon étrange..... ) et, avouons-le, particulièrement énergique même si pour ma part, la musique qu'ils interprètent, ne m'interpelle guère plus que ça. Par ailleurs, on ne peut pas dire que le son soit exceptionnel..... Même pas "growl", tout ça.....Un joli backdrop, représentant l'artwork du dernier opus orne la scène comme quoi le groupe, pour cette tournée promotionnelle, a mis les petits plats dans les grands. Bonne prestation pour les fans qui, eux, sont ravis.
Fondant beaucoup d'espoirs sur Arch Enemy, le gang issu de ce pays grandiose qu'est la Suède (d'ailleurs, je conserve un souvenir zému de mon séjour d'il y a un peu plus de 30 ans) déboule sur les planches du Bataclan après une intro-hommage à Lemmy sous la forme d'un Ace Of Spades pour le moins bienvenu. La scène est en tout point magnifique.
Ce qui frappe chez Arch Enemy, c'est cette faculté à incorporer de façon subtile des éléments "growl" à un heavy metal des plus classiques. Contrairement aux 3 précédents groupes, les deux composantes s'associent de fort belle façon et ce, ponctuées de soli subtils et ciselés de la part des deux guitaristes Michael Amott et Jeff Loomis qui nous gratifient d'une véritable démonstration jamais ennuyeuse dans leurs interventions. Par moments, il nous est donné d'entendre des twins guitars qui se renvoient tour à tour des soli de haute volée. Le son est parfait sur toute la durée du set. En ce qui me concerne, celui qui m'impressionne, c'est le batteur Daniel John Erlandsson. Grand par la taille et le talent, ce grand échalas me fait penser immanquablement à l'immense Stewart Copeland (ex-Police) dans sa façon de se tenir derrière son kit et d'appréhender les tumultueux contre-temps de la musique du groupe sauf que notre ami suédois est doté d'une chevelure noire d'ébène. Et puis, il y a cet imposant bassiste, Sharlee d'Angelo, qui balance ses lignes de basse comme un marteau piqueur attaquant le bitume. Bref, ça pilonne sec....
De temps à autre, la jolie Alissa, visiblement éprouvée, sort de scène. Manifestement, ces derniers temps, selon certains, elle aurait contracté une mauvaise grippe, la faisant même rester dans les coulisses bien plus longtemps que prévu notamment sur My Apocalypse, un classique du groupe.
Ca n'altère pas pour autant son envie d'en découdre avec le public très présent, très bruyant et très "pogotiste" qui réagit au 1/4 de tour. Une ambiance donc survoltée soutenant un groupe très soudé, très solide et très pro ainsi que je l'ai précédemment asserté malgré les "quelques petites faiblesses" de notre jeune vocaliste. Elle finira courageusement le set sur un Nemesis d'anthologie. Mazette, quelle pêche quand même !!!!
En conclusion, le combo s'est acquitté d'une excellente prestation même si de temps à autre, j'aimerais que les passages chantés fussent plus fréquents car la demoiselle est, je vous l'assure, pourvue d'un joli brin de voix. Encore faudrait-il pour ça qu'elle se débarrasse de l'emprise maléfique du sinistre Mr. Growley.....
François27 et Brigitte
Setlist
Ace of Spades
(Motörhead song)
Set Flame to the Night
The World Is Yours
Ravenous
Stolen Life
The Race
War Eternal
My Apocalypse
(Mostly Instrumental due to Alissa's technical difficulties)
Blood in the Water
You Will Know My Name
Bloodstained Cross
The Eagle Flies Alone
As the Pages Burn
Intermezzo Liberté
Dead Bury Their Dead
We Will Rise
Encore:
Avalanche
Snow Bound
Nemesis
Fields of Desolation
(Outro instrumental)
Enter the Machine
Vox Stellarum
Vous savez "growler", vous ? En ce qui me concerne, je n'ai jamais su le faire correctement sans doute par mauvaise volonté de ma part car à chaque tentative effectuée à l'écoute d'un groupe de ce genre, ça me râclait la gorge à tel point que cela en était devenu un véritable supplice. Quelle épreuve voire quel sacrifice de se soumettre à ce type d'exercice. Plus sérieusement, je n'ai jamais tenté quoi que ce soit dans ce domaine. Trop vieux pour ça....
C'était donc pour moi une première d'assister à ce type de concert sur invitation de mon pote François27. Non sans appréhension pour ce concert (moi qui généralement préfère les voix claires voire rocailleuses), d'Arch Enemy, je n'avais entre-temps fait l'acquisition que du double live As Stages Burn en LP dans lequel on trouvait également le DVD, album live qui m'avait agréablement surpris et ce, grâce au talent indiscutable de ces quatre musiciens conjugué au charisme et à la puissance vocale de la belle Alissa White Gluz. La sortie du nouvel album Will To Power en septembre dernier, marque un pas décisif dans l'évolution de carrière du groupe qui part donc en tournée promouvoir cet opus, accompagné qu'il est de trois autres groupes à savoir Jinger, Tribulation et Wintersun.
Les Ukrainiens de Jinger ouvrent le bal, nous proposant un death metal on ne peut plus brouillon desservi par un son qui l'est tout autant. C'est insupportable et ce, malgré la présence d'une chanteuse au physique fort avantageux. Les lights sont en plus minimalistes. On n'a qu'une envie, c'est que ça s'arrête au plus vite. Une horreur, ce groupe........ J'en perds même mes "growls"...
Mon voisin qui n'est plus ni moins que le très sympathique Kikithehead du forum Iron Maiden France, se dit fan des Suédois de Tribulation qui succèdent à Jinger. Et de fait, il a bien raison car ce qu'ils produisent, se veut être d'une qualité indiscutable et ce, par le biais d'un bassiste-chanteur nommé Johannes Andersson qui, armé d'une superbe Rickenbacker, ne saurait renier sa plus grande admiration pour notre regretté Lemmy. Les deux guitaristes, portant une tenue de scène ressemblant à celle qu'avait revêtu l'emblématique bassiste John Entwistle des Who au festival de l'Ile de Wight en 1970 (vous savez la "tenue-squelette" ?), arpentent la scène de part en part surtout un qui exécute des mouvements comparables à ceux d'un pantin désarticulé. C'est sympa mais bon, je n'écouterai pas ça tous les jours. Le quatuor quitte les planches du Bataclan sous une ovation particulièrement nourrie.
Setlist
Lady Death
Melancholia
The Motherhood of God
Suspiria de profundis
Nightbound
Strange Gateways Beckon
Wintersun, le groupe finlandais qui suit, on commence à en parler depuis quelques temps car selon les spécialistes du genre (ce qui est loin d'être mon cas), il se dit qu'ils ont sorti là un album magistral intitulé The Forest Seasons. Emmené par un volubile chanteur répondant au doux de Jari Mäenpää qui, à la base, occupait également la fonction de guitariste, nos Scandinaves originaires d'Helsinki qui jouent soit dit en passant sans bassiste, délivrent un set sans failles, (set de temps à autre perturbé par un caméraman qui filme la prestation de façon étrange..... ) et, avouons-le, particulièrement énergique même si pour ma part, la musique qu'ils interprètent, ne m'interpelle guère plus que ça. Par ailleurs, on ne peut pas dire que le son soit exceptionnel..... Même pas "growl", tout ça.....Un joli backdrop, représentant l'artwork du dernier opus orne la scène comme quoi le groupe, pour cette tournée promotionnelle, a mis les petits plats dans les grands. Bonne prestation pour les fans qui, eux, sont ravis.
Fondant beaucoup d'espoirs sur Arch Enemy, le gang issu de ce pays grandiose qu'est la Suède (d'ailleurs, je conserve un souvenir zému de mon séjour d'il y a un peu plus de 30 ans) déboule sur les planches du Bataclan après une intro-hommage à Lemmy sous la forme d'un Ace Of Spades pour le moins bienvenu. La scène est en tout point magnifique.
Ce qui frappe chez Arch Enemy, c'est cette faculté à incorporer de façon subtile des éléments "growl" à un heavy metal des plus classiques. Contrairement aux 3 précédents groupes, les deux composantes s'associent de fort belle façon et ce, ponctuées de soli subtils et ciselés de la part des deux guitaristes Michael Amott et Jeff Loomis qui nous gratifient d'une véritable démonstration jamais ennuyeuse dans leurs interventions. Par moments, il nous est donné d'entendre des twins guitars qui se renvoient tour à tour des soli de haute volée. Le son est parfait sur toute la durée du set. En ce qui me concerne, celui qui m'impressionne, c'est le batteur Daniel John Erlandsson. Grand par la taille et le talent, ce grand échalas me fait penser immanquablement à l'immense Stewart Copeland (ex-Police) dans sa façon de se tenir derrière son kit et d'appréhender les tumultueux contre-temps de la musique du groupe sauf que notre ami suédois est doté d'une chevelure noire d'ébène. Et puis, il y a cet imposant bassiste, Sharlee d'Angelo, qui balance ses lignes de basse comme un marteau piqueur attaquant le bitume. Bref, ça pilonne sec....
De temps à autre, la jolie Alissa, visiblement éprouvée, sort de scène. Manifestement, ces derniers temps, selon certains, elle aurait contracté une mauvaise grippe, la faisant même rester dans les coulisses bien plus longtemps que prévu notamment sur My Apocalypse, un classique du groupe.
Ca n'altère pas pour autant son envie d'en découdre avec le public très présent, très bruyant et très "pogotiste" qui réagit au 1/4 de tour. Une ambiance donc survoltée soutenant un groupe très soudé, très solide et très pro ainsi que je l'ai précédemment asserté malgré les "quelques petites faiblesses" de notre jeune vocaliste. Elle finira courageusement le set sur un Nemesis d'anthologie. Mazette, quelle pêche quand même !!!!
En conclusion, le combo s'est acquitté d'une excellente prestation même si de temps à autre, j'aimerais que les passages chantés fussent plus fréquents car la demoiselle est, je vous l'assure, pourvue d'un joli brin de voix. Encore faudrait-il pour ça qu'elle se débarrasse de l'emprise maléfique du sinistre Mr. Growley.....
François27 et Brigitte
Setlist
Ace of Spades
(Motörhead song)
Set Flame to the Night
The World Is Yours
Ravenous
Stolen Life
The Race
War Eternal
My Apocalypse
(Mostly Instrumental due to Alissa's technical difficulties)
Blood in the Water
You Will Know My Name
Bloodstained Cross
The Eagle Flies Alone
As the Pages Burn
Intermezzo Liberté
Dead Bury Their Dead
We Will Rise
Encore:
Avalanche
Snow Bound
Nemesis
Fields of Desolation
(Outro instrumental)
Enter the Machine
Vox Stellarum
Re: Artistes divers
STRATAGEME : "Les 70 ans de Gégé", Cergy, Pacific Rock, 10/3/18
A mon avis, Gégé, ci-devant bassiste historique de Stratagème, avait dû y penser depuis longtemps que d'inviter tous ses potos pour fêter ses 70 printemps. Etre parmi les siens afin de célébrer une existence entière consacrée à la musique, voilà ce qui comptait pour notre Gégé, un homme d'une grande gentillesse et d'une grande générosité à l'égard de ses pairs mais aussi de ses amis et c'est donc que tout logiquement, il décida de mettre ça sur pied des mois à l'avance afin de prendre le temps de peaufiner cet évènement qui, rappelons-le, allait se dérouler dans ce que l'on pourrait appeler sa "deuxième maison", à savoir le Pacific Rock.
Un Pacific Rock qui se remplit tout doucement à l'approche de "l'Evènement" dans une ambiance bon enfant. Avant Stratagème sont prévus deux groupes que présente avec une certaine classe, notre Gégé national : Before Eleven et Octane. Le premier ouvre donc les hostilités sur un rock bien huilé qui ne m'interpelle guère plus que ça. Ca s'écoute néanmoins assez bien. Le deuxième donc Octane, originaire de Laval, me "scie" carrément. Proposant un heavy metal puissant composé de mélodies accrocheuses sur fond de riffs acérés, le combo met quasi immédiatement dans sa poche le public cergy-pontain et ce, grâce à des titres comme I Saw The Light. Une véritable déferlante de décibels qui s'appuie sur des phrasés lourds et épais. Le guitariste-chanteur, vêtu d'un élégant kilt, de par sa voix puissante, nous gratifie de prouesses vocales étonnantes et de soli particulièrement étincelants. Et puis à ses côtés, se trouve une jolie vocaliste à la voix suave et cristalline, qui de temps à autre vient avec talent, épauler sur un tambour de fortune le batteur à l'allure très "Jason Bonhamienne". A aucun moment, sur un son particulièrement clair, on ne s'ennuie et c'est à regret que le public laisse partir ce groupe lavallois vraiment talentueux. Vivement la sortie de l'EP et d'un album.
Gégé
On va dire une petite demi-heure plus tard apparaissent assis sur scène l'emblématique Patrick Abrial à la guitare acoustique et Jye à la guitare électrique. Par le biais de comptines électriques et électrisées, Patrick, en jouant avec les rîmes et les mots, nous raconte des histoires du quotidien tantôt hilarantes et coquines tantôt mélancoliques et tragiques sur un fond de blues, de rock (avec un petit coup d'oeil à Jimi Hendrix grâce à une petite interprétation de Voodoo Child) et de folk. Il nous les raconte tantôt en parlant tantôt en invectivant le public médusé devant tant d'engagement et de râge. Tout ceci est accompagné par les soli subtils de Jye qui, par petites touches subtiles, sublime le morceau. Un instant de pur bonheur.
C'est donc au tour des Strata Boys (que je n'avais pas vus depuis leur première partie de Graham Bonnet.........au Pacific Rock) de fouler la scène d'une salle qu'ils connaissent bien, qu'ils aiment aussi parce qu'ils s'y sentent bien. C'est Alex, parti aujourd'hui vers des "Black Horizons" du côté de cette superbe région que l'on nomme le Béarn, d'entamer les hostilités sur un tellurique Believe suivi, me semble t-il (je n'ai pas pu récupérer la setlist) sans relâche d'un Leave Me atomique. Pour ce début de show, le groupe a choisi de revisiter Highway, un album magistral qui date déjà d'il y a 4 ans (mais comme le temps passe...). Bien avant, je croise Alex qui me fait part de son inquiétude quant à la ré-interprétation de ces morceaux qu'il a souvent transcendés en live. Eh bien, le bougre, il n'a rien perdu de sa verve et de sa superbe vocalement parlant. Il nous sort le grand jeu, alliant à la fois ses prouesses vocales, son exubérant jeu de scène et ses mimiques à la Charles Trenet. "Le Fou Chantant" du Hard Rock, c'est qui ? C'est Alex Puiseux.
Qu'il est heureux, le Gégé !!!!!!!
Aurèl, le jeune batteur du groupe qui a remplacé depuis déjà quelques temps remplacé, notre Jean-Pierre, batteur historique du groupe, martyrise ses futs avec une conviction sans failles, notamment sur Sweet Little Girl pachydermique à souhait. Comme d'habitude, le Kalfounet nous pond des soli d'extraterrestre notamment sur Always With Me, Always With You du Satch. Sa guitare tantôt couine, tantôt pleure puis se fait râgeuse au moment où le public s'y attend le moins. C'est aussi ça qui fait la force du combo.
Le jovial Pat O'May fait subitement une apparition remarquée sur un titre de son crû puis s'embarque sur une reprise, ma foi fort bien exécutée du WhisKey In The Jar popularisé par Thin Lizzy. Notre gaillard aux allures assez proches d'un Warren Haynes en connaît un rayon en termes de solos de guitare hyper mélodiques et finement ciselés.
Entre chaque changement de personnel, il y a parfois un moment de flottement qui vient s'inviter sous la forme notamment de guitares qui se désaccordent mais bon, le public s'en moque et prend tout ceci avec humour et bonhommie.
Boban Milojevic, chanteur d'un temps chez Stratagème, prend le relais aux vocaux pour se lancer dans une magnifique interprétation de Don't Break My Heart Again du Serpent blanc. On sent que le répertoire de la Purple Family n'a pas de secret pour lui puisqu'un peu plus tard il s'illustrera à nouveau brillamment dans ce registre. L'ami Denis Paufique est également de la partie si mes souvenirs sont bons.
C'est aussi l'occasion pour notre Gégé de fêter comme il se doit son 40ème (me semble t-il) anniversaire de mariage, offrant ainsi un bouquet de fleurs pour son épouse ô combien émue. Remarquez bien que lui aussi, est très zému (je pense qu'il y a eu la ch'tite larmichette). Entre-temps, Thibault Abrial, rejoint également par son père, que l'on ne présente plus, est monté sur scène pour célébrer cet évènement très émouvant.
Nos quatre compères se concentrent alors sur un ou deux titres (je ne sais plus) du répertoire "abrialien" et le père, pour ne citer que lui, s'engage dans une litanie parfois crue à laquelle l'assistance répond tantôt par des rires tantôt par des ovations.
Thibault Abrial
Nos amis ne tiennent pas en place. "C'est quand même l'anniv' de Gégé". Il faut donc en profiter et c'est notre Alex affûté comme une pile électrique qui rameute ses camarades de route pour un Give Me All Your Love, un Eruption (reproduit note pour note par Thibault Abrial), un You Really Got Me et un Panama revigorants.
Après une petite heure et demie, nos héros tiennent quand même à se reposer mais aussi à se rafraîchir car reconnaissons que jusqu'ici, ils se sont bien démenés. La fille de Gégé en profite alors pour prendre le micro et vanter à quel point son père fut en permanence aimant à l'égard de sa famille. Pour faire court, "le père que tout le monde aimerait avoir", selon elle.
Sur ces bons mots, le groupe revient augmenté du nouveau jeune chanteur Matthieu Aufranc à la voix d'or sur un Highway Star du Pourpre qu'il interprète sans aucune difficulté sur les passages notamment hurlés. Cela semble pour lui être d'une facilité déconcertante.
Le jeune vocaliste cède sa place à Rémy Laëron, l'ex-chanteur de Stratège et Face To Face (groupe originellement créé par Farid Medjane et Fred Guillemet après la séparation de Trust en 1989 et que j'avais vu pour ma part aux Monsters Of Rock en 1990 à l'Hippodrome de Vincennes). Revisiter Smoke On The Water pour tout groupe de musique quel qu'il soit, procure de toute évidence un plaisir incommensurable surtout lorsque Pascal Mulot, bassiste de renom, joue à la note près les parties de basse de Roger Glover et Rémy Devillard, guitariste sur l'album Mannderly (qu'il me signera soit dit en passant), s'illustre de fort belle façon en y ajoutant un solo d'excellente facture ainsi que sur Black Night qui suivra.
Dans un tout autre registre ainsi que le signifie Jean-Claude Rapin, guitariste blues hyper talentueux, nos amis s'emploient alors à interpréter dans une version très étirée le Superstition de Stevie Wonder de façon ô combien brillante, cela va sans dire avec au chant un Mat absolument impressionnant. Et puis, il y a Thibault Abrial et Pascal Mulot qui viennent prêter main forte à tout ce petit monde pour une jam endiablée. Les soli pleuvent en rafales sur fond de basse vrombissante. C'en est presque enivrant.
Boban revient pour un incandescent The Thrill Is Gone de feu BB King avec pour guitaristes Jean-Claude Rapin et Rémy Devillard qui assurent à merveille se renvoyant tour à tour des soli célestes. En plus, je le répète, le son du Pacific Rock est excellent et ce, grâce à Olivier, l'ingé-son qui effectue un travail d'orfèvre tout au long de ce concert-anniversaire. C'est aussi le cas sur Little Wing interprété par un Pascal Mulot qui nous fait découvrir un joli brin de voix.
Egalement un joli brin de voix de la part de notre compatriote qui a voué fait et cause pour la musique celtique puisque Pat O'May s'attèle, après maints soucis de tuning, à Over The Hills And Far Away du regretté Gary Moore. Belle version qui, naturellement, me fait me remémorer cette vibrante tournée que fut le Wild Frontier Tour de 1987.
Gégé est aux anges.
Tout ce qui touche également à la musique AOR, Boban est comme un poisson dans l'eau et ce n'est pas cette interprétation puissante de Hold The Line de Toto qui le démentira. Un coffre impressionnant, le Boban. Et pendant ce temps-là, l'infatigable batteur Aurèl qui ne compte plus les heures, multiplie les contre-temps subtils. C'est clair qu'il marque, Aurèl.....
Gégé nous fait savoir qu'il est déjà très tard et qu'il va falloir un peu accélérer le rythme. Bah justement, à propos d'accélération, on se dépêche de changer de batteur pour laisser se reposer notre ami Aurèl (c'est Gilles Preneron qui le remplace) et donc on tombe pile poil dans le concept avec le Devil's Child du Priest interprété martialement par un Mat qui se sent vraiment à l'aise dans ce registre, You Shook Me All Night Long d'AC/DC et Knockin' On Heaven's Door de Dylan dans une version comparable à celle que donnaient les Guns dans les années 90.
Tout ceci s'achève en apothéose où tous les musiciens et quelques personnes issues du public se réunissent sur scène pour entonner un percutant Highway To Hell.
Cette soirée, on ne sera pas près de l'oublier en effet, Gégé, non plus d'ailleurs car de toute évidence, un concert qui atteint un tel niveau de "strata-sphère" ne peut que revêtir la stature d'une "strata-gemme"....
A mon avis, Gégé, ci-devant bassiste historique de Stratagème, avait dû y penser depuis longtemps que d'inviter tous ses potos pour fêter ses 70 printemps. Etre parmi les siens afin de célébrer une existence entière consacrée à la musique, voilà ce qui comptait pour notre Gégé, un homme d'une grande gentillesse et d'une grande générosité à l'égard de ses pairs mais aussi de ses amis et c'est donc que tout logiquement, il décida de mettre ça sur pied des mois à l'avance afin de prendre le temps de peaufiner cet évènement qui, rappelons-le, allait se dérouler dans ce que l'on pourrait appeler sa "deuxième maison", à savoir le Pacific Rock.
Un Pacific Rock qui se remplit tout doucement à l'approche de "l'Evènement" dans une ambiance bon enfant. Avant Stratagème sont prévus deux groupes que présente avec une certaine classe, notre Gégé national : Before Eleven et Octane. Le premier ouvre donc les hostilités sur un rock bien huilé qui ne m'interpelle guère plus que ça. Ca s'écoute néanmoins assez bien. Le deuxième donc Octane, originaire de Laval, me "scie" carrément. Proposant un heavy metal puissant composé de mélodies accrocheuses sur fond de riffs acérés, le combo met quasi immédiatement dans sa poche le public cergy-pontain et ce, grâce à des titres comme I Saw The Light. Une véritable déferlante de décibels qui s'appuie sur des phrasés lourds et épais. Le guitariste-chanteur, vêtu d'un élégant kilt, de par sa voix puissante, nous gratifie de prouesses vocales étonnantes et de soli particulièrement étincelants. Et puis à ses côtés, se trouve une jolie vocaliste à la voix suave et cristalline, qui de temps à autre vient avec talent, épauler sur un tambour de fortune le batteur à l'allure très "Jason Bonhamienne". A aucun moment, sur un son particulièrement clair, on ne s'ennuie et c'est à regret que le public laisse partir ce groupe lavallois vraiment talentueux. Vivement la sortie de l'EP et d'un album.
Gégé
On va dire une petite demi-heure plus tard apparaissent assis sur scène l'emblématique Patrick Abrial à la guitare acoustique et Jye à la guitare électrique. Par le biais de comptines électriques et électrisées, Patrick, en jouant avec les rîmes et les mots, nous raconte des histoires du quotidien tantôt hilarantes et coquines tantôt mélancoliques et tragiques sur un fond de blues, de rock (avec un petit coup d'oeil à Jimi Hendrix grâce à une petite interprétation de Voodoo Child) et de folk. Il nous les raconte tantôt en parlant tantôt en invectivant le public médusé devant tant d'engagement et de râge. Tout ceci est accompagné par les soli subtils de Jye qui, par petites touches subtiles, sublime le morceau. Un instant de pur bonheur.
C'est donc au tour des Strata Boys (que je n'avais pas vus depuis leur première partie de Graham Bonnet.........au Pacific Rock) de fouler la scène d'une salle qu'ils connaissent bien, qu'ils aiment aussi parce qu'ils s'y sentent bien. C'est Alex, parti aujourd'hui vers des "Black Horizons" du côté de cette superbe région que l'on nomme le Béarn, d'entamer les hostilités sur un tellurique Believe suivi, me semble t-il (je n'ai pas pu récupérer la setlist) sans relâche d'un Leave Me atomique. Pour ce début de show, le groupe a choisi de revisiter Highway, un album magistral qui date déjà d'il y a 4 ans (mais comme le temps passe...). Bien avant, je croise Alex qui me fait part de son inquiétude quant à la ré-interprétation de ces morceaux qu'il a souvent transcendés en live. Eh bien, le bougre, il n'a rien perdu de sa verve et de sa superbe vocalement parlant. Il nous sort le grand jeu, alliant à la fois ses prouesses vocales, son exubérant jeu de scène et ses mimiques à la Charles Trenet. "Le Fou Chantant" du Hard Rock, c'est qui ? C'est Alex Puiseux.
Qu'il est heureux, le Gégé !!!!!!!
Aurèl, le jeune batteur du groupe qui a remplacé depuis déjà quelques temps remplacé, notre Jean-Pierre, batteur historique du groupe, martyrise ses futs avec une conviction sans failles, notamment sur Sweet Little Girl pachydermique à souhait. Comme d'habitude, le Kalfounet nous pond des soli d'extraterrestre notamment sur Always With Me, Always With You du Satch. Sa guitare tantôt couine, tantôt pleure puis se fait râgeuse au moment où le public s'y attend le moins. C'est aussi ça qui fait la force du combo.
Le jovial Pat O'May fait subitement une apparition remarquée sur un titre de son crû puis s'embarque sur une reprise, ma foi fort bien exécutée du WhisKey In The Jar popularisé par Thin Lizzy. Notre gaillard aux allures assez proches d'un Warren Haynes en connaît un rayon en termes de solos de guitare hyper mélodiques et finement ciselés.
Entre chaque changement de personnel, il y a parfois un moment de flottement qui vient s'inviter sous la forme notamment de guitares qui se désaccordent mais bon, le public s'en moque et prend tout ceci avec humour et bonhommie.
Boban Milojevic, chanteur d'un temps chez Stratagème, prend le relais aux vocaux pour se lancer dans une magnifique interprétation de Don't Break My Heart Again du Serpent blanc. On sent que le répertoire de la Purple Family n'a pas de secret pour lui puisqu'un peu plus tard il s'illustrera à nouveau brillamment dans ce registre. L'ami Denis Paufique est également de la partie si mes souvenirs sont bons.
C'est aussi l'occasion pour notre Gégé de fêter comme il se doit son 40ème (me semble t-il) anniversaire de mariage, offrant ainsi un bouquet de fleurs pour son épouse ô combien émue. Remarquez bien que lui aussi, est très zému (je pense qu'il y a eu la ch'tite larmichette). Entre-temps, Thibault Abrial, rejoint également par son père, que l'on ne présente plus, est monté sur scène pour célébrer cet évènement très émouvant.
Nos quatre compères se concentrent alors sur un ou deux titres (je ne sais plus) du répertoire "abrialien" et le père, pour ne citer que lui, s'engage dans une litanie parfois crue à laquelle l'assistance répond tantôt par des rires tantôt par des ovations.
Thibault Abrial
Nos amis ne tiennent pas en place. "C'est quand même l'anniv' de Gégé". Il faut donc en profiter et c'est notre Alex affûté comme une pile électrique qui rameute ses camarades de route pour un Give Me All Your Love, un Eruption (reproduit note pour note par Thibault Abrial), un You Really Got Me et un Panama revigorants.
Après une petite heure et demie, nos héros tiennent quand même à se reposer mais aussi à se rafraîchir car reconnaissons que jusqu'ici, ils se sont bien démenés. La fille de Gégé en profite alors pour prendre le micro et vanter à quel point son père fut en permanence aimant à l'égard de sa famille. Pour faire court, "le père que tout le monde aimerait avoir", selon elle.
Sur ces bons mots, le groupe revient augmenté du nouveau jeune chanteur Matthieu Aufranc à la voix d'or sur un Highway Star du Pourpre qu'il interprète sans aucune difficulté sur les passages notamment hurlés. Cela semble pour lui être d'une facilité déconcertante.
Le jeune vocaliste cède sa place à Rémy Laëron, l'ex-chanteur de Stratège et Face To Face (groupe originellement créé par Farid Medjane et Fred Guillemet après la séparation de Trust en 1989 et que j'avais vu pour ma part aux Monsters Of Rock en 1990 à l'Hippodrome de Vincennes). Revisiter Smoke On The Water pour tout groupe de musique quel qu'il soit, procure de toute évidence un plaisir incommensurable surtout lorsque Pascal Mulot, bassiste de renom, joue à la note près les parties de basse de Roger Glover et Rémy Devillard, guitariste sur l'album Mannderly (qu'il me signera soit dit en passant), s'illustre de fort belle façon en y ajoutant un solo d'excellente facture ainsi que sur Black Night qui suivra.
Dans un tout autre registre ainsi que le signifie Jean-Claude Rapin, guitariste blues hyper talentueux, nos amis s'emploient alors à interpréter dans une version très étirée le Superstition de Stevie Wonder de façon ô combien brillante, cela va sans dire avec au chant un Mat absolument impressionnant. Et puis, il y a Thibault Abrial et Pascal Mulot qui viennent prêter main forte à tout ce petit monde pour une jam endiablée. Les soli pleuvent en rafales sur fond de basse vrombissante. C'en est presque enivrant.
Boban revient pour un incandescent The Thrill Is Gone de feu BB King avec pour guitaristes Jean-Claude Rapin et Rémy Devillard qui assurent à merveille se renvoyant tour à tour des soli célestes. En plus, je le répète, le son du Pacific Rock est excellent et ce, grâce à Olivier, l'ingé-son qui effectue un travail d'orfèvre tout au long de ce concert-anniversaire. C'est aussi le cas sur Little Wing interprété par un Pascal Mulot qui nous fait découvrir un joli brin de voix.
Egalement un joli brin de voix de la part de notre compatriote qui a voué fait et cause pour la musique celtique puisque Pat O'May s'attèle, après maints soucis de tuning, à Over The Hills And Far Away du regretté Gary Moore. Belle version qui, naturellement, me fait me remémorer cette vibrante tournée que fut le Wild Frontier Tour de 1987.
Gégé est aux anges.
Tout ce qui touche également à la musique AOR, Boban est comme un poisson dans l'eau et ce n'est pas cette interprétation puissante de Hold The Line de Toto qui le démentira. Un coffre impressionnant, le Boban. Et pendant ce temps-là, l'infatigable batteur Aurèl qui ne compte plus les heures, multiplie les contre-temps subtils. C'est clair qu'il marque, Aurèl.....
Gégé nous fait savoir qu'il est déjà très tard et qu'il va falloir un peu accélérer le rythme. Bah justement, à propos d'accélération, on se dépêche de changer de batteur pour laisser se reposer notre ami Aurèl (c'est Gilles Preneron qui le remplace) et donc on tombe pile poil dans le concept avec le Devil's Child du Priest interprété martialement par un Mat qui se sent vraiment à l'aise dans ce registre, You Shook Me All Night Long d'AC/DC et Knockin' On Heaven's Door de Dylan dans une version comparable à celle que donnaient les Guns dans les années 90.
Tout ceci s'achève en apothéose où tous les musiciens et quelques personnes issues du public se réunissent sur scène pour entonner un percutant Highway To Hell.
Cette soirée, on ne sera pas près de l'oublier en effet, Gégé, non plus d'ailleurs car de toute évidence, un concert qui atteint un tel niveau de "strata-sphère" ne peut que revêtir la stature d'une "strata-gemme"....
Re: Artistes divers
Un album posthume intitulé An American Treasure, sortira en septembre :
https://www.loudersound.com/news/tom-pettys-posthumous-album-an-american-treasure-detailed
2CD, 4CD and 6LP
https://www.loudersound.com/news/tom-pettys-posthumous-album-an-american-treasure-detailed
2CD, 4CD and 6LP
Re: Artistes divers
Top 50 des albums de 80's pour Louder et Classic Rock Magazine. Sur le top 10, 3 Mettalica et 3 Maiden, c'est un peu beaucoup pour moi ! Mais je cautionne le Rush... Et ça confirme que les 80's et moi ne sommes pas vraiment les meilleurs amis !
https://www.loudersound.com/features/the-50-best-albums-of-the-80s/
https://www.loudersound.com/features/the-50-best-albums-of-the-80s/
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